1. Pique-nique au phare
Rendez-vous au phare de Ferryland, un endroit où le pique-nique relève de l’expérience gastronomique. Lighthouse Picnics est situé à l’intérieur du phare historique, qui se trouve à 20 minutes de marche du stationnement. Le menu comprend de délicieux sandwichs, servis avec une salade, un grand pot de citronnade et un dessert gastronomique. Le tout vous sera livré à l’emplacement de votre choix sur le promontoire. Tout est fait sur place, y compris le pain. Vous verrez très probablement des baleines passer tandis que vous mangez. Puis, vous pourrez faire la sieste sur l’une des couvertures qui sont mises à la disposition des visiteurs.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
2. Cupid’s Haven
Situé dans la petite ville de Cupids, première colonie anglaise au Canada (1610), le gîte touristique Cupid’s Haven loge dans une ancienne église qui a été très joliment aménagée. Quatre chambres sont mises à la disposition des clients, dont une suite lune de miel avec plafond cathédrale, spa dans la chambre à coucher, grand lit moelleux et chaise longue antique. Le déjeuner est servi dans l’ancien chœur, une jolie pièce ornée d’un vitrail créé par les propriétaires après que l’original ait été installé dans la nouvelle église du village.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
3. Skipper Ben’s
Intime et charmante, la salle à dîner de Skipper Ben’s, l’autre gîte touristique de Cupids, comprend un foyer chaleureux et offre une jolie vue sur le port. La chef et propriétaire Viola Wells emploie des ingrédients locaux aussi souvent que possible, notamment du screech – sorte de rhum local dont elle se sert pour mariner le bifteck de surlonge – des fruits de mer pêchés à proximité et des bleuets en quantité. Les plats sont décadents et les prix, décents; quant aux clients, ils sont traités aux petits soins. Ne manquez pas de goûter la célèbre salade de chou ultra-crémeuse de Viola, qu’elle agrémente de miettes de bacon et dont elle vous révélera volontiers la recette.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
4. Gîte touristique Rose Manor
Situé dans la ville historique de Harbour Grace (où les premiers colons se sont installés il y a 400 ans et d’où l’aviatrice Emilia Earhart est partie en 1932, lors de sa traversée de l’Atlantique en solo), le gîte Rose Manor a été élégamment rénové dans le style victorien. Les chambres sont meublées d’antiquités, et l’endroit est chaleureux et douillet. Lucy et Kevin Haire, les propriétaires, préparent le souper sur demande (ce qui est fortement recommandé) et servent le thé tous les après-midis dans le petit salon. Prestigieuse, la suite Amelia Earhart comprend un très grand lit à colonnes duquel on peut voir l’océan à travers la fenêtre panoramique; une baignoire sur pieds trône dans la grande salle de bains. Cependant, c’est la suite Rose qui constitue le joyau du Rose Manor: elle est tellement luxueuse et vaste qu’on se croirait dans l’une des meilleures chambres d’un grand hôtel de New York plutôt que dans un gîte de la côte de Terre-Neuve. Elle comporte un foyer, une aire de séjour et une très grande salle de bains avec spa et, naturellement, vue sur l’océan.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
5. Brigus
Fondée en 1612, Brigus a longtemps été une ville marchande animée, d’où son nombre impressionnant de vieilles propriétés aux terrains exigus qui donnent sur des rues étroites et sinueuses. Vous y trouverez le minuscule musée Ye Old Stone Barn, la maison historique Hawthorne Cottage (où a déjà vécu le capitaine Bob Bartlett, célèbre explorateur de l’Arctique) et le Country Corner Café, où l’on sert le meilleur croquant aux bleuets de Terre-Neuve, de même qu’une excellente chaudrée.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
6. Heart’s Content, Heart’s Desire and Heart’s Lament
Ces trois petits villages côtiers se succèdent sur une route offrant des vues charmantes. Heart’s Content héberge une attraction d’une certaine importance historique, le Cable Station National Historic Site où, en 1866, on a installé le premier câble transatlantique reliant l’Amérique du Nord à l’Europe. C’est un endroit fascinant où l’on peut voir une foule de machines antiques; on se croirait presque sur le plateau de tournage d’un film d’espionnage des années 1960.
(Photo : avec l’aimable autorisation de joannapoe / Flickr : Creative Commons)
7. Dildo
Si cette petite ville de pêcheurs fait surtout parler d’elle à cause de son nom (dildo signifie «godemiché»), il y a quelques bonnes raisons de s’y arrêter. Elle héberge deux auberges de luxe, le Inn by the Bay et le George House B & B, toutes deux propriétés d’un couple. La salle à manger du Inn by the Bay offre un menu haut de gamme comprenant des ingrédients locaux, dont la morue, qui figure dans de nombreux plats. Comme elle est ouverte au public, il est fortement recommandé de réserver à l’avance. La ville est charmante et mérite d’être explorée à pied. On y trouve un café qui se double d’une tannerie (ce n’est pas une blague), de même que le Dildo Dory Grill, que vous apprécierez sûrement si vous êtes de ceux qui préfèrent leur poisson pané et frit plutôt que servi dans de l’argenterie fine.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)
8. The Fields of Athen-ry
Situé dans Green’s Harbour, petite municipalité se trouvant à la sortie de Dildo et qu’on peut facilement manquer si on n’y prend garde, ce manoir appartenait autrefois à un riche médecin. Il a été récemment rénové, transformé en hôtel et en centre de santé de luxe, et rebaptisé The Fields of Athen-ry, du nom d’une balade irlandaise du 19e siècle. Les chambres sont aménagées avec goût et plusieurs donnent sur l’océan. La propriété comprend de nombreux sentiers de randonnée de même qu’un espace dégagé où l’on peut faire un feu en admirant les icebergs ou les baleines au large. Quant au centre Avena, il offre un vaste éventail de traitements relaxants. L’endroit est isolé et plein de charme pastoral: poulets, oies et poneys de Terre-Neuve y résident en permanence.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Lola Augustine Brown)