Une infirmière dévoile la vérité sur le deuxième diagnostic
«Je ne vous dirai jamais que votre médecin se trompe, mais si je vous conseille d’obtenir un second diagnostic, comprenez que je n’ai pas tout à fait confiance», nous confie Linda Bell, infirmière clinicienne de l’Association américaine d’infirmières en soins critiques, à Aliso Viejo (Californie).
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Les confidences risquées
«N’hésitez pas à vous confier à nous sur votre vie privée, mais n’oubliez pas que nous passons 12 heures par jour à l’hôpital et que vos confidences pourraient bien finir par se répandre», prévient une infirmière de St Petersburg (Floride).
Les raisons pour augmenter la dose
«Il arrive que le médecin ne prescrive pas assez de médicaments antidouleur chez des patients en phase terminale. Nous essayons alors de les soulager avec une dose plus forte, en attendant l’ajustement de l’ordonnance. Cela peut sembler inapproprié pour certaines personnes, mais n’oubliez pas que c’est le patient qui compte», selon une infirmière aguerrie du Texas.
L’incontinence
«Je dois nettoyer les patients avec un linge humide, mais si les gens sont particulièrement aimables et reconnaissants, j’irai chercher une douce lingette chaude au département des soins intensifs. Ce qui n’arrivera jamais pour quelqu’un qui me bouscule», nous souligne une autre infirmière de St Petersburg (Floride).
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Je reste toujours calme
«J’ai déjà reçu des patients en hémorragie à l’article de la mort, et d’autres avec des fractures crâniennes majeures : on voyait le cerveau. Peu importe le cas, je reste calme en vous disant que j’appelle immédiatement un médecin pour venir vous voir», nous confie une infirmière du Texas.
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C’est stupide ne pas être venu plus tôt
«Je ne dirai jamais à un patient qu’il a été vraiment inconscient d’attendre une semaine en se disant que ses symptômes d’AVC allaient diminuer d’eux-mêmes, même si c’est ce que je crois profondément. Et d’autant plus si sa femme me reproche de ne pas en faire assez», raconte une infirmière dans son blogue head-nurse.blogspot.com.
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Ne racontez pas d’histoire sur votre douleur
«Si je vous prends en train d’envoyer allègrement des courriels et de rigoler avec vos amis lorsque je passe la porte, n’essayez pas de me convaincre que votre souffrance est de niveau 10», souligne une infirmière new-yorkaise.
Votre vie est entre nos mains
«Vous seriez étonnés de la fréquence de nos interventions auprès des médecins. J’ai par exemple rappelé à l’un d’eux de prescrire un médicament essentiel pour un patient à domicile, ou fait remarqué à un autre qu’il s’était trompé de régime chez un patient diabétique, ou une autre fois qu’il allait donner le traitement d’un patient à un autre», précise une infirmière de Pennsylvanie.
La paperasserie dans nos fonctions
«On doit passer des heures à l’ordinateur à cliquer les cases de formulaires. On nous rappelle sans cesse que tout doit être retranscrit et archivé. J’ai donc toujours l’impression que tout ce que je fais est surveillé», confie une infirmière californienne en soins intensifs.
Les bactéries résistantes aux médicaments
«Les hôpitaux débordent de microbes résistants aux médicaments, malgré tous les efforts déployés par les infirmières, au point que je laisse mes souliers sur mon lieu de travail : ils ne mettent pas les pieds à la maison!», explique Gina dans son blogue codeblog.com
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Les conditions radicales d’admission à l’hôpital
«Vous risquez d’être renvoyés chez vous alors que vous ne vous sentez toujours pas bien. De fait, les cas mineurs sont de plus en plus rares : vous n’êtes admis que si vous êtes réellement malades», explique Kathy Stephens Williams, formatrice en soins intensifs du Centre médical St Anthony de Saint-Louis (Missouri).
La chose à ne jamais dire
«“Vous être beaucoup trop intelligente pour être infirmière.” J’ai choisi consciemment des études en nursing parce que je voulais être infirmière ; je n’ai pas raté l’admission en médecine», souligne une infirmière texane de grande expérience.
