1. La vieille ville de Corfou
Avec ses places pavées et ses ruelles minuscules qui remontent à l’Antiquité, la vieille ville de Corfou conserve son charme d’antan. Palais, musées, forteresses, restaurants gastronomiques, tavernes traditionnelles, lieux culturels et un port animé s’unissent pour donner à la ville son caractère unique. Il y a de belles arcades qui rappellent les plus belles de Paris, avec d’élégantes demeures vénitiennes qui bordent l’artère principale de la ville, la rue Kapodistriou. Ajoutez-y les influences grecques, italiennes et britanniques et vous avez une anthologie architecturale franchement éclectique.
2. Délos
L’île de Délos, berceau des civilisations remontant à 2 500 ans av. J.-C., est l‘un des plus importants sites archéologiques du monde. En tant que lieu mythologique de la naissance d’Apollon, dieu du Soleil et de sa jumelle, Artémis, déesse de la chasse et de la Lune, c’était le site de culte le plus sacré de la Grèce antique. On peut y visiter le vieux port avec son magnifique sanctuaire, un amphithéâtre et des habitations.
3. Le palais de Phaistos, Crète
On croit que Phaistos, l’une des grandes villes de la Grèce antique, aurait été fondée par le mythique roi Minos de Crète. Surplombant la plaine de la Messara, ce remarquable site archéologique a été découvert dans les années 1880. Comprenant les vestiges d’un palais construit à la fin de l’âge de bronze, ce site bien préservé offre un aperçu fascinant de la vie minoenne. Un autre palais occupait ce site avant d’être détruit dans un tremblement de terre et il en reste quelques vestiges.
4. La vieille ville de Rhodes
Cette citadelle médiévale au cœur de la ville de Rhodes, la capitale de l’île de Rhodes, est un « musée vivant » qui met en vedette le quartier ancien et le quartier médiéval de la ville. Les chevaliers hospitaliers ont occupé la ville à partir de 1309 et l’ont transformée en une formidable forteresse. Mais en 1522, les chevaliers furent défaits par le sultan de l’Empire ottoman, Soliman le Magnifique. La ville fortifiée comporte de remarquables édifices issus de ces deux périodes, y compris le Palais du Grand Maître, la Rue des Chevaliers, des mosquées et des hammams.
5. Le monastère Saint-Jean-le-Théologien, Patmos
C’est sur l’île de Patmos que Saint-Jean aurait écrit, en l’an 95, le Livre des révélations ou l’Apocalypse, le dernier livre du Nouveau Testament. On dit qu’il vivait la vie d’un ermite dans une grotte de l’ancienne ville d’Hora où il aurait reçu des visions apocalyptiques de Jésus-Christ qui l’obligèrent à écrire l’œuvre. La grotte de l’Apocalypse se trouve à proximité du complexe du Monastère Saint-Jean-le-Théologien, construit en son honneur en 1088. Hora, la grotte et le monastère ont été désignés sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.
6. Le monastère Néa Moni, Chios
Considéré comme l’un des plus beaux exemples de l’architecture de la Renaissance macédonienne, ce site classé patrimoine mondial de l’UNESCO est célèbre pour ses mosaïques d’or. Situé juste à l’ouest de la ville de Chios, datant du 11e siècle, le Néa Moni (qui signifie nouveau monastère) a été érigé sous les ordres de l’empereur byzantin Constantin IX le Monomaque et de l’impératrice Zoé (R. de 1042 à 1050). Selon la légende, trois moines auraient trouvé une icône miraculeuse de la Vierge Marie à l’emplacement de l’édification du monastère. Il devint un monastère influent et riche, mais il commença à décliner quand les ottomans pillèrent Chios en 1822.
7. Le Pythagoréion et l’Héraion, Samos
Le Pythagoréion, nommé d’après l’ancien philosophe Pythagore et le Sanctuaire d’Héraion, sont deux trésors de Samos. Aujourd’hui un séjour de vacances animé, le Pythagoréion était un port important dans l’Antiquité, ses fortifications servant de bastion contre les invasions. On peut y voir les vestiges de la citadelle de la ville, les bains romains, le port et un ingénieux aqueduc : le tunnel d’Eupalinos. À proximité, l’Héraion est un sanctuaire dédié au culte d’Héra, la déesse grecque de la fertilité. Son architecture est l’un des plus beaux exemples de cette période.
8. Le palais de Cnossos, Crète
Cnossos, désert depuis le Néolithique, est devenu un centre commercial puissant et politique lorsque le légendaire roi Minos y a construit son palais aux environs de 1900 av. J.-C. Le premier palais a été détruit vers 1700 av. J.-C., mais cette plaque tournante de la vie minoenne et siège de la royauté et a été rapidement reconstruit. Découvert en 1878, le second palais comprend un labyrinthe d’appartements et de locaux de travail, la cour et de nombreuses répliques de fresques (les originaux sont au Musée archéologique d’Héracleion) montrant la vie à l’âge du Bronze. Cnossos est le plus grand site minoen du monde.
9. Le temple d’Aphaïa, Égine
Nommé en l’honneur de la princesse Aphaïa qui est devenue une déesse grecque de la fertilité, on croit que ce magnifique temple a été construit autour de 480 av. J.-C. avec le butin gagné par les Grecs à la suite de leur victoire sur les Perses, lors de la bataille de Salamine. Il est situé sur le site d’un ancien temple dont les vestiges auraient été utilisés pour la construction du nouveau temple. Trônant majestueusement sur une colline couverte de pins surplombant le village touristique d’Agia Marina, ce temple est le monument le plus important du sanctuaire d’Aphaïa.
10. L’Eubée
Cette île longue et étroite, séparée de la Grèce continentale par le détroit de l’Euripe, est la deuxième plus grande île grecque. En grande partie montagneuse, l’Eubée a été habitée dès la préhistoire quand elle abritait deux cités États florissantes, Érétrie et Chalcis, située sur le site de la présente capitale, Halkida. On peut voir les vestiges d’Érétrie près de la ville moderne du même nom. L’Eubée a une longue histoire commerciale et était reconnue pour son échelle de poids et de mesures eubéenne utilisée dans toute la Grèce. L’île a été habitée par les Siciliens, les Macédoniens, les Vénitiens et les Turcs qui y ont tous laissé une part d’héritage architectural et culturel.
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