1. Plage de Ke’e et sentier Kalalau
Contrairement aux autres plages des environs, celle de Ke’e est protégée par un récif, ce qui permet d’y barboter, nager, faire de la plongée libre ou en scaphandrier autonome en toute sécurité, même l’hiver.
Ke’e fait partie du parc d’état d’Haèna, un espace naturel panoramique abritant les grottes humides de Waikapalae et de Waikanaloa qui ouvrent sur des bassins à l’eau d’un vert lumineux. Selon la légende, c’est là que les chefs se rencontraient.
Il y a beaucoup à voir dans le coin et on peut camper tout près, à Hanakoa ou à Kalalau. Cependant, c’est le sentier de Kalalau qui constitue la véritable attraction de l’endroit. Emprunté depuis les temps préhistoriques par les habitants pour se rendre dans la vallée Kalalau, il s’étire sur 18 km. Il débute à la plage de Ke’e et longe la spectaculaire côte de Na Pali. On peut faire un arrêt pour la nuit à Kalalau ou simplement passer la journée à la plage Hanakapi’ai.
Des sentiers latéraux mènent à des chutes et à des vallées luxuriantes. Les randonneurs ne risquent pas d’y mourir de faim, le chemin étant pavé de délicieuses goyaves sauvages. Il n’est pas recommandé de s’y baigner et, en cas de pluie, on conseille de faire preuve de la plus grande prudence sur les sentiers.
(Photo: avec l’aimable autorisation de wallyg/Flickr : Creative Commons)
2. Réserve faunique de la pointe de Kilauea et phare
Recouvrant l’une des parties les plus spectaculaires de la côte de l’île principale, cette bande de 203 acres se veut la concrétisation des efforts que déploie Hawaï pour protéger sa faune sauvage. Avec l’aide de bénévoles, le U.S. Fish and Wildlife Service a restauré les habitats côtiers dans le but de fournir aux oiseaux de mer indigènes un lieu protégé où ils peuvent vivre et se multiplier. En plus d’accueillir l’oiseau emblématique de l’état, le nene (oie hawaïenne), la réserve offre asile à deux mammifères endémiques uniques: le phoque moine et la chauve-souris cendrée d’Hawaï.
Quant au phare de Kilauea, dont la construction date de 1913 et qui est inscrit sur la liste du National Register of Historic Places (registre national des sites historiques), il témoigne du passé coloré et de la splendeur naturelle d’Hawaï.
Depuis le littoral, les visiteurs peuvent observer des dauphins à long bec en train de s’amuser et admirer la grâce majestueuse des baleines à bosse. Entre décembre et avril, ces animaux magnifiques y migrent depuis l’Alaska afin de s’accoupler, donner naissance à leurs énormes petits et les élever.
(Photo: avec l’aimable autorisation de Greg.b./Flickr : Creative Commons)
3. Chutes Wailua
Même quand on sait qu’il existe une merveille naturelle de l’importance des chutes Wailua, on a du mal à imaginer qu’on n’y accède que par la petite route banale qui borde le cimetière bouddhiste et traverse des terres plantées de canne à sucre sur une distance de 6 km. Alimentées par un torrent double (wai signifie eau fraîche, lua, deux), elles tombent 25 mètres plus bas dans un bassin bordé de fleurs. Elles sont particulièrement impressionnantes à la suite des pluies torrentielles qui s’abattent sur les montagnes. La chose est plutôt fréquente compte tenu que le mont Waialeale, qui s’élève à 1538 mètres et domine le centre de Kauai, est considéré comme l’un des endroits les plus humides au monde, les accumulations annuelles s’y chiffrant à plus de 10 mètres.
Malheureusement, il n’y a pas de moyen sécuritaire de descendre au bas des chutes; la vue est donc limitée à ce qu’on peut en apercevoir d’un point unique depuis les hauteurs.
(Photo: avec l’aimable autorisation de jayul/Flickr : Creative Commons)
4. Jardins McBryde, National Tropical Botanical Garden
Le centre des visiteurs offre un service de tramway qui descend dans la vallée Lawa’i, où se trouvent les jardins McBryde. Empruntant une voie ferrée jadis réservée au transport de la canne à sucre, le tramway débouche sur un paysage ouvrant sur la vallée et la baie adjacente.
D’une superficie de 252 acres, les jardins hébergent la plus grande collection au monde de plantes indigènes d’Hawaï, le groupe d’espèces botaniques le plus menacé du territoire américain. La collection comprend des spécimens spectaculaires de l’espèce Brighamia. Ces plantes, qui croissent sur les collines escarpées et inaccessibles des îles, étaient en voie d’extinction quand des botanistes suspendus au bout de cordes à 920 mètres au-dessus du niveau de la mer ont réussi à les polliniser à la main pour en assurer la survie.
