10 vérités que seuls les gens qui souffrent d’un cancer comprennent

Quand le diagnostic tombe, la vie change. Voici des situations qui peuvent survenir quand le cancer s’invite dans votre quotidien.

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Les gens qui ont un cancer n'ont pas toujours envie d'en parler
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« Je n’ai pas envie d’en parler »

En fait, tout dépend de chacun et de beaucoup de facteurs. Certains jours, la personne atteinte de cancer pourrait avoir envie de parler, mais aucun proche n’a une oreille disponible pour l’écouter. D’autres fois, trop de personnes viennent vers elle pour avoir de ses nouvelles et c’est à ce moment qu’elle n’a plus envie de répéter. Certains vont donner des nouvelles via Facebook ou un blogue pour éviter de répéter souvent.

Si vous avez le cancer et avez envie de parler à quelqu’un qui a vécu la même épreuve que vous, la Société canadienne du cancer offre un service de jumelage.

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Cancer, vous pouvez lui donner un nom
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« Je lui ai donné un nom »

Donner un nom au cancer peut permettre de le personnaliser ou le matérialiser pour ensuite savoir QUI est l’ennemi à vaincre et à se lancer dans la bataille. Cela peut permettre à certains patients d’extérioriser ce qu’ils vivent et d’en parler plus ouvertement. Dans son livre Chronique d’un cancer ordinaire, l’auteure Dominique Demers parle d’Igor, la tumeur qui s’est logée dans son sein (lisez un extrait publié sur notre site).

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Cancer: vous pouvez avoir envie d'aller travailler
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« J’ai envie d’aller travailler »

Une réorganisation de plusieurs aspects de la vie quotidienne s’impose quand le cancer vient tout basculer. Certaines personnes arrêtent de travailler, d’autres non par obligations financières ou tout simplement par choix. Aller travailler peut leur permettre de garder une routine qui leur fait du bien. Toutefois, il se peut qu’elles doivent modifier leur horaire pour une meilleure adaptation. Selon la Commission des normes, de l’équité de la santé et de la sécurité du travail, au Québec, un employé comptant 3 mois de service continu chez son employeur peut s’absenter du travail jusqu’à 26 semaines par année s’il est malade (sans salaire) et réintégrer ensuite son poste habituel.

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Le cancer peut faire ressentir de la honte chez les malades.
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« Je me sens coupable. J’ai honte aussi »

Plusieurs émotions peuvent être vécues et la culpabilité fait partie de celles-ci! Et la liste peut être longue : se sentir coupable de ne pas avoir détecté la maladie avant, ne pas avoir déceler les symptômes, de faire subir les contrecoups à sa famille, d’être envieux des autres en santé, etc. Les proches aussi peuvent culpabiliser en sentant qu’ils n’en font pas assez ou même en se sentant mal d’être en santé. Une piste de solution : en parler si possible. S’il est difficile, les lignes d’écoute peuvent aider – autant les patients que leurs proches – à mieux cibler leurs émotions.

  • Ligne Info-cancer : 1-800-363-0063
  • Service d’information sur le cancer : 1-888-939-3333
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Cancer: il est important de s'entourer
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« Certaines personnes semblent me fuir »

Certains amis vous couvrent d’attention et vous offrent leur aide en posant des gestes concrets. D’autres bafouillent en votre présence, n’osent plus vous demander comment vous allez, évitent de vous parler de leurs bonnes nouvelles, pensent que vous préférez ne pas être dérangés ou même gardent leurs distances. Vous n’avez pas à porter le fardeau de leur décision. Pour beaucoup de gens, la maladie peut être déstabilisante. Voici quelques idées pour aider un proche atteint de maladie graveLa Société canadienne du cancer propose plutôt de vous concentrer sur les membres de la famille et les collègues qui sont aptes à vous soutenir et à vous écouter.

