1. Mangez régulièrement
«Passer des repas peut avoir un impact négatif sur votre métabolisme», affirme Aviva Allen, nutritionniste à Toronto. Votre organisme pourrait commencer à mettre en réserve des gras supplémentaires, en prévision d’autres repas manquants. Au lieu de manger moins, prenez des collations et des repas plus petits et plus nutritifs, idéalement aux trois heures, et essayez de ne pas manger après 19 heures, lorsque votre métabolisme est au ralenti.
2. Diminuez vos portions
Simple évidence: mangez moins et vous perdrez du poids. C’est un fait que depuis les 50 dernières années, les portions de restaurant sont devenues très grosses et notre tour de taille a suivi en conséquence. Nous avons pris l’habitude de consommer des portions plus grosses au détriment de notre santé.
Pour contrer cette habitude, utilisez des plats plus petits pour vos repas. Moins de place dans l’assiette signifie automatiquement un contrôle des portions. Et lorsque vous commandez ou achetez des aliments élevés en calories, choisissez les plus petites portions.
3. Éliminez les régimes-chocs
Les régimes tendent à vous faire voir la nourriture comme l’ennemie et non comme une source de valeur nutritive et de bien-être. Les régimes à effet yo-yo, caractérisés par une continuité de gains et de pertes de poids, sont néfastes pour la santé. Si vous diminuez de façon soudaine votre apport alimentaire, votre organisme qui a pour objectif de survivre diminuera le rythme du métabolisme afin de se faire plus efficacement des réserves d’énergie. Cela explique pourquoi les personnes qui suivent un régime ont besoin de collations comme du chocolat, un stimulant énergétique rapide, et pourquoi la perte de poids ralentit de façon importante après les premières semaines.
4. Ne brusquez pas vos repas
Mangez lentement. Il faut parfois près d’une demi-heure pour que le cerveau réalise que l’estomac est plein. Ne mangez pas trop vite: c’est la raison principale pour laquelle on mange trop. Posez toujours la fourchette entre deux bouchées.
5. Changez l’apparence de votre cuisine
Inspectez votre réfrigérateur: que voyez-vous? Deux pots de mayonnaise, un reste de fromage et plusieurs contenants de condiments sucrés? Ouvrez les armoires: quel est l’état des lieux au plan des biscuits et des craquelins? Évaluez honnêtement ce que vous gardez à portée de main. S’il y a toujours des croustilles, vous allez les manger. Si vous gardez des craquelins Goldfish pour les enfants, vous pouvez être sûre qu’ils ne seront pas les seuls à en profiter. Débarrassez-vous de tout ce qui représente une tentation ou un écart de votre objectif de perte de poids. Soyez impitoyable. Donnez à une banque alimentaire tous les aliments ou les conserves non entamées.
6. Comptez les calories, même si vous faites de l’exercice
«La journée ne compte pas assez d’heures pour brûler toutes les calories d’un Joyeux Festin», explique la docteure Arya Sharma, présidente de la chaire de recherche sur l’obésité et les maladies cardiovasculaires à l’Université d’Alberta.
L’exercice procure un nombre incalculable de bienfaits pour la santé. Il aide à conserver un poids bas en développant vos muscles et en vous donnant une meilleure image corporelle. Mais pour perdre des kilos de façon définitive, la réduction de l’apport calorique demeure la solution à suivre, ajoute la docteure Sharma.
Si vous êtes embarrassé de compter vos calories, Jessica Bedge, diététiste agréée de Vancouver, donne ce conseil: «Aussi banal que cela puisse paraître, vous ne pouvez pas vous tromper avec le Guide alimentaire canadien. Je préfère que les gens tiennent compte de la taille des portions recommandée, plutôt que du nombre de calories.»
Pour maintenir votre poids bas, elle suggère que 80% de l’apport calorique quotidien provienne d’aliments recommandés par le Guide alimentaire. Il reste 20% pour des gâteries comme les biscuits, les croustilles et les cocktails. «Cela représente l’équivalent d’un petit dessert chaque jour», précise-t-elle.
7. Sachez pourquoi vous mangez trop
En réfléchissant, pouvez-vous trouver ce qui vous a amené à trop manger dans le passé? Il est important de comprendre si vous cherchez à manger lorsque vous êtes stressée ou lorsque vous recherchez du réconfort.
Parfois, les déclencheurs des excès alimentaires ont une origine hormonale. Par exemple, les changements hormonaux produits par les syndromes prémenstruels peuvent donner aux femmes des envies de manger salé ou sucré. Un autre facteur peut être l’humeur. «L’exemple typique en est la dépression, explique le docteur David Lau, président d’Obésité Canada. Lorsqu’une personne est déprimée, elle peut devenir physiquement inactive. Et au cours d’une mauvaise passe, elle se tourne vers un élément qui pourrait la réconforter, et très souvent elle peut devenir accro à la nourriture.»
Crédit photo: Digital Vision
Sur le même sujet:
Comment choisir une résolution fitness et la tenir
Les 8 meilleurs trucs pour obtenir un ventre plat
Les 4 meilleurs appareils de gym pour maigrir