Les maladies cardiovasculaires
Les maladies cardiovasculaires ou coronariennes sont la première cause de mortalité chez les Canadiens. Elles se traduisent par une accumulation de dépôts de cholestérol (un gras saturé) sur la paroi des artères coronariens, c’est-à-dire les vaisseaux qui acheminent le sang riche en oxygène vers le coeur. Ces dépôts rétrécissent le passage à l’intérieur des vaisseaux et rendent ceux-ci moins souples. On nomme ce processus athérosclérose ou le durcissement des artères. En conséquence, le flux sanguin vers le coeur est restreint et cet état peut causer des douleurs à la poitrine (l’angine de coeur). Si un caillot se forme ou se dépose à l’intérieur de l’artère dont le diamètre est réduit, il peut obstruer complètement le flux sanguin et causer un infarctus. Les maladies cardiovasculaires ne manifestent en général aucun symptôme, jusqu’au jour où elles provoquent un infarctus.
L’hérédité génétique et le style de vie contribuent chacun à l’apparition des maladies cardiovasculaires. Les risques comprennent:
• Le sexe: les hommes sont plus vulnérables aux maladies coronariennes que les femmes.
• Les femmes post-ménauposées ou celles qui ont plus de 55 ans.
• Les antécédents familiaux de maladie cardiaque.
• Le fait d’avoir subi un infarctus.
• L’origine ethnique: africaine, latino-américaine ou asiatique.
La maladie de Parkinson
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont discrets et prennent du temps à se développer, si bien qu’il faut de 10 à 15 ans pour se rendre compte qu’on en est atteint. Même dans ce cas, la personne qui en souffre peut en atténuer les symptômes durant des dizaines d’années en prenant des médicaments spécifiques et en menant une vie active.
Si on a récemment diagnostiqué chez vous la maladie de Parkinson, vous manifestez probablement déjà certains symptômes parmi les suivants: légers tremblements des mains, des jambes et du visage, raideur musculaire, problème de coordination, lenteur des mouvements (bradykinésie). Ces symptômes, ainsi que d’autres, révèlent que les cellules nerveuses (neurones) situées dans la substance noire, une toute petite région du cerveau, ont déjà commencé à mourir. Cela a pour effet de diminuer la quantité de dopamine, une hormone chimique qui achemine des signaux permettant le mouvement rapide et naturel des muscles.
La maladie de Parkinson survient généralement entre 55 et 75 ans et touche davantage les hommes.
Les ulcères d’estomac
Les ulcères gastriques se caractérisent par une lésion ouverte dans la paroi de l’estomac ou du duodénum (la partie supérieure de l’intestin grêle). Ils sont habituellement causés par le liquide que sécrète votre estomac lors de la digestion tels que l’acide chlorhydrique, la pepsine (une enzyme), et d’autres substances chimiques (voir schémas ci-contre). Le liquide gastrique est aussi corrosif que l’acide d’une batterie. Heureusement, l’estomac et le duodénum sont protégés par une muqueuse et par d’autres mécanismes de défense. L’ulcère peut apparaître lorsque les mécanismes de protection ne fonctionnent pas adéquatement. Dans ce cas, les symptômes sont assez douloureux. Généralement, ces derniers prennent la forme de crampes et de brûlures dans le creux de l’estomac.
Les ulcères d’estomac touchent 1 homme sur 5 et 1 femme sur 10.
Le cancer du côlon
Le cancer du côlon se caractérise par une masse ou une tumeur dans le gros intestin causée par la croissance anarchique de cellules. Les médecins le nomment «cancer colorectal» parce qu’il peut affecter aussi bien le côlon que le rectum (le côlon et le rectum constituent la dernière partie de l’appareil digestif, le rectum étant situé juste au-dessus de l’anus).
Bon nombre de cancers colorectaux se développent à partir de petits polypes qui se transforment en tumeurs. Si elle n’est pas soignée, la tumeur peut saigner, obstruer l’intestin ou perforer la paroi intestinale. Au fil du temps, les cellules cancéreuses peuvent migrer jusqu’aux nodules lymphatiques ou d’autres organes comme le foie ou les poumons.
Habituellement, le cancer colorectal se développe lentement et prend naissance dans une cellule qui a subi des mutations génétiques. Certaines personnes peuvent hériter de gènes qui permettent le développement de cellules cancéreuses à l’origine du cancer du côlon. Cependant, dans bien des cas, les causes de l’apparition d’anomalies sont encore inconnues. Par ailleurs, l’alimentation pourrait avoir un effet sur les risques de cancer du côlon.
Les pierres aux reins (calculs rénaux)
Aussi minuscules qu’elles soient, les pierres aux reins peuvent causer de vives douleurs. Bien qu’une fraction de la population ait une prédisposition génétique pour cette maladie, vous pouvez réduire considérablement le risque d’apparition de pierres aux reins en apportant de simples modifications à votre style de vie.
Les reins ont pour fonction de filtrer des particules de sels et de minéraux microscopiques et de les expulser dans l’uretère, un long canal qui conduit l’urine du rein à la vessie. Lorsqu’il y a déséquilibre chimique, ces particules s’agglutinent pour former des cristaux durs (pierres). Le transit de calculs vers l’uretère entraîne diverses réactions, allant d’un mal tenace à de vives douleurs, le plus souvent accompagnées de nausées et de vomissements. Cette obstruction de l’uretère peut conduire à une infection des voies urinaires. Un calcul peut parfois rester dans le rein, causant une infection sans qu’il y ait forcément douleur sur le coup.
Dix pour cent des hommes développent des pierres aux reins au cours de leur vie, la plupart sont âgés de 30 à 50 ans.
Apprenez-en plus sur les calculs rénaux.
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