Les règles d’or de la recherche en ligne
1 Privilégiez les sites dont le nom de domaine se termine en .gov, .edu ou .org. Les sites .com ont parfois quelque chose à vendre. Méfiance!
2 Vérifiez l’identité des auteurs. Est-elle clairement indiquée? Leurs objectifs, leurs intérêts et leurs missions sont-ils explicites? (Ils figurent généralement sous la rubrique «Qui sommes-nous?»)
3 Préférez les contenus canadiens.
4 Vérifiez que l’information repose sur des données scientifiques récentes, dont les sources sont citées avec précision.
5 Consultez plusieurs sites crédibles pour recouper l’information.
6 Méfiez-vous des entreprises et des organismes qui promettent des remèdes miracles, demandent des renseignements personnels ou exigent de l’argent.
7 Une information vous semble inquiétante ou difficile à comprendre? Parlez-en à votre médecin!
Il y a 20 ans, les médecins nous procuraient l’essentiel de notre information sur nos petits et grands maux. Pour comprendre les diagnostics, les traitements et les perspectives d’évolution, nous n’avions alors d’autre choix que de plonger le nez dans une encyclopédie poussiéreuse. Pour en savoir plus, lisez l’article Docteur google, publié dans le Sélection du mois de novembre.
6 sites incontournables
Le portail du gouvernement du Québec. Excellent, surtout pour se préparer à un test clinique ou à une opération.
Ce site présente de l’information factuelle sur diverses approches, de l’acupuncture à la chimiothérapie, en passant par la méditation.
Fondé par un jeune médecin québécois. A consulter pour ses 400 vidéos et ses forums sur lesquels veille une équipe de soignants.
Une équipe qualifiée, dont le fondateur du site, le médecin français Dominic Dupagne, supervise les forums.
De l’info validée scientifiquement sur la santé et le développement des enfants.
La section «Demandez à un expert» permet de poser des questions à des médecins et à des professionnels de la santé canadiens.
Réseauter pour aller mieux
Le web présente un avantage incontestable pour les patients: la constitution de collectivités planétaires d’entraide et d’information. Des sites comme le réseau social français Carenity.com et les forums consacrés à des maladies spécifiques permettent ainsi de s’échanger des données sur les médicaments, les effets secondaires et les autres interventions envisageables, même pour les affections les plus rares.
Ces réseaux fournissent par ailleurs aux chercheurs un éclairage inestimable sur le point de vue des bénéficiaires des traitements. Enfin, ils permettent aux sociétés pharmaceutiques d’évaluer les effets de leurs produits beaucoup plus rapidement qu’avec les essais cliniques.