Testez votre gestion des conflits: vos disputes sont-elles constructives?

Nous avons tous un jour ou l’autre une dispute avec un collègue, un ami ou un proche. Votre façon d’aborder le conflit améliore-t-elle ou au contraire dégrade-t-elle vos relations? Répondez à notre questionnaire pour le savoir.

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Testez votre gestion des conflits: vos disputes sont-elles constructives?
fizkes/Shutterstock

Le premier contact entre Theresa Cabot (nom fictif) et le président de l’entreprise ne s’est pas déroulé aussi bien qu’elle l’aurait voulu. «Il m’a accusée d’avoir saboté l’événement que je planifiais pour lui et traitée de tous les noms devant mes collègues, se rappelle Theresa, directrice des relations publiques à Oakville, en Ontario. Dans ce genre de situation, je me serais normalement excusée, mais je savais qu’en agissant ainsi je n’obtiendrais jamais son respect – et je perdrais mon amour-propre.» Surmontant son angoisse, Theresa lui a calmement expliqué sa position. Après une longue discussion animée, elle l’a finalement rallié à son point de vue.

Une dispute constructive n’a pas l’air d’une dispute. En règle générale, explique Benno Dreger, thérapeute familial et conjugal, la querelle éclate quand une personne en critique une autre, et celle-ci réagit à l’attaque en se défendant. Il s’ensuit un vilain échange de paroles, où chacun répète son point de vue jusqu’à ce que la personnalité la plus forte l’emporte.

«Il faut apprendre à collaborer, car deux têtes valent mieux qu’une pour trouver une solution mutuellement satisfaisante, dit Benno Dreger. Et, ce faisant, la confiance et les liens se renforcent.» Apprenez à réagir face à ces 5 types de collègues toxiques!

Répondez aux questions suivantes en choisissant pour chaque situation le comportement qui vous décrit le mieux.

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Dispute: votre collègue s’attribue le mérite des idées que vous avez trouvées ensemble.
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Votre collègue s’attribue le mérite des idées que vous avez trouvées ensemble

A – Vous soulevez la question en privé, puis parlez à votre supérieur de vos contributions.

B – Vous lui dites qu’il n’est pas mieux qu’un voleur et faites une scène.

C – Vous abordez le problème sur un ton taquin, puis laissez tomber.

Assurez-vous de ne pas être l’un de ces collègues qui dérangent.

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Alzheimer : invitez des amis à souper pour réduire le risque.
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Votre conjoint a fait rire les invités à vos dépens

A – Vous lui dites que vous n’appréciez pas ce genre d’humour et lui demandez de s’excuser après le départ des invités.

B – Vous lui lancez un verre de vin à la figure et énumérez ses défauts.

C – Vous lui faites la tête après le départ des hôtes.

Ces sujets de dispute sont fréquents dans un couple.

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Une rupture amoureuse est justifiée lorsque le partenaire est toujours en retard.
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Depuis quelque temps, un de vos amis arrive en retard à vos rendez-vous ou ne se présente même pas

A – Vous lui expliquez ce que vous ressentez quand il ne se présente pas, puis suggérez une solution.

B – Vous lui dites d’oublier votre numéro de téléphone et de son trouver un(e) autre ami(e).

C – Vous tolérez ce manque de considération parce que vous savez qu’il est assez pris, mais vous vous en plaignez à d’autres.

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Une dispute éclate si votre conjoint est trop strict avec votre adolescente.
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Votre conjoint est trop strict avec votre adolescente

A – Vous réservez du temps pour examiner les inquiétudes de votre conjoint et convenir de certaines règles.

B – Vous l’accusez d’être un mauvais parent.

C – Vous vous taisez, mais laissez votre fille désobéir.

Voici les règles de communication que tous les couples devraient adopter.

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Une dispute éclat si votre voisine de bureau ne cesse d’écouter sa musique à tue-tête.
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Votre voisine de bureau ne cesse d’écouter sa musique à tue-tête, même si vous lui avez demandé de baisser le volume

A – Vous lui suggérez gentiment d’essayer des écouteurs, et si elle refuse, vous en discutez avec votre directeur.

B – Vous faites irruption dans son bureau et fermez son poste pour elle.

C – Vous prenez la chose avec un sourire, puisque personne d’autre ne semble s’en plaindre.

Pour obtenir le résultat, faites le total de chaque lettre.