Les plus malades sont souvent les plus discrets
«Un patient mourant qui a une violente douleur pectorale va rester silencieux pour ne pas me déranger, alors qu’un autre qui a un bobo au pied me harcèle», raconte une infirmière en soins intensifs de Californie.
Le sourire réconfortant et inébranlable
«Peu importe le nombre d’appels sur le bouton d’urgence, même aux dix minutes, je vais toujours passer la porte avec un sourire. Cependant, si ces appels sont faits sans raison valable, il se pourrait que la prochaine infirmière ait moins de patience que moi», confie une infirmière en cardiologie de San José (Californie).
Les médicaments en vente libre ou homéopathiques comptent
«Vous devez inscrire tous vos médicaments dans la liste, et cela comprend les préparations à base de plantes et les médicaments en vente libre. Le fait qu’ils soient végétaux et naturels ne les rend pas inoffensifs. En effet, certains de ces médicaments peuvent interagir avec d’autres que vous prenez et entraîner des complications», précise Kristin Baird, infirmière consultante à Fort Atkinson (Wisconsin).
La série Dre Grey, leçons d’anatomie nous fait rire
«À peu près 90 % de ce que fait cette charmante docteure dans cette série télévisée est le travail des infirmières. De plus, personne n’a le temps dans la réalité d’aller papoter dans la chambre des patients», rappelle Kathy Stephens Williams.
Nous sommes à l’hôpital pas à l’hôtel
«Vraiment désolée que la nourriture ne vous plaise pas trop et que vous ne puissiez garder votre fiancé pour la nuit», dit une infirmière new-yorkaise.
Le médecin est la référence
«Je ne vous donnerai pas les résultats de votre biopsie, même si je les ai, parce que c’est le rôle du médecin de vous expliquer les faits en détail et de répondre à vos questions», commente Gina dans son blogue codeblog.com.
Les infirmières peuvent être mesquines entre elles
«Je me souviens dans mes débuts que personne n’était venu me donner un coup de main et que les plus anciennes infirmières avaient commenté tout haut mes erreurs prévisibles de débutante. De fait, on a tendance à passer son stress sur les autres dans ce milieu», raconte Theresa Brown, infirmière en oncologie et auteure d’un livre sur le stress de ce métier : Critical Care: A New Nurse Faces Death, Life, and Everything in Between.
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Le stress d’une erreur médicale
«Il n’y a rien de plus intimidant que de constater une erreur provoquée par un médecin particulièrement susceptible. Protéger son patient, d’accord, mais à quel prix ?», se demande Linda Bell.
Le blâme injustifié
«Il est arrivé à toutes les infirmières de se faire accuser injustement par un médecin devant leur patient. Cela revient à dire au patient qu’il ne peut pas vous faire confiance», déplore Theresa Brown.
Un commentaire positif
« Si vous avez particulièrement apprécié le soutien de votre infirmière, pourquoi ne pas en faire part à son supérieur pour souligner la qualité de son travail ? Car son évaluation en tiendra compte, le temps venu. » Cette suggestion vient de Linda Bell.
J’aime la petite visite amicale
«Si vous avez séjourné longtemps dans une unité hospitalière, pourquoi ne pas y retourner nous saluer ? On ne vous a pas oublié, et ce serait un plaisir de vous revoir en bonne santé», confie une infirmière californienne aux soins intensifs.
Le miracle toujours à l’ordre du jour
«J’ai déjà soigné un enfant dans le coma depuis une longue semaine. Les probabilités d’un réveil étaient minces, mais je savais que le sens de l’odorat était le dernier à disparaître. J’ai donc conseillé à sa mère de mettre de son parfum sur un mouchoir et de l’approcher du nez de l’enfant. Et il a ouvert les yeux trois heures plus tard. C’était peut-être un hasard, mais c’est tout de même un de mes plus beaux souvenirs», confie Barbare Dehn dans le blogue nursebarb.com.
