Évitez ces mauvaises habitudes de conversation
Les mauvaises habitudes de conversation peuvent jeter un froid et mettre un terme à une conversation, mais, le plus souvent, elles sont subtiles et insidieuses. La plupart des gens n’essaient pas d’être affreusement désagréables, mais même commettre ces erreurs d’étiquette en bavardant pourrait éventuellement mener à des problèmes de communication. «Notre culture est en général de moins en moins à cheval sur l’étiquette, mais plus particulièrement sur la manière dont nous nous parlons, passant des formalités à des conversations plus informelles, affirme Jan Goss, experte en étiquette et fondatrice de Show Up Well, une agence de consultation en la matière. Mais vous devez faire attention pour que le côté informel et familier de la conversation ne bascule pas dans l’impolitesse.»
Le truc pour ne pas franchir ce pas? Comprendre les règles d’étiquette de base et les appliquer d’une façon humaine, conseille-t-elle. «La gentillesse est au cœur d’une conversation polie. Mettez-vous à la place de l’autre personne et imaginez-vous comment vous vous sentiriez si quelqu’un vous parlait ainsi.»
Nous avons demandé à Jan Goss et à d’autres experts en étiquette de nous faire part des plus graves erreurs de conversation observées chez les gens – et sur la façon de les corriger afin de toujours savoir quoi dire.
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Faire preuve d’une franchise brutale
Vous croyez peut-être que «dire les choses comme elles sont» est une bonne habitude. Ou qu’un véritable ami doit toujours dire la vérité, peu importe que l’autre aime ça ou non. Mais c’est une explication que les gens impolis ont tendance à utiliser pour tenter de justifier leur mauvaise habitude. «Le problème avec la franchise brutale, c’est que c’est brutal, et que ce sera toujours impoli», selon Jan Goss.
Bien qu’il soit important d’être honnête, il y a tout un monde entre mentir et littéralement écorcher les sentiments de quelqu’un, ajoute-t-elle.
Que faire plutôt: Premièrement, demandez-vous si ce que vous voulez dire à la personne vous concerne. (L’éducation des enfants, une perte de poids et la religion sont des sujets populaires qui ne vous regardent pas.) Demandez-vous ensuite si vous êtes vraiment la bonne personne pour lui dire ça. Si la réponse est non dans les deux cas, vous devriez vous retenir de dire quoi que ce soit.
Si vous sentez que votre opinion ou la conversation aidera véritablement l’autre personne ou si elle vous a demandé votre avis, trouvez alors une façon de le dire gentiment. Vous pouvez y arriver en ayant recours à un «sandwich de compliments», c’est-à-dire que vous lui faites d’abord un compliment, ensuite une critique et finalement un compliment.
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Publier des conversations en ligne
Les réseaux sociaux sont à blâmer pour cette habitude impolie: ça devient monnaie courante de publier des conversations – drôles, sérieuses ou même des disputes en cours – pour que des amis et des étrangers puissent intervenir. Vous pensez peut-être que vous ne faites que partager une mignonne histoire venant d’un de vos enfants, déverser votre venin au sujet d’une caissière «chialeuse» ou obtenir un avis extérieur sur votre chicane de couple? Publier des conversations sans avoir obtenu la permission explicite de l’autre personne va à l’encontre de toutes les règles de la nétiquette. Dans certains cas, cela peut même être considéré comme une trahison de la relation, explique Diane Gottsman, experte nationale en nétiquette et auteure de Modern Etiquette for a Better Life. Sans parler que si vous publiez des choses que vos enfants ont dites, ça pourrait compromettre leur sécurité.
Publier des conversations sur votre Facebook, Instagram, TikTok ou Reddit invite dans la conversation des gens qui ne devraient pas y participer – et qui n’ont ainsi accès qu’à votre point de vue. Diane Gottsman ajoute que c’est aussi courant de voir les gens embellir ces conversations pour les rendre plus drôles ou plus bouleversantes dans le but de créer plus d’intérêt.
«Nous avons tous accès à une tribune publique, explique Mme Gottsman. N’utilisez pas la vôtre pour exposer des conversations, les manipuler ou même les répéter à d’autres.»
Que faire plutôt: Demandez la permission. Si vous devez publier quelque chose, assurez-vous d’obtenir la permission expresse de l’autre personne. C’est vrai même si vous changez son nom ou ne faites que donner des indices sur qui elle est.
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Se montrer trop agréable
Avis aux gens qui cherchent à plaire aux autres: lorsque vous parlez avec quelqu’un et voulez être plaisant et poli, c’est facile de penser que la meilleure tactique est de se montrer agréable. À première vue, ça peut sembler à l’opposé de l’impolitesse – après tout, vous essayez d’être serviable et gentil. Mais être d’accord avec tout ce que l’autre dit, accepter de discuter de quelque chose ou rendre le service qui vous est demandé sans réfléchir est le signe de limites mal définies dans la conversation, explique Bonnie Tsai, experte en étiquette ainsi que fondatrice et directrice de Beyond Etiquette. Dire oui à tout peut sembler parfait à ce moment-là, mais c’est très impoli car ça finira éventuellement par entacher la relation que vous entretenez avec cette personne en raison du ressentiment ou de l’épuisement qui en résulte», dit-elle.