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Collègue.
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Majorité de A: vous êtes un collaborateur avisé

Bravo! Vous gérez le conflit comme devrait le faire tout adulte. Vous vous estimez suffisamment pour demander ce que vous voulez et êtes ouvert à la position de l’autre, sans vous sentir attaqué personnellement. Lorsque vous vous plaignez d’une chose, vous offrez des solutions. Dans vos relations, vous prenez acte des sentiments de l’autre et collaborez pour trouver une solution mutuellement acceptable.

Faites attention à ces signes révélateurs d’un climat de travail toxique.

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Vous aimez les disputes.
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Majorité de B: vous avez une attitude querelleuse

Direct et passionné – et fier de l’être –, vous ne ratez jamais une occasion de vous affirmer. Il vous arrive sans doute de vous fâcher dans les discussions et même de blâmer ou d’insulter les autres. Un stress élevé se manifeste parfois par la colère, et vous perdrez peut-être quelques amis ou partenaires avant de reconnaître que votre attitude pose problème. Il se peut même que votre santé en souffre: des études ont montré que l’expression de la colère et de l’hostilité augmente le risque cardiaque.

Un peu d’introspection
«Votre forte personnalité peut assurer votre réussite au travail, du moins à court terme, parce que vous obtenez ce que vous voulez, explique Doug Nathan, un médiateur qui enseigne la résolution de conflits dans les en­treprises. Mais vous sabotez vos relations, et cela vous nuira à long terme.»

Un niveau de stress trop élevé
Essayez de relâcher la tension, que ce soit en faisant de l’exercice ou de la méditation, ou encore en réduisant vos responsabilités. Vous serez ainsi moins porté à exploser quand votre nouvel assistant se trompera dans votre commande de café.

Un changement d’attitude
Si vous entrez dans le bureau de votre patron en pensant que vous devrez livrer un combat pour obtenir une augmentation de salaire, vous créez un stress inutile. Le conseil de Doug Nathan: «Plutôt que de partir avec l’idée de vouloir gagner, adoptez ­l’approche d’un apprenant en vous disant quelque chose comme: Je sais ce que je veux, et je me demande ce dont ma patronne a besoin pour que ça fonctionne.»

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Vous êtes fuyant face aux disputes.
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Majorité de C: vous avez une personnalité fuyante

Vous vous donnez beaucoup de mal pour éviter le conflit. Vous êtes sans doute une personne insouciante et de bonne compagnie, mais vous jouez parfois à l’autruche et faites fi des problèmes en espérant qu’ils disparaissent ou se règlent d’eux-mêmes. Il se peut que ce soit la peur du rejet ou la crainte de blesser les autres qui vous portent à éviter le conflit.

En refusant d’aborder les problè­mes de front, vous ratez l’occasion de les régler avant qu’ils n’enveniment la relation. Vous fermez la porte à une éventuelle discussion avec vos collègues ou vos supérieurs, susceptible d’améliorer la dynamique. En fuyant le conflit, vous augmentez votre anxiété.

Savoir choisir ses combats
Certains problèmes ne méritent pas qu’on s’y attarde, et vaut mieux fermer les yeux. Mais si le problème vous contrarie ou si l’autre le considère comme important, vous devez agir. «Le fait de choisir ce qui est important vous procurera un sentiment de contrôle», affirme Doug Nathan.

Savoir amorcer la discussion
Lorsque vous aurez acquis une certaine maîtrise de la discussion cons­tructive, vous serez moins craintif, croit Anne Mariner, thérapeute et médiatrice à Halifax. Si une chose vous déplaît, choisissez un moment où aucun des deux n’est pressé ni fatigué ou distrait, dit-elle. Utilisez le «je» pour décrire vos sentiments: «Quand tu ne m’aides pas avec les enfants, je me sens frustrée» ou «Je suis furieuse».
Lorsque vous soulevez un problème, ayez une solution à proposer. Si ça vous dérange que votre conjoint ne fournisse pas sa part d’efforts dans la maison, vous pourriez faire appel à une femme de ménage ou mieux répartir les tâches.

Apprendre à dire non
Votre empressement à dire oui fait de vous un excellent candidat pour le titre d’employé du mois, mais si vous vous affirmiez davantage, vous auriez encore plus de succès et, surtout, vous ne seriez plus amer, dit Bob Mariner, également thérapeute et médiateur à Halifax. La prochaine fois qu’on insiste pour que vous fassiez quelque chose, expliquez votre position. Par exemple, vous pourriez dire: «J’aimerais bien vous aider, mais il m’est difficile de faire des heures supplémentaires.»

Que ce soit avec vos amis, en couple ou au travail, on vous donne les clés pour résoudre vos conflits relationnels.

Contenu original Selection du Reader’s Digest

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