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Le travail d’infirmière est incroyablement exigeant
«Certaines professions sont exigeantes au point de vue physique, d’autres au niveau psychologique ou encore émotionnel. La nôtre l’est pour tous les trois. Si vous avez une plainte à formuler au sujet d’une infirmière ou des soins que vous recevez, demandez à parler à l’infirmière en chef. Sinon, allez à l’échelon supérieur», explique Nancy Brown, infirmière de Seattle.
L’attention méritée
«L’informatisation des dossiers médicaux peut amener les médecins et les infirmières à garder l’œil rivé à leur écran lorsque vous vous adressez à eux. N’hésitez pas à réclamer toute leur attention», suggère Kristin Baird.
Ne parlez pas à l’infirmière pendant qu’elle prépare vos médicaments
«Toute distraction peut causer des erreurs inutiles», souligne Linda Bell.
L’aiguille déviante
«Si la personne qui fait votre prise de sang rate la veine, vous pouvez demander que quelqu’un d’autre s’en occupe. J’ai déjà vu un tel raté se répéter à trois reprises. Vous n’avez pas à être le cobaye de service !» souligne Karon White Gibson, animatrice et réalisatrice de Outspoken with Karon, une émission télé de Chicago.
La douleur infernale
«N’attendez pas que votre douleur dépasse les limites pour prendre un médicament. (La douleur s’évalue sur une échelle de 1 à 10.) Une douleur trop intense est encore plus difficile à traiter», conseille Nancy Beck, infirmière hospitalière du Missouri.
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Un grand verre d’eau avant la prise de sang
«Prenez deux ou trois verres d’eau avant une prise de sang. Si votre corps est déshydraté, la veine sera plus difficile à trouver et pourrait exiger plusieurs tentatives», prévient Mary Pat Aust, clinicienne de l’Association américaine des infirmières en soins intensifs, à Alison Viejo (Californie).
La peur de souffrir
«Ne retenez pas votre respireration avant une intervention douloureuse telle que le retrait d’une sonde ou de points de suture. Cela ne fera qu’empirer les choses. Prenez plutôt quelques grandes inspirations», suggère Mary Pat Aust.
Le mois de juillet à éviter
«Si possible, évitez de vous faire hospitaliser durant le mois de juillet. C’est le mois où les jeunes internes débutent et ont encore beaucoup à apprendre», conseille une infirmière-chef d’un hôpital du New Jersey.
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Le silence médical
«Ils peuvent discuter d’un cas difficile dans les couloirs, dont le pronostic est vraiment mauvais, mais vont éviter le sujet dans la chambre du patient visé. J’essaie à l’occasion de les inciter à être plus ouverts avec leur patient, mais bien souvent sans succès», confie Theresa Brown.
Le manque de compassion du médecin devant la douleur
«J’ai assisté à des interventions médicales très complexes où le médecin n’avait pas donné de sédatifs ou d’antidouleurs au patient avant l’anesthésie, ce qui fait que le patient s’est réveillé dans des douleurs intenses. Et il arrive qu’ils en donnent en quantité insuffisante pour éviter toute surdose», souligne l’infirmière-chef d’un hôpital du New Jersey.
L’important lavage des mains
«Chaque hôpital semble abriter un certain nombre de médecins qui ne semblent pas se soucier du lavage des mains avant la rencontre de leurs patients. Et d’autres l’oublient tout simplement. Alors, demandez toujours à tous ceux qui passent la porte de votre chambre s’ils se sont bien lavé les mains», conseille Kathy Stephens Williams.
Donnez des câlins à vos proches en phase terminale
«Soyez affectueux physiquement avec un proche qui se trouve en phase terminale. Il peut se sentir isolé, et le contact physique lui manque. Mes patients disent souvent qu’ils vivent avec le cancer, mais meurent de manque d’affection», souligne Barbara Dehn.
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Les petits détails qui font toute la différence
«Commencez par les border dans une couverture ou une grande serviette que vous aurez réchauffées au préalable dans la sécheuse pendant qu’ils prennent leur bain. Et à l’hôpital, utilisez le chauffe-serviettes», conseille Barbara Dehn.
