Mythe n° 1 : c’est une affaire de garçon
Réalité: Les garçons dyslexiques sont plus souvent diagnostiqués à l’école, selon Bob Cunningham, un enseignant qui est aussi un évaluateur, un administrateur de l’école et un conseiller sur les questions d’apprentissage et d’attention pour Understood.org. Pourtant, la dyslexie affecte les deux sexes en nombre presque égal. Alors, qu’est-ce qui explique cette différence? Les chercheurs ont constaté, qu’à l’école, les filles ont tendance se débrouiller à travers les défis tandis que les garçons deviennent plus turbulents. Les problèmes de comportement des garçons attirent davantage l’attention de l’enseignant.
Mythe n° 2 : la dyslexie est 100 % héréditaire
Réalité : Autant la génétique que les différences dans le cerveau jouent un rôle dans la dyslexie. Des recherches suggèrent que 40 % des frères et sœurs, des enfants ou des parents d’une personne dyslexiques le seront aussi. Mais, des analyses d’imagerie cérébrale ont également montré des différences dans la structure et la fonction du cerveau chez les personnes atteintes de dyslexie par rapport à celles ne le sont pas.
Mythe n° 3 : les personnes dyslexiques lisent à l’envers
Réalité : La dyslexie rend difficiles la compréhension et le décorticage des mots. Les symptômes de la dyslexie incluent le « saut » de certaines lettres, toutefois mélanger des lettres n’est pas toujours un signe de dyslexie. (Les jeunes enfants qui ne souffrent pas de dyslexie le font souvent aussi.) Beaucoup d’enfants qui ont du mal à lire et à apprendre sont parfois diagnostiqués, à tort, avec un TDAH.
Mythe n° 4 : inverser les lettres est un signe définitif de dyslexie
Réalité : Juste parce qu’un enfant se mélange en écrivant, ne signifie pas qu’il est dyslexique. Certains enfants atteints de dyslexie ont des problèmes avec l’écrit, mais beaucoup n’en ont pas. La majorité des enfants qui inversent des lettres n’ont aucun problème d’apprentissage ou d’attention. Il n’y a pas nécessairement un problème sous-jacent qui entraîne ces erreurs. Un enfant peut renverser certaines lettres parce qu’il a une mauvaise mémoire pour se rappeler comment les former.
Mythe n° 5 : la dyslexie affecte uniquement la lecture
Réalité : l’écriture, l’orthographe, la parole et la socialisation sont autant d’aptitudes qui peuvent être affectées par la dyslexie. Parce que la dyslexie est une condition complexe, qui concerne le cerveau, elle peut affecter de différentes façons chaque personne.
Mythe n° 6 : les personnes dyslexiques auraient seulement à travailler plus fort
Réalité : Parce que le cerveau fonctionne différemment chez les personnes touchées par la dyslexie, certaines méthodes d’apprentissage ne fonctionnent tout simplement pas pour eux. Des études ont montré les avantages du tutorat hautement structuré pour certaines personnes dyslexiques. Ces méthodes engloberaient toutes les voies d’apprentissage dans le cerveau, y compris la vue, le son et le toucher.
Mythe n° 7 : la dyslexie est un signe d’un faible QI
Réalité : La dyslexie n’est pas un signe d’une intelligence en dessous de la moyenne. Elle touche les enfants de toutes origines et de tous les niveaux d’intelligence. Être dyslexique ne signifie certainement pas que votre enfant n’est pas intelligent. Il est important de ne jamais dire que c’est le cas!
Mythe n° 8 : les étudiants dyslexiques ne peuvent pas bien réussir à l’école
Réalité : Avec de bonnes stratégies d’enseignement adaptées aux personnes dyslexiques et un soutien scolaire adéquat, de nombreux enfants poursuivent leurs études jusqu’à l’université! Et beaucoup en viennent même à aimer la lecture!
Mythe n° 9 : les enfants dyslexiques n’excelleront jamais dans leur carrière.
Réalité : Beaucoup de politiciens célèbres, d’animateurs populaires, de médaillés olympiens et bien d’autres adultes prospères sont dyslexiques. Pensez à Octavia Spencer, Anderson Cooper, Cher, Michelle Carter et Steven Spielberg, entre autres.
Mythe n° 10 : la dyslexie se guérit.
Réalité : La dyslexie est un trouble d’apprentissage dont l’origine est neurologique et elle amènera un lot de défis tout au long de la vie de la personne qui en souffre. Mais une intervention précoce, des ajustements et du support en classe pourraient avoir un impact significatif et positif sur la capacité d’apprentissage et le développement de la lecture de même que sur les résultats scolaires. Et voici un fait qu’on doit répéter : les parents sont la source « numéro un » de soutien auprès de leur enfant dyslexique. En travaillant de concert avec l’école et en travaillant pour améliorer les compétences en lecture, les familles ont un réel pouvoir de donner aux enfants dyslexiques les outils et la motivation nécessaires pour réussir à l’école et dans la vie.
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Tiré de Rd.com: Everything You Thought You Knew About Dyslexia Is Probably Wrong