Pour contrer le blues du dimanche, faites des activités que vous appréciez
Vous souffrez de la phobie du lundi? Le dimanche, prenez un long bain chaud. En soirée, partagez le repas avec des amis que vous aimez, parlez au téléphone pendant 30 minutes avec quelqu’un qui vous fait rire… Le secret, c’est tout simplement d’agrémenter le dimanche d’activités que vous aimez afin de mieux pouvoir vous prémunir contre le blues du dimanche.
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Dites adieu au blues du dimanche en cessant de vous juger
Plutôt que de vous en vouloir parce que vous avez passé votre dimanche en pyjama à défaut d’avoir escaladé le Kilimanjaro, acceptez les choses telles qu’elles sont. Pour mieux vous protéger du stress lié au retour au boulot, rappelez-vous aussi que la vie n’est pas un long fleuve tranquille et qu’elle est faite de changements de rythme. Il est tout à fait sain de ralentir la cadence de temps à autre! Éliminez de votre vie ces 25 sources de stress inutiles.
Bougez, marchez (ou courez!) pour vous protéger de la phobie du lundi
Selon Julie Ménard, l’activité physique comme la marche ou la course est une excellente façon de combattre le blues du dimanche. En effet, si vous vous entraînez, vous serez moins anxieux, moins fatigué et moins déprimé, et vous éprouverez beaucoup plus de sentiments positifs à la fin de la journée. Voici comment une heure d’exercice physique peut prévenir la dépression.
Prenez de petites pauses et respirez profondément
Chaque fois que vous prendrez de grandes respirations, vous vous sentirez un peu mieux et diminuerez votre niveau d’anxiété lié au retour au travail, puisque vous ralentirez votre rythme cardiaque.
Combattre le blues du dimanche en voyant le verre à moitié plein
Entraînez-vous à voir les choses de manière positive. Plutôt que de penser à ce qui va mal, représentez-vous ce qui va bien. Par exemple, si vous avez une relation tendue avec un de vos collègues, dites-vous qu’il y a peut-être une foule d’autres de vos coéquipiers qui apprécient votre compagnie.
Réduisez vos attentes pour vous protéger de la phobie du lundi
Vous souhaitez voir vos amis, faire du sport, avoir une vie professionnelle remplie, une maison bien rangée et une vie amoureuse palpitante? Il est peut-être temps de vous demander s’il est possible de tout faire… Pourquoi ne pas déterminer simplement une seule chose dont vous avez vraiment envie durant le week-end? Suivez nos 23 conseils pour passer un week-end réparateur.
Combattez le blues du dimanche en acceptant qu’une journée n’est faite de seulement 24 heures
De ce total, vous consacrez généralement 7 ou 8 heures au sommeil, 1 ou 2 heures aux repas, 1 heure pour vous préparer et 1 heure aux tâches domestiques. Ça ne sert à rien de planifier 36 heures d’activités, quand il ne vous en reste que 12…
Ces 16 astuces empruntées aux experts du ménage vont vous faire gagner du temps lors de vos tâches domestiques.
Contrez la phobie du lundi en commençant la semaine sur une note positive
Commencez votre réunion du lundi en racontant vos bons coups ou racontez une chose positive que vous avez faite durant le week-end. Le plaisir que vous ressentirez en échangeant avec vos collègues vous fera oublier plus facilement l’anxiété liée à votre retour au travail.
Profitez de tous les jours de la semaine
Les gens heureux n’attendent pas le samedi et le dimanche pour faire des activités qu’ils aiment: ils entretiennent leur bonheur tous les jours de la semaine. C’est pourquoi il est important de vous réserver des moments, quel que soit le jour.
Le blues du dimanche pourrait aussi vous aider à vous poser les bonnes (et vraies) questions
Plutôt que de voir votre blues comme votre ennemi, considérez-le comme un signal. Prenez du recul et demandez-vous ce que votre angoisse et votre anxiété signifient réellement. Avez-vous besoin de dormir davantage ? « Est-ce que vous en faites trop durant la semaine ? C’est le temps de vous écouter et, qui sait, peut-être de ralentir la cadence… Assurez-vous de connaitre ces 9 signes révélateurs de troubles de l’anxiété.
Comment expliquer le syndrome du dimanche?
Blues du dimanche soir, syndrome du dimanche, chaos ou phobie du lundi matin… Il existe plusieurs façons de nommer la déprime, l’anxiété ou l’angoisse — dont l’intensité variera selon chacun — qui envahit plusieurs personnes en début de soirée le dimanche.
