Comment mieux prévenir les calculs biliaires?
Découvrez comment mieux prévenir les calculs biliaires et ses principaux facteurs de risque.
Comment mieux prévenir les calculs biliaires?
Comme beaucoup de calculs biliaires sont faits de cholestérol, on a pensé qu’il fallait éliminer celui-ci de l’alimentation. Suivre cet avis ne diminue pas le risque de calculs. Et, par ailleurs, certains médecins pensent que les aliments gras obligent la vésiculeà se vider, ce qui peut être bénéfique.
Une alimentation riche en fibres et pauvre en lipides est bonne pour la santé en général, mais rien ne prouve que cela a un effet favorable surle métabolisme du cholestérol quand il s’agit de calculs biliaires. On sait cependant que la bile est plus susceptible de faire des calculs pendant la longue période d’inactivité du sommeil. C’est pourquoi certains médecins recommandent de prendre un petit déjeuner substantiel pour vider la vésicule des petits calculs et de la bile stagnante. On peut aussi conseiller de prendre beaucoup de petits repas pour activer la vésicule.
Il faut aussi privilégier les aliments contenant de l’amidon, les fruits et les légumes. Il faut éviter les aliments à base de sucres rapides et choisir plutôt des féculents, ainsi que des fruits et des légumes. On prendra des portions modérées de protéineset on évitera les graisses et l’alcool, surtout sile foie et le pancréas sont touchés.
Les régimes draconiens, qui font perdre beaucoup de poids rapidement et qui entraînent un effet de yo-yo (perte et gain de poids successifs), comptent parmi les facteurs déclenchants de calculs biliaires.
Symptômes et traitements des calculs biliaires
Souvent, les calculs biliaires ne donnent aucun symptôme. Sinon, ils causent une douleur dans le haut de l’abdomen, à droite (juste sous le foie), quand la vésicule se contracte pour libérer de la bile après un repas. Une inflammationde la vésicule (cholécystite) donne une douleur soudaine et violente, irradiant vers le dos etsous l’omoplate droite, avec fièvre, frissons et vomissements. Si les calculs entravent le flux biliaire, le patient fait une jaunisse. Non traités, les calculs peuvent obstruer un canal biliaire, provoquant une inflammation du foie oudu pancréas.
En cas de crises fréquentes, le traitement habituel est l’ablation de la vésicule (cholécystectomie) ; l’opération se fait par chirurgie conventionnelle ou par laparoscopie. La dissolution des calculs avec des médicaments connaît un succès mitigé, car les concrétions se reforment dès que le patient arrête le traitement. La lithotripsie est une technique qui utilise des ultrasons ou des ondes de choc pour briser les calculs.
La vésicule biliaire stocke et concentre la bile, substance produite par le foie pour assimiler les graisses dans l’intestin grêle. L’ablation de la vésicule semble n’avoir aucun effet sur la digestion. La bile contient du cholestérol et un pigment, la bilirubine, un pigment : tous deux peuvent précipiter sous forme de calculs (pierres ou lithiases) tantôt fins comme du sable, tantôt gros comme du gravier. La plupart des calculs sont faits de cholestérol durci ; les autres sont un amalgame de bilirubine et de calcium.
Une question d’hérédité?
Les calculs biliaires touchent les deux sexes, mais sont plus fréquents chez les femmes d’âge moyen en surpoids. Il existe aussi un facteur héréditaire. Les femmes qui ont eu des enfants sont particulièrement vulnérables, la fin de la grossesse et les semaines qui suivent l’accouchement s’accompagnant de taux élevés de cholestérol sanguin. Les hormones féminines, la progestérone et les œstrogènes, joueraient un rôle dans la formation des calculs, qu’elles soient naturelles ou qu’elles proviennent des pilules contraceptives.
Vous aimerez aussi:
Ce que vous devez savoir sur la maladie polykystique des reins
Colite ulcéreuse: les aliments pour mieux prévenir et soulager
Système immunitaire: Les 30 meilleurs trucs pour «doper» votre immunité