71 % des gens ne se lavent pas les mains après avoir touché une surface dans des lieux publics
Dans les pays où l’hygiène règne, le taux de maladies infectieuses est bas, mais celui des maladies auto-immunes et des allergies s’accroît. Par ailleurs, j’évite d’employer un savon antibactérien, pour ne pas favoriser l’inquiétante résistance microbienne. Il est bien plus utile de se laver les mains plus souvent.
– Ciriaco Piccirillo, professeur en immunologie, Université McGill
Je prends [simplement] soin de me laver les mains avant de manger. Ce n’est pas pour avoir touché une poignée de porte qu’une personne malade avait touchée que j’ai attrapé une infection pulmonaire, mais parce que j’ai ensuite porté ma main à l’œil ou au nez.
– Michael Pentella, professeur de clinique, Université d’Iowa, faculté de santé publique
J’appuie sur les boutons avec ma jointure – surtout le bouton de rez-de-chaussée de l’ascenseur, parce que tout le monde le touche – ou j’utilise mon majeur, car je risque moins de toucher mon visage avec ce doigt ensuite.
– Charles Gerba, professeur de microbiologie, Université d’Arizona
86 % des gens ne désinfectent pas leur panier d’épicerie
On trouve des bactéries sur la poignée des paniers, mais aussi sur la viande et les autres aliments. En quittant l’épicerie, j’utilise une lingette alcoolisée ou du gel désinfectant pour les mains. Je les lave ensuite après avoir rangé les courses à la maison.
– Philip Tierno, professeur de clinique de microbiologie et pathologie, Centre médical Langone, Université de New York
50 % des gens ont des habitudes d’hygiène particulières concernant la lessive
Je fais ma lessive de sous-vêtements en dernier, car chacun contient en moyenne 100 000 bactéries fécales, et je ne veux pas qu’elles se propagent dans le reste du linge. Environ une fois par semaine, je verse une demi-tasse ou une tasse d’eau de javel dans la machine vide et la fais tourner uniquement avec de l’eau pour éliminer toutes les bactéries.
– Charles Gerba, professeur de microbiologie, Université d’Arizona
J’ai mené une étude sur la manière de tuer les bactéries sur du tissu. Je l’ai lavé à l’eau chaude et à l’eau froide en utilisant des lessives ordinaires… Le nombre de bactéries a certes décru au lavage, mais pour les éliminer toutes, une sécheuse bien chaude était ce qui fonctionnait le mieux. Séchez bien votre linge et vous vous débarrasserez des microbes.
– Michael Pentella, professeur de clinique, Université d’Iowa, faculté de santé publique
86 % des gens se protègent dans les avions
Je recouvre le plateau d’une serviette pour ne pas poser la nourriture directement dessus. J’évite de ranger des objets dans la poche du siège, car elle peut contenir des choses ayant appartenu à d’autres passagers.
– Michael Pentella, professeur
Je n’utilise jamais l’eau du lavabo des toilettes d’un avion. Leur réservoir forme des biofilms remplis de bactéries. J’utilise donc un gel hydroalcoolique ou une lingette (je fais aussi cela avant de manger). Je ne me sers pas des housses d’appuie-tête ou des couvertures si elles ne sont pas scellées.
– Philip Tierno, professeur de clinique de microbiologie et pathologie, Centre médical Langone, Université de New York
67 % des gens évitent les personnes malades
Je ne m’approche pas à moins d’un mètre. La plupart des bactéries se propagent dans des gouttelettes ; parler et éternuer produisent des gouttelettes expulsées sur un rayon de deux mètres.
– Michael Pentella, professeur de clinique, Université d’Iowa, faculté de santé publique
86 % des gens éternuent dans leur coude
N’éternuez pas dans vos mains avant de toucher quelqu’un ; cela propage les particules virales. Le pire est d’éternuer directement dans l’air – les pulvérisations peuvent atteindre des dizaines de personnes.
– Philip Tierno, professeur de clinique de microbiologie et pathologie, Centre médical Langone, Université de New York