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Les attentes précises des familles
«Je ne remettrai jamais en question les décisions de ne pas réanimer, même si je frissonne à l’idée de vous casser des côtes pendant la réanimation cardio-respiratoire (RCR). J’aime cependant connaître les attentes des familles sur les soins spécifiques prévus à long terme pour la personne concernée. Cela peut signifier le placement d’un grand malade en soins palliatifs, plutôt qu’un possible acharnement thérapeutique douloureux et inutile», rappelle une infirmière en cardiologie de San José (Californie).
Les infirmières en première ligne
«Ce sont les infirmières qui surveillent vos électrolytes, vos fluides ou votre fièvre. Ce sont souvent elles qui installent une sonde d’alimentation ou un dispositif intraveineux. Et bien sûr, ce sont elles qui vont réagir lorsque quelque chose va de travers, ce qui permettra de vous sauver», affirme une infirmière texane aguerrie.
Maris, écoutez votre femme et allez à l’hôpital !
«Un homme avait des évanouissements fréquents jusqu’à ce que sa femme réussisse à le traîner à l’hôpital. Il a fallu pas moins de trois unités de sang pour traiter son hémorragie interne ; en plus, il risquait à tout moment de faire un arrêt cardiaque. Un autre a fait savoir à sa femme qu’il ne se sentait pas bien, et elle m’a appelée en consultation. J’ai relevé un pouls très lent, à 40. On lui a implanté un stimulateur cardiaque le même jour», raconte Barbara Dehn.
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Si vous ne comprenez pas le médecin, dites-le
«Le médecin a dit à son patient que sa tumeur était “bénigne”, ce qu’il a interprété comme étant un cancer. Et ce patient n’était nul autre que mon père. C’est une des raisons qui m’ont incitée à devenir infirmière», confie Theresa Tomeo, infirmière du centre Beth Abraham de New York.
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La suite du rendez-vous
«Tâchez de savoir à quel endroit et à quel moment vous devez recevoir les résultats de votre prise de sang. Sans nouvelles, on peut toujours croire que tout va bien. Mais il y a des histoires à s’arracher les cheveux. J’ai connu le cas d’une biopsie positive qui s’était retrouvée cachée sous une pile de documents pendant trois longues semaines», raconte Kristin Baird.
L’importance du réconfort
«Au-delà des formulaires à remplir et du suivi des procédures de soins, vous devez parfois rassurer une adolescente qui croit que toutes les filles ont leurs règles le jour de leur admission, ou être la personne qui affirme sans hésiter à un patient de 30 ans son aîné qu’on peut encore faire l’amour après une opération cervicale. Vous devenez celle qui non seulement aide à sauver des vies, mais qui réconforte tous les proches», souligne une infirmière d’expérience sur le blogue head-nurse.blogspot.com
L’éthique incontournable
«J’ai eu un patient qui venait me voir sans arrêt après son congé de l’hôpital. Et j’ai rencontré un homme âgé qui a tenté de me jeter dans son lit avec une force imprévisible. Gardez-vous totalement de flirter avec le personnel hospitalier. C’est contre l’éthique et cela nous dérange. Et on se voit déjà assez souvent dans le contexte professionnel», prévient une infirmière du Texas.
Le sourire est de mise
«Une attitude positive est essentielle. Cela peut créer des miracles pour le moral», affirme Nancy Beck.
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Le mot consacré
«Un simple merci fait toute la différence», précise une infirmière de New York.
Des chiffres non crédibles
«Je double ou triple automatiquement le nombre de verres d’alcool que vous dites boire ou de cigarettes ou de drogue que vous dites prendre», explique une infirmière du Texas.
Le service n’est pas inclus…
«Vous m’avez demandé des pommes de terre pilées, mais le bruit qu’on entend, c’est la ventilation du patient d’à côté qui vient juste de lâcher», dit une infirmière new-yorkaise.
La vérité si je mens
«Si vous me demandez si j’ai déjà fait cette procédure avant, je vous répondrai toujours que oui, même si ce n’est pas vrai», avoue une infirmière de New York.
Un truc pour atténuer la douleur
«Demandez à l’infirmière d’humidifier le pansement avant de le retirer : ça fera moins mal», conseille Karen White.
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