Humeur : quelle est l’influence de l’alimentation ?
Les centres de nos pensées, de nos émotions, de notre humeur, comme ceux des fonctions nerveuses et musculaires, sont situés dans le cerveau. L’alimentation influe sur la bonne marche des différents systèmes de l’organisme.
Les influences de l’alimentation sur l’humeur
Il n’est pas prouvé que les additifs alimentaires ou la malbouffe (« junk food ») aient un impact sur l’humeur ou le comportement. De nombreux parents trouvent que leurs enfants deviennent hyperactifs après avoir mangé des confiseries ou des mets très sucrés. Plusieurs études scientifiques ont montré que le sucre, au contraire, augmente la formation de sérotonine et tend donc à calmer les enfants actifs.
Parmi les aliments qui modifient l’humeur, le plus connu est la caféine, un stimulantque que l’on trouve dans le café, le thé, les colas et le chocolat. Si le café tient en éveil, trop de caféine cause palpitations, somnolence et anxiété.
Éviter l’alcool : L’alcool, autre substance très consommée qui agit sur l’humeur, est un dépresseur qui ralentit certains processus physiologiques, dont la respiration, diminuant ainsi l’apport d’oxygène au système nerveux central. L’alcool peut causer une dépression. Les personnes qui se réveillent déprimées ou de mauvaise humeur devraient en chercher l’origine dans d’éventuelles libations de la veille. De plus, l’alcool troublele sommeil, provoquant irritabilité, anxiété et baisse du tonus général.
Ne pas sauter de repas : En plus du type d’aliment ingéré, votre humeur peut dépendre du moment où vous prenez vos repas et de la quantité d’aliments que vous mangez. Consommer de petites quantités plusieurs fois pendant la journée peut maintenir votre niveau d’énergieet votre humeur constants, alors que sauterdes repas conduit à un effet négatif sur l’un et sur l’autre.
L’alimentation pour améliorer l’humeur?
Les centres de nos pensées, de nos émotions, de notre humeur, comme ceux des fonctions nerveuses et musculaires, sont situés dans le cerveau. L’alimentation influe sur la bonne marche des différents systèmes de l’organisme, mais les liens que l’on peut faire entre les aliments et l’état psychique relèvent le plus souvent d’un manque. Les carences en certaines vitamines du groupe B, par exemple, peuvent entraîner des troubles de la mémoire et des modifications mentales et émotionnelles. Grâce à la diversité des aliments dans les pays industrialisés, ces symptômes ne se rencontrent plus, aujourd’hui, que chez ceux qui ont des problèmes nutritionnels particuliers, tels les alcooliques.
Les liens positifs (aliments améliorant l’humeur) sont plus difficiles à établir. Les neurones communiquent entre eux au moyen des neurotransmetteurs. Ces éléments chimiques sont synthétisés à partir des acides aminés et d’autres composants de l’alimentation, au fur et à mesure des besoins.
Plus de tryptophane : C’est un acide aminé abondant dans les protéines animales – viande, lait et œufs – et que le cerveau utilise pour produire la sérotonine, un neurotransmetteur régulant le sommeil, la sécrétion de l’hormone hypophysaire et la perception de la douleur.Les taux cérébraux de sérotonine dépendenten partie de l’alimentation. Après un repas très protéique, peu de tryptophane parvient au cerveau à cause de la compétition d’autres acides aminés. En revanche, après un repas riche en glucides, l’insuline facilite l’absorption des acides aminés dans les muscles, ce qui entraîne le tryptophane au cerveau, où il est converti en sérotonine. La somnolence qui suit l’ingestion de sucre ou de glucides est un effet de la sérotonine.
Les aliments à privilégier et à éviter
Privilégier :
- Des petits repas et collations, bien répartis dans la journée;
- Le chocolat
Réduire :
- La caféine et l’alcool, qui peuvent causer de l’insomnie et des sentiments d’anxiété
Éviter :
- De sauter des repas
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