8 maladies silencieuses que vous pourriez avoir

Les maladies les plus effrayantes sont celles qui ne présentent pas de symptômes. Protégez-vous en prenant conscience des facteurs de risque et en modifiant dès maintenant votre style de vie.

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Les infections qui causent le cancer

Les infections qui causent le cancer

Des chercheurs ont découvert que les infections produites par des virus, des bactéries ou des parasites peuvent déclencher certains cancers. Insidieuses et asymptomatiques, ces infections couvent tranquillement et engendrent des changements cellulaires pouvant provoquer des tumeurs malignes.

«À l’échelle mondiale, 21 % des cancers sont liés à une infection», affirme le docteur Zur Hausen, du Centre allemand de recherches sur le cancer. C’est lui qui a découvert le lien entre le virus du papillome humain (VPH) et le cancer du col utérin.

Les cancers les plus susceptibles d’être déclenchés par une infection sont ceux du col de l’utérus, de l’estomac et du foie.

L’exposition à la trichomonase est une infection fréquente, sexuellement transmissible, qui peut tripler le risque qu’un homme développe une forme particulièrement agressive et mortelle du cancer de la prostate. Causée par un parasite (le trichomonas vaginalis), l’infection est asymptomatique chez la femme. Elle ne provoque que rarement des symptômes chez l’homme.

Une étude effectuée en 1975 a démontré que le cancer du foie avait atteint presque exclusivement des personnes infectées par l’hépatite B, dont la majorité d’entre elles étaient porteuses, sans symptômes d’autres maladies du foie.

Passez un test (et suivez un traitement) pour l’une de ces infections ou évitez-les en ayant des relations sexuelles protégées.

Apprenez-en plus sur les infections qui causent le cancer.

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L'ostéoporose

L’ostéoporose

Surnommée la «maladie silencieuse» parce qu’elle vole la force de votre squelette, l’ostéoporose présente peu de symptômes, jusqu’à ce que, tout à coup, vous vous cassiez un os.

Au moment où vous serez diagnostiquée, vos os auront déjà perdu une densité importante, ce qui les aura rendus fragiles et faciles à casser, souvent spontanément ou à la suite d’un banal accident.

La perte osseuse est principalement une diminution du calcium minéral. Elle touche davantage les femmes que les hommes, car une hormone, l’œstrogène, joue un rôle crucial dans la capacité du corps de la femme d’utiliser le calcium alimentaire pour régénérer ses os. Lorsque vous approchez de la ménopause ou que vous vivez cette période, la diminution de la production d’œstrogène de votre corps prive vos os du calcium dont ils ont besoin. Environ 20 % à 30 % de la perte osseuse chez les femmes se produit dans les cinq premières années suivant la ménopause. L’ostéopénie se développe souvent pendant cette période critique. Sans traitement, cette maladie d’amincissement des os peut conduire à l’ostéoporose.

Assurez-vous d’absorber suffisamment de calcium, de faire des exercices de renforcement, de limiter votre consommation d’alcool et de caféine et de ne pas fumer.

 

Apprenez-en plus sur l’ostéoporose.

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Le taux élevé de cholestérol

Le taux élevé de cholestérol

Le risque d’un taux élevé de cholestérol augmente avec l’âge, bien que l’œstrogène contribue à le contrer jusqu’à la ménopause. D’autres facteurs de risque sont le diabète, l’hypothyroïdie ou des antécédents familiaux. Même si un taux élevé de cholestérol ne présente aucun symptôme réel, il représente une cause majeure de maladies coronariennes.

 

Pour réduire le risque d’avoir un taux élevé de cholestérol, faites de simples changements alimentaires, comme couper votre apport en gras saturés. Limitez la consommation de viande rouge, cessez de manger des aliments transformés et diminuez la consommation de fromage à une à deux fois par semaine. Introduisez dans votre alimentation des sources de matières grasses saines, comme les noix et les grains. Faites aussi beaucoup d’exercices.

 

Apprenez-en plus sur le taux élevé de cholestérol.

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Le prédiabète

Le prédiabète

On croit que près de six millions de Canadiens pourraient avoir un prédiabete. Le problème, c’est que plusieurs d’entre eux ne le savent pas. Le prédiabète ne présente souvent aucun symptôme. Pourtant, si ces gens ne prennent pas de mesures pour contrôler leur glycémie maintenant, un diagnostic de diabète dans les années à venir est hautement probable.

