Vous déclinez les invitations
Le trouble dépressif persistant, aussi appelé dysthymie, ressemble beaucoup à la dépression chronique légère et peut durer cinq ans chez l’adulte et entre un à deux ans chez l’enfant et l’adolescent, selon l’École de santé publique de Harvard. Même si vous n’êtes pas forcément effondré et désespéré, elle peut sérieusement affecter votre qualité de vie et avoir des répercussions sur votre travail, vos études, votre famille et même sur vos activités sociales. Un changement dans vos habitudes sociales constitue parfois un premier indicateur de dépression. «Les gens souffrant de dysthymie continuent d’aller au travail et d’interagir avec leurs collègues, mais hors du travail, ils cessent de fréquenter leurs amis et s’en excusent en disant combien leur “travail” est stressant, dit Jason Stamper, psychiatre à Pikeville, Kentucky. Ils ont tendance à s’isoler et prennent alors souvent leur distance avec leurs relations.» Voici comment renouer avec les gens si vous souffrez de solitude.
Vous avez d’autres problèmes de santé
Cela fonctionne dans les deux sens. D’un côté, une pathologie sous-jacente peut déclencher une dépression. «Souffrir d’une maladie telle que le diabète ou le cancer peut causer du stress et des tensions qui peuvent vous mener à la dépression», explique Michelle Riba, qui enseigne la psychiatrie à l’université du Michigan. D’un autre côté, la dépression peut affaiblir votre système immunitaire et accroître votre vulnérabilité à la maladie.
Votre sommeil est différent
Vous ne vous endormez plus aussi facilement ? Vous piquez un somme plus souvent qu’à l’habitude ? Vos nuits sont super agitées ? Quels qu’ils soient, les problèmes de sommeil peuvent indiquer une dépression et ils peuvent aggraver considérablement vos symptômes. «Un bon sommeil est indispensable à la bonne santé mentale», soutient Carol Landau, professeure de psychiatrie à l’université Brown. Voici cinq façons d’améliorer votre sommeil.
Vous êtes inquiet et anxieux
Nous associons tellement la dépression à la tristesse que nous passons souvent à côté d’une autre émotion qui y est fortement liée : l’anxiété. Il est important de noter aussi que l’anxiété ne se limite pas à la peur, mais peut aussi se manifester d’un tas d’autres manières, ajoute le Dr Samper. Par exemple, vous pouvez éprouver une sorte d’hyperactivité mentale ou une sensation de « vide dans l’estomac».
Vous succombez plus facilement à vos mauvaises habitudes
Vous buvez plus d’alcool, consommez plus de drogue, mangez plus de crème glacée ou jouez davantage aux jeux vidéos – bref, tout ce qui peut vous servir de béquille émotionnelle. «Si vous vous sentez seul, triste, ou d’une certaine manière «déconnecté», il se peut que vous buviez davantage de vin pour compenser, note la Dre Landau. Ce type d’automédication est d’autant plus perturbant qu’il ajoute un autre problème à soigner en plus de la dépression.» La dépendance à l’alcool et à la drogue peuvent en plus exacerber les symptômes de la dépression, de l’anxiété et des problèmes de sommeil, rendant encore plus difficile notre capacité à faire face. Voici 16 trucs pour réduire votre consommation d’alcool.
Vous êtes une personnalité de type A
Les gens influents et éduqués sont, étonnamment, plus susceptibles de souffrir de dysthymie. «Le paradoxe avec le trouble dépressif persistant, c’est qu’il frappe des gens très éduqués et occupant des postes à responsabilités, dit le Dr Samper. Bien qu’ayant la chance de jouir d’une éducation et d’un statut élevés, ils mènent parfois une carrière extrêmement stressante.» La Dre Landau rapporte qu’elle travaille principalement avec des femmes dont la liste d’accomplissements personnels est impressionnante. «Le problème avec ces gens qui fonctionnent à un très haut niveau, ajoute-t-elle, c’est qu’ils ne se permettent pas d’aller chercher tout le soutien dont ils ont besoin.»
Vous êtes vraiment grognon
L’irritabilité est un autre symptôme du trouble dépressif persistant, et il est particulièrement problématique chez les femmes, dit la Dre Landau. «Les gens ont plus tendance à traiter les femmes irritables d’“emmerdeuses” qu’à leur demander “Tu n’es plus la même depuis quelque temps. Est-ce que tout va bien ?”» Comme les femmes sont conditionnées dès leur plus jeune âge à moins s’affirmer et à réprimer les émotions négatives telles que la colère, on oublie qu’elles peuvent être irritables. Sachez toutefois qu’une Nord-Américaine sur quatre a traversé ou traversera un jour au moins un épisode de dépression, précise la Dre Landau, et que l’irritabilité pourrait bien en être le premier symptôme.
Vous avez des antécédents familiaux
Les experts sont unanimes: connaître vos antécédents familiaux est essentiel quand on veut prédire et diagnostiquer la dépression. Les études démontrent que plus vous avez de parents chez qui on a diagnostiqué des troubles de l’humeur ou souffrant de dépendance à la drogue ou à l’alcool, et plus il y a de chances que vous connaissiez les mêmes problèmes. «Tout savoir sur votre bagage génétique et vos antécédents familiaux peut aider énormément», observe la Dre Riba. Les bouleversements dans votre vie et le stress peuvent déclencher une prédisposition à la dépression. S’informer sur vos antécédents peut non seulement aider à prédire votre avenir, mais aussi à le construire. Essayez ces remèdes naturels contre la déprime.
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