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Les personnes atteintes du cancer ont aussi besoin de rire.
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« J’ai besoin de rire! »

L’humour peut agir comme une forteresse ou comme une barrière entre soi-même et la maladie. Il ne s’agit pas de ne pas prendre au sérieux ce qui arrive, mais le rire peut aider à gérer le stress qu’amène cette épreuve. Vous pouvez aussi lire des livres que d’autres victimes du cancer ont écrits avec humour, finesse et réalisme. L’auteure Véronique Lettre a publié Plus fou que ça… tumeur! et Plus fou que ça, tumeur! Les aventures de Jack& Joe (dans lesquels elle donne un nom à ses ennemis!) et Charlotte Fouilleron a publié On ne meurt pas comme ça. D’autres prennent la plume (ou le clavier!) pour évacuer ce qui leur arrive.

Découvrez les bienfaits du rire sur votre santé.

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Cancer: ressentir le besoin d'essayer de nouvelles choses
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« Je fais des choses que je n’ai jamais faites avant »

Que ce soit de petites choses ou de grands changements, il arrive que la maladie provoque des bouleversements insoupçonnés. Votre épreuve peut vous donner l’audace qui vous manquait pour vous lancer dans un projet fou que vous aviez toujours reporté. Pour d’autres, la maladie les pousse à renouer avec une forme de spiritualité qui ne les avait jamais intéressées auparavant. Chacun fait face au défi émotif déclenché par le diagnostic. Selon la Fondation québécoise du cancer, le stress psychologique se décline en 4 volets (C-I-N-É) : la perte de contrôle du corps, l’imprévisibilité dans le succès des traitements, la nouveauté de l’univers médical et l’égo menacé par les changements engendrés par la maladie.

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Ce n'est pas mon cancer, mais le cancer
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« Ce n’est pas MON cancer, mais un cancer »

Pour certaines personnes, il est impensable de dire « mon cancer » pour éviter de s’attribuer la maladie. C’est une façon de se protéger et surtout de ne pas se définir que comme une personne ayant un cancer. Mais d’autres ne se formalisent pas de cette expression. Chacun a son histoire et sa propre vision. Il revient aux proches de suivre, sans juger, les convictions du patient. Certains sites internet utilisent la formule « mon cancer » comme moncancer.info ou mieuxvivremoncancer.com, d’autres préfèrent « le cancer » comme les sections Vivre avec le cancer des sites de la Société canadienne du cancer ou de la Fondation québécoise du cancer.

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Apprendre à vivre après un cancer
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« Je suis en rémission, mais je me sens en deuil »

Même après un cancer, en phase de rémission, il reste tout un chemin à parcourir. Après des mois dans l’univers médical, vous pensiez que vous seriez soulagé quand viendrait la fin des traitements, mais vous vivez des émotions partagées. Une période de transition et d’adaptation est nécessaire. Vous vivez certains deuils comme celui de vos illusions, d’une partie de votre corps, de la vie d’avant, etc. Vous avez besoin de vous construire une nouvelle normalité comme l’indique la Société canadienne du cancer ce qui peut prendre du temps.

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Le cancer peut vous changer comme personne
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« Je ne suis plus la même »

Vous pouvez avoir mis en place un nouveau plan de mieux-être, changé vos habitudes de vie ou vos priorités, fait le ménage dans vos relations, réévalué votre travail, etc. Vous pouvez avoir envie de déménager, de partir à votre compte, de faire du bénévolat, de partager votre vécu, etc. Dire que vous n’êtes plus la même personne est un fait. Toutes vos expériences vous changent. Et à travers le processus « après cancer », il vous faudra aussi apprendre à prendre soin de vous et à être indulgent quand une mauvaise journée surviendra.

Deux livres à lire : Le cancer est un mot, pas une condamnation par Robert Buckman et Vivre après un cancer – favoriser le soin de soi de Jean-Christophe Mino et Céline Lefève.

Vous pouvez aussi consulter la bibliothèque virtuelle de la Fondation québécoise du cancer pour trouver un livre selon le sujet qui vous intéresse.

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