8 conseils pour une meilleure libido et sexualité
La performance sexuelle dépend du bon fonctionnement du système nerveux, d’un bon équilibre hormonal et d’une parfaite irrigation sanguine de la région pelvienne.
1. Libido et sexualité : le rôle d’une bonne nutrition.
La performance sexuelle dépend du bon fonctionnement du système nerveux, d’un bon équilibre hormonal et d’une parfaite irrigation sanguine de la région pelvienne. Pour optimiser cette synergie, l’alimentation devrait comprendre, pour fournir les vitamines et minéraux nécessaires : des légumineuses et des céréales, sources de glucides complexes, beaucoup de fruits et de légumes, et des protéines – sans excès toutefois.
Il faut savoir que la vitamine C des agrumes et les anthocyanes des petits fruits rouges (myrtilles, cassis, mûres…) renforcent la paroi des vaisseaux sanguins ; la vitamine B2, elle, contribue à entretenir les muqueuses qui tapissent les organes reproducteurs de la femme : on la trouve dans les produits laitiers partiellement écrémés, les céréales complètes, les fruits secs oléagineux et les légumes verts.
2. Vitamine E et fécondité
Bien que les études cliniques ne l’aient pas directement confirmé, il semble qu’un apport inadéquat de vitamine E (huile de tournesol, noix, amandes, légumes verts, germe de blé) puisse affecter la fécondité.
3. Fatigue et dépression affectent la libido et la sexualité
Elles vont souvent de pair ; aussi, est-il important de pratiquer un exercice physique régulier, qui favorise la production d’endorphines (éléments chimiques du cerveau qui stimulent l’humeur). Dans certains cas, la fatigue peut être due à une anémie ferriprive ; l’alimentation devrait comporter : viande, poisson, fruits de mer, fruits secs oléagineux, légumineuses, céréales complètes, légumes à feuilles vert foncé, fruits séchés, pour aider à reconstituer les réserves de fer.
4. Consommer plus de zinc
On sait que le zinc joue un rôle dans la fonction sexuelle, mais on ignore encore son influence sur la libido. En effet, une carence en zinc retarde le développement sexuel chez l’adolescent et diminue
la production de spermatozoïdes chez l’homme. Cet oligoélément abonde dans les produits d’origine animale – fruits de mer (huîtres surtout), viande, volaille, foie, œufs, lait. En cas de régime végétarien, il faut consommer légumineuses, fruits secs olégaineux et céréales complètes, tout en sachant que leur zinc (d’origine végétale) est moins bien assimilé.
5. Alimentation pauvre en graisses saturées
On fait volontiers le lien entre une alimentation riche en graisses saturées et des taux de cholestérol sanguin élevés ainsi que la formation de plaque d’athérome (athérosclérose) sur les parois des vaisseaux sanguins qui entourent le cœur. Mais on ne pense pas toujours que la même plaque se développe sur la myriade de petits vaisseaux qui irriguent le pénis. Si le sang ne circule pas librement, le pénis ne peut pas répondre physiologiquement aux messages et aux demandes de la libido.
6. Diminuer la consommation d’alcool, pour une meilleure libido et sexualité
L’effet de l’alcool sur la fonction sexuelle a été très bien décrit par William Shakespeare : « [Le vin] attise le désir mais diminue la performance. » Si une petite quantité de boisson alcoolisée peut parfois aider, en levant les inhibitions de comportement, une consommation excessive a généralement un effet dévastateur, en raison de l’action dépressive de l’alcool. Par ailleurs, l’alcool a aussi une action similaire à celle des œstrogènes, les hormones féminines, générant une impuissance et une hypertrophie des testicules chez les gros buveurs.
7. Arrêter de fumer
La nicotine est l’ennemi des artères : elle favorise la formation de plaque athéromateuse dans les vaisseaux sanguins péniens, mais elle entraîne aussi la constriction de ceux-ci.
8. Soigner le diabète et l’obésité
Ces deux maladies affectent souvent la libido et la virilité. On peut améliorer la situation en équilibrant son diabète et en perdant du poids. À l’inverse, certaines femmes qui maigrissent trop ne ressentent plus autant de désir.
Libido et sexualité : 4 vérités sur les aphrodisiaques
- Les herboristes suggèrent que le safran stimule la libido, mais il n’y a pas de preuve scientifique. Il en va de même pour la sarriette d’été, qui serait un stimulant et un tonique sexuel, alors que la sarriette d’hiver calmerait, elle, les pulsions.
- Les scientifiques reconnaissent l’innocuité du ginseng, mais non ses vertus aphrodisiaques ou médicinales. Des études ont démontré que cette racine ravive l’énergie et l’instinct de reproduction chez les souris et les rats. Mais cela ne prouve rien pour l’homme…
- L’écorce du yohimbehe, un arbuste tropical, est considérée comme un aphrodisiaque dans certains pays. Sans influencer le psychisme, il semble qu’elle dilate les vaisseaux, ce qui est une façon de combattre le dysfonctionnement érectile. Mais toutes les études ne sont pas concluantes.
- L’extrait de cantharide, ou mouche d’Espagne, produit une irritation dans le tractus urinaire et les organes génitaux qui peut passer pour une stimulation sexuelle. En réalité, son élément actif, la cantharidine, est une drogue potentiellement mortelle
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