8 symptômes de l’autisme (que tous les parents devraient connaître)
Mis à jour: Fév. 12, 2024
Près d’un jeune Canadien (âgé de 1 à 17 ans) sur 50 est touché par les troubles du spectre autistique (TSA). Bien que les symptômes de ce trouble complexe du développement varient, les signes suivants indiquent qu’une personne peut être à risque.
Quels sont les symptômes de l’autisme?
Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) est une pathologie qui affecte la communication et le comportement. Les personnes atteintes peuvent peiner à résoudre des problèmes, à interagir, à communiquer ainsi qu’à apprendre. Sans moyen médical pour dépister ou tester ce trouble du développement, les médecins doivent se fier à l’évaluation du comportement et du développement de l’enfant pour établir leur diagnostic. Les experts savent qu’environ un enfant sur 50 va recevoir le diagnostic d’un TSA, mais le type et la gravité des symptômes diffèrent. Il importe donc, et surtout pour les parents, de savoir comment détecter et comprendre les symptômes de l’autisme.
Les symptômes suivants peuvent ressembler à ceux de l’autisme sans en être.
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Problèmes de communication verbale
«Au cours des étapes d’apprentissage de la langue, un bébé qui présente des signes de retard devrait être évalué professionnellement», conseille le Dr Paul Wang, VP principal et responsable de la recherche médicale d’Autism Speaks. Les symptômes potentiels de l’autisme comprennent l’absence de babillage ou de signes comme saluer de la main ou pointer du doigt à 12 mois; pas de mots à 16 mois; pas de formation de phrases de deux mots à 24 mois.
Défis de la réciprocité sociale
«Les enfants bien portants expriment leurs liens avec les autres par un sourire, un câlin ou un regard entendu», précise le Dr Wang. Ils devraient vous faire de grands sourires ou autres expressions de joie à six mois. Et si votre bébé n’imite toujours pas les sons, les sourires ou autres expressions faciales à neuf mois, une évaluation est recommandée.
Le contact visuel peut s’avérer également plus complexe avec un autiste, car sa capacité à lire et à interpréter les mimiques des autres est affectée. «De nombreux enfants autistes ont du mal à interagir avec les autres, et peuvent sembler plus intéressés par les objets que par les gens», souligne Dana Wattenberg Khani, consultante et experte en autisme d’Autism Friendly Spaces, qui conseille les compagnies auprès des gens aux besoins particuliers. Par exemple, la photo d’un ballon ou un ballon peut le captiver plus qu’un contact visuel avec maman ou papa. Et il peut préférer jouer seul, en réaction à ses difficultés de communication avec les autres.
Perte de la parole ou des compétences sociales
Selon les recherches scientifiques, la régression est très courante chez les enfants atteints de TSA. «Tout enfant malade ou bouleversé peut avoir une perte de langage et de communication pendant quelques jours, mais au-delà de ce délai, une rencontre avec un expert s’impose pour cibler la cause», précise le Dr Wang. Une étude du Journal of Developmental and Behavioral Pediatrics relève la présence de régression dans 20% des cas d’enfants autistes, ou un sur cinq.
Comportements répétitifs
«Se taper dans les mains, se balancer, sauter et tournoyer, placer les objets de manière cyclique et la répétition de sons, de mots ou de phrases» sont tous des comportements caractéristiques du TSA, selon Autism Speaks.
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Rigidité intense
Les enfants atteints de TSA peuvent devenir obsédés par l’ordre, sans raison. Dans leurs jeux, ils peuvent aligner et trier leurs jouets par couleur ou par taille pendant des heures, plutôt que de s’amuser. «Beaucoup d’enfants autistes sont attirés par les trains, précise Mme Khani. Leurs roues tournent sans arrêt, ils suivent un chemin structuré, ont un horaire établi et sont identifiés par des chiffres et des lettres.» Les routines peuvent également être d’une importance capitale.
Chez un jeune enfant, les modifications des habitudes peuvent entraîner une réaction de colère. En vieillissant, les symptômes des enfants autistes peuvent être des comportements répétitifs tels que faire les cent pas, ou se tordre les mains d’anxiété face à un changement.
Préoccupations persistantes ou obsessions
Un intérêt prononcé et une connaissance approfondie d’un sujet inusité peuvent aussi accompagner l’autisme, selon Autism Speaks. Une obsession pour les ventilateurs, les aspirateurs ou les toilettes, par exemple, et une expertise en astronomie ou sur le train Thomas. Les plus âgés et les adultes autistes peuvent devenir obsédés par les chiffres, les symboles, les dates ou les sujets scientifiques.
Prendre les choses au pied de la lettre
Les personnes autistes ont souvent du mal à saisir ou à comprendre les concepts et les expressions idiomatiques. «Lorsque j’enseignais en deuxième année du primaire, j’ai demandé à un enfant de me faire passer un trombone, raconte Dana Khani. Et j’en ai reçu un sur la tête.» Si vous lui dites de prendre un siège, il pourrait vous demander où il doit aller le poser.
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Troubles associés
«Les gens atteints de TSA présentent souvent d’autres affections», précise Mme Khani. Selon Autism Speaks, on parle de troubles gastro-intestinaux, d’épilepsie, de dysfonctionnement du sommeil, de dysfonctionnement sensoriel et du pica (consommation de choses qui ne sont pas des aliments).
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