On trouve aussi, à proximité, les jardins Allerton. Des excursions guidées sur ce domaine ravissant sont offertes sur réservation.
Le National Tropical Botanical Garden est une institution à but non lucratif qui met sur pied des programmes de recherche, de conservation et d’information sur les plantes tropicales. Responsable de l’entretien de quatre jardins et de trois réserves sur les îles d’Hawaï, il est soutenu par des dons et des subventions.
(Photo: avec l’aimable autorisation de steve-stevens/Flickr : Creative Commons)
5. Belvédère de la vallée de Waipi’o
Dans un état dont les îles semblent offrir des vues panoramiques à chaque virage, on peut facilement manquer la vue spectaculaire qu’offre la vallée de Waipi’o sur la Grande Île. Cependant, le belvédère qui la surplombe vaut amplement le détour de 14 km par la route 240.
Depuis ce poste d’observation, on peut apercevoir la plus grande vallée de l’île, qui se trouve à 615 mètres en contrebas. C’est là que vivaient jadis les anciens rois hawaïens de même que quelque 50 000 habitants, qui ont graduellement abandonné leurs villages par crainte des raz-de-marée. De nombreux rois y ont été inhumés. À cause de leur pouvoir divin, on croyait qu’aucun mal ne pouvait frapper les habitants de la vallée.
Pour descendre dans la vallée par la route étroite et raide qui y mène, vous pouvez vous inscrire à une excursion guidée, à pied, à cheval ou en véhicule à quatre roues motrices. Toutes les heures, une navette s’y rend au départ de Kukuihaele. Plus bas, vous pourrez vous balader sur la plage de sable noir bordant le Pacifique.
(Photo: avec l’aimable autorisation de Simmonds/Flickr : Creative Commons)
6. Puako Petroglyph Archaeological District
On ne sait exactement pourquoi ce champ de lave situé sur la côte nord-ouest revêtait autant d’importance pour les premiers Hawaïens, mais personne ne doute que c’est été le cas. Au fil des siècles, ils ont gravé dans le roc des milliers de pétroglyphes représentant des êtres humains, seuls ou par familles, et des animaux. Leur raison d’être reste l’un des grands mystères archéologiques d’Hawaï.
Le court sentier qui mène aux pétroglyphes débute au centre d’interprétation situé au nord du complexe touristique Mauna Lani. Il vaut mieux s’y rendre le matin ou en soirée, quand les ombres définissent les traits superficiels avec une plus grande netteté. Le vent et la pluie ayant exercé leurs effets néfastes, on demande aux visiteurs de s’abstenir de poser des gestes qui pourraient contribuer aux forces d’érosion à l’œuvre.
(Photo: avec l’aimable autorisation de terencewei/Flickr : Creative Commons)
7. Tunnel de lave de Thurston
Quand la lave se déverse à grands flots, elle durcit sur les côtés et finit par former un tunnel par lequel les coulées chaudes continuent de passer. Lorsque l’activité volcanique se résorbe, la rivière souterraine de lave fondue s’évacue, laissant derrière elle un long tunnel cylindrique. Dans le Hawaii Volcanoes National Park, il est possible de traverser à pied l’une de ces curiosités géologiques.
Sis en plein cœur d’une forêt tropicale abritant une multitude d’oiseaux, le tunnel de lave de Thurston (Nähuku en hawaïen) se trouve à l’extrémité orientale de Crater Rim Dr., route qui encercle le Kïlauea, l’un des volcans les plus actifs au monde. La traversée du tunnel obscur, long de 138 mètres, oblige à se courber aux endroits où le plafond est bas. Il a été baptisé en l’honneur de Lorrin Thurston, éditeur du journal local qui l’a découvert en 1913.
(Photo: avec l’aimable autorisation de Mozul/Flickr : Creative Commons)
8. Parc d’état des chutes ‘Akaka
On atteint ce parc à l’issue d’un trajet en voiture de 9,5 km en direction de l’ouest; la route traverse Honomu, ville qui, jadis, abritait une plantation de canne à sucre. La chute d’Akaka descend le long d’une paroi de roc volcanique noir pour aboutir 138 mètres plus bas, tandis que la chute de Kahuna tombe en cascade à 92 mètres en contrebas. On peut les apercevoir depuis un sentier escarpé, mais pavé, qui forme une boucle de près de 0,8 km à travers la forêt tropicale. Gingembre, orchidées, héliconies, azalées, oiseaux du paradis et autres plantes poussent le long du sentier. À son entrée, des arbres à pluie géants abritent une table à pique-nique, mais c’est la chute ‘Akaka qui en constitue la véritable attraction. La baignade y est interdite; de toutes façons, il serait très difficile de se rendre au bas de l’une ou l’autre de ces chutes.
(Photo: avec l’aimable autorisation de S Carpenter/Flickr : Creative Commons)