Faire régulièrement de l’exercice, perdre du poids, changer les habitudes malsaines, dormir suffisamment et tester régulièrement sa glycémie sont autant d’actions qui peuvent toutes contribuer à prévenir, éviter et traiter le prédiabète avant qu’il ne se transforme en diabète.

Apprenez ce qui se produit quand le prédiabète se transforme en diabète.

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Le cancer de l'ovaire

Le cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est difficile à détecter, car il n’y a pas de symptômes précoces et les signes tardifs sont vagues et peuvent être assimilés à des troubles courants. Dans près de 70 % des cas, le cancer de l’ovaire n’est pas diagnostiqué jusqu’à ce qu’il se soit propagé à d’autres parties du corps. À ce stade, les taux de survie sont entre 20 et 25 %. Les femmes qui sont traitées avant que le cancer ne se propage ont une espérance de guérison de 85 à 90 %.

L’âge moyen d’une patiente atteinte d’un cancer de l’ovaire est de 61 ans. Le risque augmente avec l’âge. Si vous avez une proche parente atteinte d’un cancer de l’ovaire, votre risque peut presque tripler. Si vous avez eu un cancer du sein, vous êtes plus vulnérable au cancer de l’ovaire. Vous êtes plus à risque si vous êtes d’origine européenne ou juive occidentale et vous avez également des antécédents familiaux de cancer du sein.

Vous pouvez réduire votre risque en évitant un traitement hormonal substitutif après la ménopause. Avoir des enfants diminue également le risque. Chaque fois qu’une femme porte un enfant, son risque diminue de 10 %. L’allaitement maternel offre aussi une protection.

Lisez-en davantage sur le cancer de l’ovaire.

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La chlamydia

La chlamydia

La chlamydia est l’une des maladies transmissibles sexuellement les plus courantes. Elle ne présente souvent aucun symptôme, mais elle peut causer l’infertilité. Les femmes peuvent éprouver de l’inconfort pelvien durant les rapports sexuels et des saignements entre les règles. On la traite avec des antibiotiques.

Avec de nouveaux partenaires, protégez-vous pour assurer votre sécurité.

Lisez-en davantage sur les maladies transmises sexuellement.

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Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate

«Le cancer de la prostate est un tueur silencieux», confirme le docteur Pierre Karakiewicz, un oncologue en urologie au Centre de santé de l’Université de Montréal.

Le cancer précoce de la prostate ne présente aucun symptôme et les signes ultérieurs, comme la difficulté d’uriner et des douleurs pendant l’orgasme, sont également associés aux changements non cancéreux communs de la prostate avec l’âge. Donc, la meilleure défense contre le cancer de la prostate est le dépistage.

Une alimentation riche en légumes et pauvre en gras saturés peut ralentir la progression du cancer de la prostate. C’est ce qu’a trouvé la chercheuse Susan Berkow, de la George Mason University à Fairfax, en Virginie, dans une étude effectuée en 2007, portant sur 17 études nutritionnelles. «Nous avons conclu qu’une alimentation à base de plantes est certainement un choix prudent», explique madame Berkow. Les meilleurs aliments: des légumes du genre Brassica comme le brocoli, le chou-fleur, le chou et les choux de Bruxelles. Le sélénium, qui abonde dans les grains entiers, les fruits de mer, les tomates et les noix, peut aussi nous protéger contre le cancer de la prostate.

Comment peut-il réduire son risque de cancer de la prostate.

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La maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson

Les symptômes de la maladie de Parkinson sont si subtils et se développent si lentement que cela prend en général de 5 à 10 ans avant de savoir que vous avez un problème. Même dans ce cas, la maladie peut presque toujours être gérée, souvent pendant des décennies, avec des médicaments spécialisés et de bons soins autoadministrés.

Parce que la maladie de Parkinson affecte le mouvement des muscles, il est important de rester aussi fort et en forme que possible. L’exercice régulier est essentiel. Cela améliore votre mobilité, votre équilibre, l’amplitude des mouvements et permet de maintenir votre force. Toute activité physique, comme des étirements, de la marche, de la natation, ou même des poids et haltères vous aidera à mieux bouger et pourrait améliorer votre endurance.

Lisez-en davantage sur la maladie de Parkinson.

 

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