Vous avez mélangé l’alcool avec un soda hypocalorique
Selon une étude de faible envergure publiée récemment dans la revue Alcoholism : Clinical and Experimental Research, les boissons alcoolisées comprenant du soda hypocalorique élèvent plus rapidement le taux sanguin d’alcool que celles qui renferment du soda ordinaire. Au cours de deux séances différentes, les participants de l’étude ont avalé l’équivalent de trois ou quatre boissons alcoolisées dans une courte période de temps. La consommation de vodka mélangée à du soda ordinaire a fait monter leur taux sanguin d’alcool à 0,077, soit juste sous la limite légale des 0,08. Par contre, dans le cas de la vodka mélangée à du soda hypocalorique, ce taux a été porté à 0,091. Les perceptions des sujets étaient également altérées : suite à la consommation de la boisson avec soda hypocalorique, leurs résultats aux tests sur ordinateur étaient statistiquement moins bons que suite à celle de la boisson avec soda ordinaire, même s’ils n’ont rapporté aucun changement notable dans leur état ou leur performance.
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Votre verre n’était pas cylindrique
La forme du verre peut permettre une plus ou moins bonne maîtrise de sa consommation. Lors d’une étude menée l’an dernier, des chercheurs de l’université de Bristol ont observé que les sujets buvaient deux fois plus lentement quand leur verre était droit que quand il avait la forme d’une flûte. Selon Science Daily, ces résultats donnent à penser qu’il pourrait être plus difficile de savoir si on a bu plus ou moins que la moitié du contenu de son verre quand ce dernier est de forme inégale.
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Vous aimiez tout particulièrement la saveur de l’alcool
Selon une entrevue accordée à HealthDay News par Scott Krakower, médecin et directeur médical du Mineola Community Treatment Center, la saveur peut influer sur le comportement. Quand on a envie de boire, il suffit de goûter à une boisson pour activer le système de récompense du cerveau et déclencher le désir d’en prendre plus. Dans une étude menée récemment à l’école de médecine de l’université de l’Indiana, des chercheurs ont donné à un groupe d’hommes 13 ml de bière à faible teneur en alcool, leur boisson préférée. Parce qu’ils en aimaient la saveur, ils ont rapporté éprouver plus de plaisir à boire que quand ils prenaient du Gatorade.
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Vous consommez des aliments maigres ou à faible teneur en gras
On sait déjà que la prise d’alcool à jeun entraîne des effets plus rapides sur le cerveau. Cependant, on a également découvert que la consommation d’aliments maigres ou à faible teneur en gras influait sur l’état d’ébriété. Selon le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, comme les aliments plus riches sont évacués plus lentement de l’estomac, il peuvent aussi ralentir le rythme auquel l’alcool est absorbé dans l’appareil digestif. Par conséquent, si possible, au bar, optez de préférence pour la poignée de noix – une excellente source de bons gras insaturés – plutôt que pour les bretzels à faible teneur en gras.
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Vous êtes conditionné à passer un bon moment
Si vous rêvez d’une bonne soirée entre amis ou avec votre conjoint, l’alcool pourrait exercer plus d’effet sur votre cerveau qu’en temps normal. Selon ABC News, les perceptions jouent un rôle important non pas dans le degré d’ivresse lui-même mais dans la manière dont on ressent cette dernière. Dans une étude, des sujets ont commencé à se comporter comme s’ils étaient ivres après qu’on leur ait dit que leur verre renfermait de l’alcool, alors que ce n’était pas le cas. De la même manière, les gens ne se montrent pas aussi ivres quand ils ne sont pas conscients qu’on a ajouté de l’alcool dans leur verre.
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Vous ne faites pas de musculation
Bien sûr, la taille d’un sujet influe sur la rapidité à laquelle il absorbe l’alcool – comparez la petite femme mince du club féminin au défenseur baraqué de l’équipe masculine. Cependant, le rapport entre la masse adipeuse et la masse musculaire joue également un rôle. L’alcool étant plus soluble dans l’eau que dans la graisse, un sujet de 68 kg présentant une masse musculaire élevée (moins de gras) sera moins affecté par l’alcool, à quantités égales, qu’un autre de même poids mais présentant une plus grande masse adipeuse.
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Vous prenez de l’âge
Plus on vieillit, plus l’intoxication est rapide, ce qui est dû à divers changements à l’œuvre dans l’organisme, dont un ralentissement du métabolisme de l’alcool et une diminution de la quantité d’eau. « Les personnes plus âgées peuvent réagir fortement à des quantités d’alcool qu’elles toléraient parfaitement quand elles étaient plus jeunes », confiait à ABC News Peter Martin, médecin et directeur de la Division of Addiction Psychiatry du centre médical de l’université Vanderbilt.
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Vous avez subi une chirurgie amaigrissante
Les centaines de milliers de sujets qui subissent chaque année une chirurgie bariatrique pourraient connaître un effet secondaire inattendu, c’est-à-dire une diminution sensible de leur tolérance à l’alcool. Des chercheurs de l’université Stanford ont mené une étude de faible envergure au cours de laquelle ils ont donné 140 ml de vin rouge à 19 patients ayant subi cette intervention et à 17 sujets d’un groupe témoin. Ils avaient pour consigne d’avaler leur vin en 15 minutes. Selon le Medical News Today, le taux sanguin d’alcool a atteint 0,08 % (limite légale) chez ceux qui avaient subi l’intervention, contre seulement 0,05% chez ceux du groupe témoin.
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