9 façons de mettre fin aux ravages causés par le discours intérieur négatif
Mis à jour: Sep. 04, 2023
Croire à un discours intérieur négatif peut faire des ravages sur votre confiance en soi – voici comment l’arrêter.
Comment arrêter le discours intérieur négatif
Tout le monde connaît de bonnes et de moins bonnes journées. Mais peu importe ce que vous vivez, un discours intérieur négatif ne vous aidera pas et peut même avoir des conséquences graves. Être plus aimable envers vous comporte par ailleurs certains bienfaits considérables pour la santé. Alors, arrêtez d’être dur à votre endroit et apprenez comment surmonter un discours intérieur négatif grâce à ces astuces prodiguées par des conseillers et des coachs de vie.
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Voyez-vous avec plus de réalisme
Certaines parties de votre cerveau sont câblées pour numériser les problèmes, ce qui signifie qu’elles vont s’attarder à vos faiblesses et les amplifier, explique Amy Johnson, psychologue, coach de vie et auteure de The Little Book of Big Change. Selon elle, «la chose sur laquelle votre esprit fait une fixation et qu’il voit comme une imperfection et un horrible défaut est très biaisée». Une fois que votre esprit s’ouvrira à l’idée qu’il déforme peut-être la réalité, vous pourrez laisser derrière vous les critiques et ce discours intérieur négatif.
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Concentrez-vous sur vos belles qualités
«C’est difficile d’oublier la souffrance, mais c’est facile d’oublier ce qui nous rend heureux», déclare Irina Popa-Erwin, fondatrice de The NYC Life Coach. Pour vous rappeler vos plus belles qualités, elle recommande de vous regarder dans le miroir et de vous dire trois choses que vous aimez de vous chaque jour pendant trois mois. «Au début, vous ne vous croirez probablement pas en pensant que vous ne dites ça que parce que vous vous êtes imposé ce devoir, dit-elle. Au bout des trois mois, vous allez finir par y croire en raison de la répétition des choses que vous vous dites constamment.»
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Sachez reconnaître ce qui est attribuable à votre humeur
Tout comme vous devriez vous laisser le temps de décolérer avant d’envoyer un courriel alors que vous êtes fâché, apprenez à ignorer un discours intérieur négatif et le dégoût de vous-même qu’il vous inspire lorsque vous vous sentez d’humeur généralement morose. «La perception de nos imperfections et de nos défauts a tendance à changer de jour en jour et selon notre humeur, explique la psychologue Amy Johnson. Lorsque nous sommes de mauvaise humeur, nous croyons avoir toutes sortes de problèmes alors que quand nous sommes de bonne humeur, tous ces problèmes ne semblent tout à coup plus aussi gros.» Une fois que vous aurez eu la chance de vous sentir mieux, vous constaterez probablement que les défauts que vous aviez vus auparavant ne méritent pas de s’y attarder.
Demandez-vous pourquoi vous vous en faites
Voulez-vous avoir les bras musclés pour vous-même ou parce que vous vous préoccupez de ce que les autres pensent de votre apparence? Irina Popa-Erwin dit que comprendre vos vraies valeurs ainsi que vos rêves vous aidera à vous contenter plus facilement lorsque vos petits défauts ne correspondent pas du tout aux attentes des autres (ou à ce que vous pensez qu’ils attendent). «Je dis aux gens de trouver ce qu’ils désirent. Pas en fonction de ce que la société pense ni de ce que leur cercle d’amis possède. Ce seront des standards différents.» Si votre priorité est de passer du temps en famille, ne vous en faites pas de ne pas pouvoir passer des heures au gym.
Comprenez que les critiques intérieures partent de bonnes intentions
«Ne critiquez jamais ces voix intérieures qui vous critiquent, suggère Melissa Sandfort, IFSCP, fondatrice de A Thousand Paths life coaching. On ne répare pas une injustice par une autre injustice.» Selon elle, au lieu d’être contrarié(e) par vos pensées négatives, il faut plutôt apprécier les bonnes intentions qu’elles véhiculent. Vous culpabiliser d’avoir mangé trop de biscuits est, après tout, la façon qu’a votre esprit d’essayer d’amener votre corps à être en meilleure santé. Cherchez à comprendre pourquoi vous avez ces pensées, mais ne les croyez pas lorsqu’elles vous disent que ce que vous êtes ne suffit pas.
Apprenez à accepter – et non à aimer – vos défauts
Si vous essayez de vous persuader que vous aimez vos imperfections, votre détecteur de mensonges intérieur va s’emballer. «Essayer de vous convaincre que c’est une bonne chose peut être irritant, explique Amy Johnson. Vous savez que vous essayez de vous encourager et ça tombe à plat. » Au lieu de vous forcer à voir vos faiblesses sous un angle positif, prenez un peu de recul et rappelez-vous que ces faiblesses vous semblent pires qu’elles ne le sont vraiment.
Sachez reconnaître ce qui vous fait culpabiliser
Sachez reconnaître ce qui vous fait culpabiliser, puis décidez quelles actions entreprendre pour vous améliorer, conseille Irina Popa-Erwin. La clé est de choisir des actions que vous êtes disposé(e) à faire et non des actions que vous vous sentez obligé(e) de faire. «Si vous verbalisez ce que vous êtes disposée(e) à faire, vous avez déjà un pas de fait et vous vous sentirez beaucoup mieux parce que vos progrès sont visibles.» Élaborez ensuite un plan d’action à long terme, puis vérifiez vos progrès à intervalles de quelques mois pour vous rappeler à quel point vous avez fait du chemin.
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Sachez reconnaître vos accomplissements
La présentation que vous deviez faire au travail ne s’est peut-être pas déroulée telle qu’espérée, mais ce seul échec ne vous définit pas. En vous rappelant tout ce que vous avez accompli d’autre, cette déception ne semblera plus aussi importante. «Il n’y a personne sur cette planète qui n’a pas déjà accompli quelque chose, affirme Irina Popa-Erwin. Ça peut être de dire bonjour ou de sourire à quelqu’un, d’aider un ami dans le besoin ou encore d’écouter quelqu’un.» Selon elle, vous remémorer souvent ces petites victoires peut changer votre état d’esprit et vous aider à voir le bon côté de vos échecs.
Détachez-vous de vos vulnérabilités
Critiquer vos défauts en utilisant un discours intérieur négatif est habituellement un moyen d’autodéfense. Les expériences douloureuses du passé vous rendant vulnérable, votre esprit essaie d’éviter que la honte, la colère ou le manque de contrôle ne se reproduisent en vous critiquant lorsque vous refaites les mêmes erreurs. Mais souvent le défaut n’est vraiment pas aussi gros que ce que votre esprit vous laisse croire, explique Melissa Sandfort. Découvrir la raison pour laquelle vous avez commencé à détester ces faiblesses peut remettre les choses en perspective. «Connectez-vous à vos vulnérabilités et soyez témoin de la douleur qu’elles peuvent entraîner; vous pourrez ensuite vous en détacher et vous montrer moins vulnérable que par le passé», dit-elle. Une fois que vous aurez accepté ce passé, votre esprit n’aura plus à travailler aussi dur pour vous protéger d’une récidive et vous réagirez moins fortement. Une thérapie pourra grandement vous aider à travers ce processus.
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