Origan, mélisse, romarin et autres herbes
Ces herbes, de même que la sauge et la marjolaine, renferment de l’acide rosmarinique. Des chercheurs japonais ont fait la preuve que cet acide exerçait une action anti-inflammatoire et contribuait à atténuer les symptômes des allergies saisonnières.
Visez à prendre: pour tirer tout le parti de ces herbes, utilisez-les fraîches dans vos plats. Préparez des infusions de mélisse, ajoutez de l’origan et du romarin à vos pâtes, et de la sauge et de la marjolaine dans vos plats de volaille et de poisson.
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Comment les aliments peuvent-ils combattre les allergies?
Quand les allergènes, pollen, acariens ou moisissures, entrent en contact avec le nez d’une personne qui y est hypersensible ou allergique, son organisme passe à l’attaque. Les cellules immunitaires libèrent des histamines, substances chimiques responsables de la plupart des symptômes allergiques. Dans le but d’empêcher les allergènes de pénétrer dans l’organisme, ces dernières déclenchent un processus inflammatoire. D’où l’enflure des sinus et les démangeaisons de l’œil. De plus, les histamines provoquent la production de liquide dans les voies nasales, en conséquence de quoi, le nez coule, la gorge pique et on est pris d’éternuements; c’est une autre manière pour l’organisme de se débarrasser des corps étrangers. Dans bien des cas, les aliments qui permettent de soulager les allergies agissent en atténuant l’inflammation ou en calmant le système immunitaire.
Saumon et autres poissons gras
Les poissons gras, comme le saumon, la sardine et le maquereau, devraient constituer votre première ligne de défense alimentaire contre les allergies. Ils renferment de bonnes quantités d’acides gras oméga-3, qui contribuent à minimiser l’inflammation causant les symptômes allergiques. Les résultats de diverses études indiquent que les enfants qui commencent à manger du poisson tôt dans l’existence pourraient être moins sujets aux allergies plus tard. La consommation de poisson contribue à équilibrer le ratio oméga-3/oméga-6 dans l’organisme, ce qui semble exercer divers effets positifs sur le système immunitaire et, par conséquent, atténuer les symptômes allergiques.
Lors d’une étude menée en Australie, des chercheurs ayant suivi près de 500 enfants de huit ans ont découvert que ceux qui mangeaient du poisson au moins une fois par semaine couraient 80% moins de risques que ceux qui en prenaient rarement de souffrir d’allergie au pollen du faux seigle, auquel on attribue de nombreux cas de rhume des foins.
Visez à prendre: une ou deux portions par semaine de saumon, thon ou maquereau. Si vous désirez augmenter davantage encore votre apport en oméga-3, rien ne vous empêche de vous tourner vers un supplément.
Ail
L’ail est un véritable remède universel. Riche en antioxydants, il semblerait qu’il soutienne le système immunitaire dans son combat contre le rhume des foins. Des chercheurs ont établi un lien entre un apport élevé en certains antioxydants et une moindre incidence de cette allergie.
Visez à prendre: assaisonnez vos plats d’ail frais à volonté. Vous pouvez également couper une gousse en quelques morceaux que vous avalerez durant la journée comme s’il s’agissait de cachets. Ils seront dégradés dans l’estomac par l’acide gastrique et, en traversant le côlon, libéreront leurs antioxydants.
Oignon
Cet humble bulbe est très riche en quercétine, antioxydant qui contribuer à soulager l’inflammation et, possiblement, à prévenir la libération de l’histamine par les mastocytes, un groupe de cellules immunitaires. De plus, la quercétine favorise l’absorption par l’organisme de la vitamine C, autre antioxydant qui stimule le système immunitaire. Il se peut également qu’elle stabilise les membranes cellulaires, les rendant ainsi moins sensibles aux allergènes. La pomme avec sa pelure, les baies, le raisin rouge et le thé noir en sont d’autres bonnes sources.
Visez à prendre: aussi souvent que possible, garnissez d’oignons crus vos salades, vos ragoûts, vos burritos et vos autres plats.
Les bactéries vivantes présentes dans les produits fermentés comme le yogourt et le kéfir contribuent à préserver la santé de la flore bactérienne de l’intestin, organe qui héberge diverses catégories de cellules immunitaires. Ces aliments encouragent l’organisme à produire des globules blancs et des anticorps, de même que des facteurs de croissance, substances qui ont pour effet d’atténuer les réactions de l’organisme aux allergènes.
Dans une étude menée en Italie, on a découvert que, chez les volontaires sujets à des accès fréquents de rhume des foins qui prenaient deux tasses (500 ml) de yogourt par jour durant quatre mois, les taux sanguins d’histamine étaient deux fois moins élevés que chez ceux qui buvaient quotidiennement du lait écrémé; de plus, leurs symptômes étaient moins prononcés.
Soulignons que les enfants dont les mères ont consommé régulièrement du yogourt ou d’autres produits riches en probiotiques durant leur grossesse sont moins susceptibles de faire des allergies en grandissant.
Visez à prendre: une à deux tasses (250 à 500 ml) par jour de yogourt ou d’un autre produit à base de lait fermenté. Lisez l’étiquette des produits : le nom de bactéries telles que le lactobacillus, le bifidobacterium et le Bacillus clausii devrait y figurer.
Amande, germe de blé et légumes à feuilles vertes
Dans une étude menée en Allemagne auprès de 1700 adultes souffrant ou non de rhume des foins, on a découvert que, chez ceux qui consommaient des aliments riches en vitamine E (soit l’équivalent de 10 à 13 ml par jour), l’incidence de cette allergie était 30% moins élevée que chez ceux dont l’alimentation en était pauvre.
Visez à prendre: beaucoup de légumes à feuilles vertes, des grains entiers, des fruits à coque et des avocats. Une portion de 30 g d’amandes fournit 7 mg de vitamine E, une tasse (250 ml) d’épinards cuits, 2 mg, et 2 cuillers à soupe (30 ml) de germe de blé, 2,5 mg.