1. Le moral grâce à la marche
À en juger par les résultats d’une étude publiée en mars 2008, l’exercice quotidien apporte énergie et joie aux femmes. «De petits changements, par exemple, une marche de 10 minutes par jour, peuvent mener à de plus grands, la motivation suivant l’action», explique Timothy Church, enquêteur en chef, directeur de la recherche en médecine préventive à la Louisiana State University et auteur de Move Yourself.
Il n’est pas nécessaire de vous pousser jusqu’à la limite de vos forces : les résultats d’une étude menée à l’université de la Géorgie ont confirmé que l’exercice peu intense, y compris la balade tranquille, augmentait l’énergie de 20% et diminuait la fatigue de 65%.
2. Bonne bouffe pour les yeux
Selon les résultats d’une étude menée à l’université Tufts et publiée en octobre 2007 dans la revue The American Journal of Clinical Nutrition, une trop grande consommation d’aliments à indice glycémique élevé, par exemple des pommes de terre ou des céréales raffinées, pourrait augmenter le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMA), principale cause de cécité chez les personnes âgées.
Remplacez la pomme de terre par du brocoli ou des patates douces; une alimentation riche en antioxydants, notamment en bêta-carotène et en vitamine C, semble diminuer le risque de DMA.
3. Un bon film pour rigoler
La simple anticipation d’une bonne rigolade peut avoir pour effet d’élever les taux d’endorphines, hormones protectrices, et d’abaisser ceux des hormones du stress, fait remarquer Lee S. Berk, chercheur à la Loma Linda University. Dans l’étude qu’il a menée en avril 2008, il a observé que, chez les personnes qui anticipaient de visionner un film comique, les taux de cortisol et d’adrénaline, hormones du stress, avaient baissé respectivement de 39% et de 70%.
4. Attention aux boissons énergétiques
À l’issue d’une analyse comparative de cinq boissons populaires (Coca-Cola Classic, Diet Coke, Gatorade, Red Bull et café Frappucino de Starbuck), un chercheur de l’école de dentisterie de l’université du Tennessee en a conclu que les boissons énergétiques érodaient plus l’émail des dents que les autres. Tenez-vous en à l’eau : seuls les coureurs et les athlètes de compétition faisant de l’exercice pendant plus d’une heure ont besoin de prendre des boissons énergétiques dans le but de refaire leurs réserves d’électrolytes et de glucides.
5. On se calme…
Selon un sondage effectué en avril 2008 par la firme Angus Reid, 30% des femmes admettent s’être mises en colère plus souvent au cours de l’année que durant la précédente. La colère peut constituer un facteur de risque dans la mesure où elle fait grimper la pression artérielle et la fréquence cardiaque, et déclenche la libération des hormones du stress : cardiopathie et dépression pourraient en résulter. Pour avoir meilleure prise sur votre colère, essayez de vous distancier en esprit de la situation qui l’a déclenchée, conseille Iris Mauss, professeure adjointe au département de psychologie de l’université de Denver.
6. Dégraisser les effectifs
Selon les résultats d’une étude récente publiée dans la revue Neurology, la graisse abdominale qu’on accumule dans la quarantaine augmente le risque de souffrir de démence quand on atteint les 70 ans. Les participants les mieux dotés à cet égard, même si leur poids était normal, couraient près de trois fois plus de risques de souffrir de cette maladie que les plus dégarnis. Sans compter qu’un excès de graisse abdominale à l’âge mûr augment le risque de souffrir de diabète et de cardiopathie.
Pour couper dans le gras, diminuez votre apport calorique et augmentez votre consommation de grains entiers. Des chercheurs en nutrition de la Pennsylvania State University ont découvert que les obèses qui adoptaient cette double approche perdaient plus de graisse abdominale que ceux qui étaient aussi au régime mais consommaient des grains raffinés.
7. Renfort anti-cholestérol
Si vous pensez que votre taux de cholestérol est trop élevé, demandez à une diététiste de vous conseiller sur les moyens à prendre pour le faire baisser. Des chercheurs de l’université du Michigan ont établi qu’environ 45% des gens faisant de l’hypercholestérolémie voyaient leur taux de cholestérol LDL (le «mauvais» cholestérol) diminuer d’au moins 15% à l’issue de trois rencontres avec une diététiste étalées sur une période de huit mois.
Dathy Rhodes, chercheure en chef de l’étude et nutritionniste spécialisée dans les maladies cardiovasculaires, conseille de prendre 10 à 25 g de fibres solubles par jour, en privilégiant les aliments comme l’avoine, les légumineuses les fruits et les légumes.
8. Du yogourt pour les dents
Des chercheurs de deux universités japonaises ont découvert que les personnes qui consommaient régulièrement des aliments contenant de l’acide lactique, par exemple du yogourt, couraient moins de risque que les autres de souffrir de gingivite, affection responsable de la chute des dents chez les adultes et possiblement un précurseur de problèmes tels que la cardiopathie. On pense que les lactobacilles présentes dans ces aliments limiteraient le développement des bactéries nocives dans la bouche.
9. Le café contre le cancer de l’ovaire
Les résultats d’une étude de grande envergure menée en janvier 2008 au Brigham and Women’s Hospital et à la Harvard Medical School indiquent qu’une consommation élevée de caféine pourrait diminuer le risque de souffrir du cancer de l’ovaire, particulièrement chez les femmes ménopausées. Selon Shelley Tworoger, épidémiologiste à Harvard, cet effet pourrait s’expliquer par le fait que les enzymes qui métabolisent la caféine et les hormones de reproduction sont les mêmes. Cependant, si vous êtes enceinte, vous devriez limiter votre consommation de café ou passer au café décaféiné : selon les résultats d’une étude publiée dans le American Journal of Obstetrics & Gynecology, la consommation de plus de 200 mg de caféine par jour, soit l’équivalent d’environ deux tasses de café, multiplie par deux le risque de faire une fausse couche.
10. De l’aide pour perdre du poids
Selon un sondage mené par la firme Ipsos Reid, 80% des Canadiennes souhaiteraient perdre leurs kilos superflus et 46% disent que leur poids est cause de stress. À juste titre d’ailleurs, étant donné que l’obésité peut accroître le risque de souffrir du diabète et de cardiopathie.
Si vous craignez de reprendre le poids perdu, consultez un conseiller se spécialisant dans ce domaine. Selon les résultats d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association, les personnes qui recevaient aussi peu que 15 ou 20 minutes de counselling par mois, que ce soit en personne ou par téléphone, reprenaient moins de poids que celles qui essayaient de s’en sortir seules. Les diététistes sont particulièrement bien placés pour offrir des conseils judicieux à cet effet.