Manger de la malbouffe
Un bon hot dog ou un sac de croustilles mangé sur le pouce peut à l’occasion faire une bonne collation, mais l’excès d’aliments transformés pourrait sérieusement vous saper le moral. En 2013, une analyse des recherches sur l’alimentation et la dépression publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition a révélé que plus l’alimentation est saine, plus le risque de dépression est faible. Des recherches antérieures suggèrent que les personnes qui consomment le plus d’aliments transformés présentent un risque plus élevé de dépression. À noter que ce type d’études ne fait qu’établir un lien entre une mauvaise alimentation et une baisse de moral, mais ne prouve pas que l’une est à l’origine de l’autre. Toutefois, une alimentation saine – définie dans la première étude comme une consommation élevée de fruits, de légumes, de poisson et de céréales – n’est pas une mauvaise idée pour de nombreuses raisons.
Voici ce que ces 12 rages alimentaires courantes révèlent sur votre santé…
Être seul trop souvent
Être seul de temps en temps et apprécier cette solitude peut être bénéfique pour la santé mentale. Cela peut améliorer la concentration et vous aider à résoudre des problèmes. Toutefois, passer trop de temps en solitaire peut inverser ces effets bénéfiques et augmenter le risque de dépression, souligne Susan Heitler, PhD, psychologue clinicienne et auteure de Prescriptions Without Pills.
Créer de solides amitiés et entretenir de bonnes relations est l’une des meilleures stratégies contre la dépression. «Nous partageons des sourires et des éclats de rire», dit-elle. Chaque échange avec les autres est autant d’occasions d’avoir des émotions positives. »
Saviez-vous que ressentir de l’isolement social pourrait entraîner une mort prématurée?
Faire du multitâche sur les écrans
Entre les téléphones intelligents, les ordinateurs portables et les services de diffusion en ligne, il devient facile partager son attention entre plusieurs ces appareils simultanément. On estime même que le temps que vous passez en mode multitâche sur vos appareils électroniques a doublé au cours de la dernière décennie. Vous avez peut-être pris l’habitude de consulter votre téléphone tout en regardant Netflix, mais la recherche montre que cette surconsommation de médias peut être mauvaise pour votre cerveau.
Une étude de 2013 de l’Université du Michigan et portant sur 318 personnes a établi que les adeptes du multitâche média affichaient plus souvent des symptômes de dépression et d’anxiété sociale. Pour combattre cela, efforcez-vous de n’utiliser qu’un appareil à la fois, et de limiter le temps global que vous passez devant un écran.
Fréquenter des gens négatifs
Les commentaires négatifs et critiques venant d’amis, de votre patron ou de proches risquent de faire bien plus que de vous donner simplement le cafard. En fait, vous entourer de gens négatifs peut vraiment accroître votre tendance à la déprime. «Personne n’aime se faire parler rudement, observe la Dre Susan Heitler. Être avec quelqu’un qui diffuse cette énergie négative est problématique. Ça peut vraiment vous démoraliser.»
Cherchez plutôt à être en relation avec des personnes qui renforceront positivement vos actions au lieu de vous critiquer sans cesse. Vous verrez ainsi sans doute la vie de manière plus positive et réduirez vos risques de sombrer dans la dépression.
Passer trop de temps en ville
Vivre en ville peut avoir un tas d’avantages – bons restos, transports en commun, vie nocturne endiablée –, mais passer trop de temps dans un contexte urbain peut aussi affecter votre humeur. Selon une étude de 2011 de l’Institut central de santé mentale de l’Université de Heidelberg, en Allemagne, vivre dans une grande ville est lié à un niveau plus élevé de stress et de maladie mentale – surtout la dépression. Éliminez de votre quotidien ces sources de stress inutiles.
Pour les citadins qui voudraient échapper aux mauvais effets de la ville, une brève sortie dans les parcs ou une virée à la campagne permettront de prendre un bain de nature et de vous accorder une pause loin de la frénésie citadine. S’il vous est impossible de sortir de la ville de temps en temps, la Dre Heitler suggère de garder quelques plantes en pots dans votre espace de vie pour rendre l’atmosphère plus relaxante. «Les plantes et les éléments naturels propagent une sorte d’énergie positive», dit-elle.
Se coucher tard
Une étude publiée en 2014 dans le journal Cognitive Therapy and Research a démontré que l’esprit des gens qui se couchent tard est traversé par un plus grand nombre de pensées négatives durant la journée, ce qui est lié à la dépression. À l’inverse, ceux qui se couchaient tôt avaient moins d’idées noires.
L’heure de coucher idéale pour tirer le maximum de votre humeur varie d’une personne à l’autre et dépend en grande partie de votre âge. Impossible de vous endormir plus tôt? Établissez ce rituel du coucher pour de meilleures nuits.
Ne pas être assez actif
Trop de temps passé collé à l’écran de la télé pourrait avoir de fâcheuses conséquences sur votre santé mentale. Comme l’explique la Dre Heitler, s’occuper le corps et l’esprit en faisant de l’exercice ou en accomplissant des projets importants améliore votre humeur et réduit votre risque de dépression. Quand vous êtes physiquement actif, votre cerveau libère des substances chimiques naturelles telles que les endorphines et les endocannabinoïdes, qui procurent une sensation de bien-être et peuvent soulager les pensées dépressives.
D’un autre côté, se dépenser mentalement améliore votre humeur d’une manière légèrement différente. «Les gens ont besoin de projets qui donnent du sens à leur vie afin de se sentir bien, dit la psychologue. Ne se sentir engagé dans rien vous rend vulnérable à la dépression.» Avoir un projet ou une passion, que ce soit en faisant du bénévolat ou en se fixant un objectif à long terme, vous permet de vous enthousiasmer pour quelque chose, ce qui vous met de meilleure humeur.
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