Ce sentiment n’en demeure pas moins contesté au sein de la communauté scientifique : certaines hypothèses le reprennent, tandis que d’autres pas.
«Même si ce n’est pas un phénomène clinique, il s’agit d’un état d’âme généralisé chez beaucoup de gens à une heure de pointe, qu’on pourrait comparer à un changement de saison», explique le psychologue clinicien et organisationnel Ghaist Touma, qui l’a observé à maintes reprises dans son cabinet. Selon un sondage effectué en 2015 par le site d’offres d’emploi Monster, 73% des salariés américains affirment ressentir un blues le dimanche. Ailleurs dans le monde, la proportion serait de 45%! Comment se fait-il qu’autant de gens éprouvent un bref sentiment de dépression le dimanche?
Deux théories pour expliquer la phobie du lundi
Il existe deux grandes explications. Selon la première, c’est que certaines personnes vivent une forme de deuil de leur week-end. «Ils ne veulent pas qu’il se termine et ressentent alors une petite tristesse à l’idée de sortir du cocon harmonieux du dimanche ou du samedi», indique Brigitte Durruty, comportementaliste neuro-cognitive qui a publié l’ouvrage intitulé Vivement Lundi!
La deuxième explication du blues du dimanche — et sans aucun doute la plus sérieuse — estime qu’on angoisse alors à l’idée de retourner au travail. On redoute la semaine à venir. «Plusieurs craignent l’ampleur de la tâche qu’ils devront réaliser, mais aussi le fait qu’ils n’auront pas nécessairement toutes les ressources pour y faire face», explique Julie Ménard, enseignante et chercheuse à l’Université du Québec à Montréal et psychologue du travail.
Intriguée par cette forme d’anxiété d’anticipation, la scientifique a d’ailleurs participé à une étude en collaboration avec la City University de Londres, au Royaume-Uni. Même si elle n’a pas encore été publiée, l’étude a permis de montrer que les employés de bureau étaient significativement plus anxieux et plus fatigués le lundi que les autres jours de la semaine. Sans parler qu’ils se sentaient plus déprimés. Essayez ces 13 façons de retrouver votre énergie au travail.
On pourrait croire que le blues du dimanche en dit long sur l’amour qu’éprouvent certains employés pour leur travail. Pourtant, il n’en est rien. « Tout le monde peut avoir le blues à un moment ou autre ; cela ne reflète pas nécessairement l’appréciation de notre emploi », indique Julie Ménard.
Ses recherches ont effectivement permis de découvrir que différents facteurs personnels viennent amplifier la difficulté à récupérer pendant les week-ends. D’une part, elle note la tendance générale qu’ont certains individus à se représenter les choses à faire de façon négative (qu’on appelle « névrotisme » ou « affectivité négative »). D’autre part, elle relève a tendance à douter d’eux et de leurs actions (que les psychologues appellent aussi « perfectionnisme autocritique »). Voici comment le perfectionnisme peut mener au suicide.
Ghaist Touma souligne que cette anxiété peut avoir des fondements bien réels, mais qu’elle peut aussi être le fruit de l’imagination. « Certains individus ont l’impression que tout le monde a de mauvaises intentions à leur égard ! explique-t-il. Heureusement, ils se rendent souvent compte le lundi matin que personne au bureau ne veut les rejeter et que, au contraire, tout le monde les aime bien. »
Aux dires de l’expert, l’anxiété du dimanche se dissipe effectivement le lundi dans la grande majorité des cas. « Aussitôt que les gens reprennent leur routine et qu’ils ont une idée de ce qui les attend durant la semaine, ils se sentent soulagés. Ils ont besoin de faire face au réel du lundi pour pouvoir confirmer ou infirmer le sentiment d’impasse dans lequel ils étaient plongés depuis la veille. »
Julie Ménard rappelle cependant que, pour l’instant, l’impression que l’anxiété se termine le lundi demeure hypothétique, puisqu’il n’existe pas de réelles données à ce sujet. « Pour ce faire, il faudrait suivre des travailleurs à intervalles réguliers à partir du samedi jusqu’au mardi. Or, cela n’a jamais été fait, précise-t-elle. Fort est à parier que tous ne le vivent pas de la même façon et qu’il sera important de mieux documenter le phénomène ! »
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