Monopoliser le porte-bagages
À l’instant où les passagers mettent le pied dans l’avion, chacun lance des regards nerveux vers le porte-bagages au-dessus de son siège en espérant qu’il aura assez de place pour y ranger son bagage à main.
Faites preuve de courtoisie quant à l’espace que vous prenez. «N’occupez pas tout l’espace avec des choses que vous pourriez ranger sous le siège devant vous, conseille Robert Feinberg, expert de vol chez Scott’s Cheap Flights. Et ne placez pas votre bagage n’importe comment (surtout pas à l’horizontale) de sorte que personne d’autre ne puisse utiliser le porte-bagages.» Évitez ces erreurs (à ne jamais commettre) à l’aéroport.
Rouler son bagage à main
Kate Sullivan, directrice de la création chez Secret Fares, affirme que les passagers polis ne roulent pas leur bagage à main dans le couloir. «Oui, votre bagage à main est plein à craquer pour éviter de payer des frais d’enregistrement et, oui, c’est beaucoup plus facile de le rouler que de le porter, dit-elle. Mais vous le contrôlez beaucoup moins bien de cette façon et vous finirez probablement par buter contre les passagers qui essaient de s’installer à leur place.»
Aussi, le rouler prend un peu plus de temps. Elle recommande de tenir votre bagage à main près de vous et de côté pour qu’il prenne le moins de place possible jusqu’à ce que vous atteigniez votre siège. De plus, ce sera alors plus facile de le soulever pour le mettre dans le porte-bagages. Si jamais cela vous arrive, voici les étapes à suivre en cas de perte de bagages.
Obstruer les couloirs
Tous les passagers à bord s’accordent à dire que plus vite l’avion décollera, mieux ce sera. Rendez-vous donc rapidement à votre siège et ne retardez pas les gens derrière vous en fouillant dans votre bagage à main. «Il y a une centaine de personnes derrière qui essaient de se rendre à leur place, mais qui sont bloquées parce que vous avez oublié de prendre vos écouteurs dans votre bagage avant de monter à bord», résume Robert Feinberg. Que font les gens polis? «Entrez rapidement dans votre rangée et vous pourrez alors commencer à remplir la pochette du dossier du siège devant vous, à ranger votre manteau, votre tablette, votre bagage à main comme il vous plaira, suggère Kate Sullivan. Les autres passagers peuvent ainsi se rendre facilement à leur siège pendant que vous vous installez sans causer de refoulement jusqu’à la porte de l’avion.»
Prenez conscience des conséquences d’un voyage en avion sur votre organisme.
Choisir le mauvais siège
Vous devez d’abord connaître vos propres habitudes de vol. Vous avez peut-être de la difficulté à vous imaginer à bord d’un avion alors que vous ne faites que cliquer sur un plan de cabine en ligne et que vous devez décider quel siège vous conviendra le mieux. «Par exemple, si vous ne vous levez pas souvent durant un long vol, prenez un siège côté hublot, suggère Robert Feinberg. Si vous vous levez fréquemment, privilégiez le siège côté couloir.»
Cela rendra l’expérience de vol plus agréable pour ceux assis à côté de vous – et pour vous également. Qui veut accrocher les genoux de deux personnes en quittant son siège près du hublot, s’il est porté à se lever plusieurs fois durant le vol? Renseignez-vous sur les choses à ne jamais faire dans un avion.
Incliner le siège sans raison
Oui, dormir en avion est un défi, et il peut être tentant d’incliner votre siège pendant le vol pour maximiser vos chances de faire un petit somme (et de rendre ainsi le vol plus relaxant). Mais la personne assise derrière vous, elle, ne relaxera pas. «Si vous tenez absolument à incliner votre siège, ce n’est pas pour vous asseoir bien droit, insiste Robert Feinberg.
Assurez-vous de vraiment utiliser la position inclinée plutôt que de laisser votre siège dans cette position sans raison.» Et redressez votre siège pendant les repas pour que chacun ait assez de place pour manger.
Importuner les agents de bord
«Les agents de bord ne sont pas à votre service, ils sont là pour assurer votre sécurité», indique Robert Feinberg. C’est aussi simple que cela. Ne soyez pas impoli envers les agents. Comme ils ont des dizaines, voire des centaines de passagers à s’occuper, ne vous attendez pas à ce qu’ils soient à votre entière disposition. Vous serez surpris par ces 7 dispositifs étonnants que vous trouverez à bord des avions.
Monopoliser la toilette
Honnêtement, pourquoi voudriez-vous rester dans la toilette d’un avion plus longtemps que nécessaire? Pourtant, certaines personnes le font. Faites ce que vous avez à faire, mais pensez aux autres passagers et ne vous éternisez pas au petit coin.
Prendre les accoudoirs
Si vous êtes assis sur le siège du milieu, vous pouvez prendre les accoudoirs. Selon Robert Feinberg, il existe une règle tacite voulant que la personne occupant ce siège puisse utiliser les accoudoirs de chaque côté. Le passager du milieu n’ayant pas beaucoup d’avantages, il est poli de lui laisser l’usage des accoudoirs.
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Monopoliser le store du hublot
Il n’y a qu’un hublot par rangée pour trois personnes et, contrairement aux accoudoirs, son usage n’appartient à personne en particulier. Si vous occupez le siège côté hublot, «la politesse est de demander à vos compagnons leur préférence concernant le store, explique Kate Sullivan. Certains aiment voler en pleine lumière, d’autres préfèrent la pénombre… Pensez demander à vos voisins s’ils préfèrent que le store soit levé, baissé ou partiellement fermé.»
En outre, Robert Feinberg croit que si vous occupez le siège côté hublot, la politesse est de le lever lors de la descente. «Tout le monde aime voir le paysage», dit-il. Si vos voisins reluquent vers le hublot ou tendent le cou pour essayer de voir par celui d’une autre rangée, vous pouvez en conclure qu’ils veulent voir à l’extérieur.
Sortir avant tout le monde (à moins d’avoir une correspondance)
Naturellement, si vous avez une correspondance à prendre – particulièrement si le vol actuel est parti en retard –, vous avez le droit d’essayer de sortir rapidement aussi longtemps que vous ne faites pas tomber les passagers comme des quilles.
Normalement, quand l’avion atterrit et que les portes s’ouvrent, ce n’est pas la mêlée générale. «Il y a un protocole établi indiquant que l’on doit attendre que les passagers de la rangée d’en avant sortent avant que les rangées subséquentes ne se vident», conclut Robert Feinberg.
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