Retour aux sources
Modernité exige, nous consommons quantité d’aliments transformés. Nous en aimons peut-être la saveur mais qu’en est-il de leur valeur santé? L’épidémie d’obésité qui touche l’Amérique n’est-elle pas la preuve que ce que nous consommons nous fait grossir?
En quoi consiste donc une alimentation saine? La docteur Daphne Miller, auteure de The Jungle Effect, a étudié l’alimentation de nombreux peuples du monde, notamment celle des Islandais, des Japonais, de certaines peuplades mexicaines et des Crétois afin de comprendre en quoi elle se distinguait de la nôtre et pourquoi elle était si saine. Ses découvertes? De façon générale, l’alimentation traditionnelle permet d’adopter de meilleures habitudes alimentaires, contribue à prévenir de nombreuses maladies aujourd’hui attribuables à l’alimentation occidentale et agit positivement sur la santé émotionnelle.
Voici cinq astuces tirées de The Jungle Effects qui vous permettront d’incorporer dans votre alimentation les aspects positifs des diverses cultures du monde et de mener une vie plus saine et plus longue.
Mangez en commun
Dans les cultures traditionnelles, on mange en commun, a découvert Daphné Miller, en conséquence de quoi on mange moins tout en étant plus satisfait. Cela paraît un peu simple, et pourtant, c’est un fait que vous éviterez les excès et apprécierez mieux la nourriture si vous prenez régulièrement le souper en famille ou partagez un repas avec des amis au moins une fois par semaine.
Optez pour des aliments de digestion lente
Les peuples indigènes du Copper Canyon (Mexique) consomment de grandes quantités de glucides complexes, notamment du blé concassé, du seigle, de l’orge, du quinoa, des légumineuses et de l’avoine concassée. Lentement absorbés par le système digestif, ces aliments préviennent la surproduction d’insuline tout en constituant de bonnes sources de magnésium et de fibres. En les ajoutant è votre alimentation, vous prolongerez votre sentiment de satiété. Essayez l’avoine au déjeuner ou le quinoa à la place du riz au dîner.
Consommez des champignons
La population d’Okinawa est réputée pour sa bonne santé et sa longévité. Daphne Miller, qui a étudié leur alimentation, a constaté que les champignons y tenaient une grande place et s’est penchée sur leurs bienfaits : peut calorique et riche en minéraux, ce légume pourrait, d’après les chercheurs, renfermer des substances anticancéreuses. Le maike, le reishi et le shiitake font présentement l’objet d’études dans le but de déterminer si leurs extraits pourraient être utilisés pour rehausser les effets de la chimiothérapie et améliorer la survie des cancéreux. Ajoutez-en dans vos soupes ou vos sautés; vous augmenterez ainsi votre consommation de fer, de potassium, de zinc, de cuivre et de folate.
Pensez comme un crétois
En Crête, une île grecque, on suit habituellement ces préceptes alimentaires que Daphne Miller qualifie de «synergie alimentaire» :
• ils consomment des légumes de saison;
• ils optent pour l’huile d’olive extra-vierge de préférence aux autres;
• ils font grande consommation de haricots et lentilles;
• ils consomment peu de viande rouge et de fromage, et, de façon générale, s’en tiennent à des portions réduites.
En consommant des légumes de saison tous les jours, vous augmenterez votre apport en nutriments et en fibres, et aurez moins de mal à perdre du poids.
Pensez comme un crétois
En Crête, une île grecque, on suit habituellement ces préceptes alimentaires que Daphne Miller qualifie de «synergie alimentaire» :
• ils consomment des légumes de saison;
• ils optent pour l’huile d’olive extra-vierge de préférence aux autres;
• ils font grande consommation de haricots et lentilles;
• ils consomment peu de viande rouge et de fromage, et, de façon générale, s’en tiennent à des portions réduites.
En consommant des légumes de saison tous les jours, vous augmenterez votre apport en nutriments et en fibres, et aurez moins de mal à perdre du poids.
Mangez du poisson
Daphne Miller a découvert que, dans le monde, les Islandais étaient ceux qui mangeaient le plus de poisson per capita, soit l’équivalent de 102 kilos par personne par année. En conséquence, ils ingèrent de grandes quantités d’oméga-3, ce qui se traduit par le taux de dépression le plus faible au monde. On a montré, lors d’études récentes, qu’un gramme d’EPA ou d’EPA et de DHA (les deux types d’oméga-3 qu’on trouve dans le poisson gras) par jour contribuait à soulager la dépression lorsqu’on les prenait en complément du traitement aux antidépresseurs. Pour augmenter votre apport d’oméga-3, prenez du poisson une ou deux fois par semaine.