Que faire plutôt: Apprenez à établir des limites dans la conversation, par exemple en exprimant ce dont vous êtes prêt à discuter ou pas, ce que vous êtes capable de faire et le temps dont vous disposez pour le faire. «Les bonnes limites font les bons amis», ajoute Diane Gottsman.
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Interrompre la conversation
Vous devez classer cette habitude tout en haut de la liste des mauvaises habitudes de conversation, selon nos experts. Ce n’est pas comme si nous ne savions pas tous que le fait d’interrompre est impoli; c’est l’une des choses que les gens détestent le plus. Alors, pourquoi le faisons-nous toujours aussi souvent? «Parfois, en observant des gens agir, c’est comme s’ils ne pouvaient plus se retenir, affirme Diane Gottsman. Ils commencent à faire des petits bruits ou à gigoter jusqu’à ce qu’ils lâchent le morceau.»
Qu’est-ce qui explique ça? Partager est un instinct inné chez les êtres sociaux comme nous – et c’est un bon instinct tant et aussi longtemps que nous le faisons tous chacun notre tour, explique-t-elle. Honnêtement, cela arrive à tout le monde qui aime bavarder. Quelque chose nous passe par la tête pendant que notre ami parle et, au lieu de l’écouter, nous l’interrompons pour lui en faire part.
Même s’il vous semble que vous devez dire quelque chose avant de perdre le fil de vos pensées, retenez-vous. Interrompre quelqu’un ne fait pas que démontrer un manque d’intérêt ou de respect envers son interlocuteur, mais ça peut aussi l’empêcher de dévoiler le «punch» à la fin de son histoire, selon Emilie Dulles, qui possède plus de 29 ans d’expérience en étiquette.
Que faire plutôt: Laissez toujours les autres aller au bout de leurs pensées, à moins que ce que vous ayez à dire ne soit urgent, ajoute Bonnie Tsai.
Abuser du sarcasme
Certaines personnes ont un sens de l’humour très sarcastique (lequel est souvent utilisé comme mécanisme d’autodéfense, note Diane Gottsman). Mais le sarcasme représente un peu n’importe quoi dans la plupart des conversations, particulièrement si les gens ne vous connaissent pas très bien, dit-elle. S’il s’agit d’une nouvelle relation, se montrer sarcastique peut donner l’impression à l’autre personne que vous faites une blague à ses dépens. Ou elle peut ne pas comprendre la blague du tout et se sentir confuse. Le sarcasme est particulièrement impoli et inapproprié si vous communiquez dans un cadre plus formel, comme au bureau (ce qui en fait l’une des habitudes de travail les moins professionnelles) ou avec des gens dont ce n’est pas la langue maternelle.
Que faire plutôt: Sachez à qui vous vous adressez et déterminez si c’est le moment ou le lieu pour faire du sarcasme. «Si vous devez vous demander si c’est approprié ou non, c’est fort probablement parce que ça ne l’est pas», de préciser Bonnie Tsai. Si vous faites un commentaire sarcastique qui brise l’atmosphère, apprenez comment vous sortir de conversations gênantes.
Souffrir du «syndrome du personnage principal»
Ça nous est tous déjà arrivé d’être pris dans une conversation avec quelqu’un qui n’arrête pas de parler de son chien, de sa promotion au travail, de sa tendre moitié ou de tous ses problèmes. Alors pourquoi n’arrivons-nous pas à voir à quel point c’est assommant quand c’est nous qui le faisons? Et détrompez-vous, nous faisons tous ça à un moment ou un autre, selon Diane Gottsman. C’est naturel de parler de soi; après tout, qui ne souhaite pas être la personne la plus intéressante dans la pièce?
Mais grâce aux vedettes sur YouTube et aux influenceurs sur Instagram, beaucoup de gens ont surnommé ce problème le «syndrome du personnage principal», ce qui veut dire que vous agissez tout le temps comme si vous étiez la vedette du spectacle. Tous les autres ne sont en fait que des personnages de soutien.
«[Les gens] veulent pouvoir raconter leurs histoires tout comme vous voulez partager les vôtres», explique Bonnie Tsai. Parler exclusivement de soi est non seulement pompeux, mais monopoliser la conversation est vraiment irritant et assommant, précise Julia Esteve Boyd, une consultante internationale en étiquette.
Que faire plutôt: Il est vrai que ces conversations à sens unique sont incroyablement courantes sur internet, mais dans la vie réelle, c’est impoli. Vous êtes peut-être simplement nerveux et ne savez pas trop de quoi parler, mais peu importe la raison, c’est une habitude à corriger. N’utilisez pas l’autre personne comme si elle était votre thérapeute personnel. Le but de la conversation n’est pas d’exprimer toutes vos pensées, selon Diane Gottsman. Elle doit servir à renforcer votre relation avec l’autre personne. Une bonne habitude à adopter serait de lui poser des questions à son sujet.
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Laisser l’écran de son téléphone bien en vue
Se laisser distraire par son téléphone est évidemment une mauvaise habitude de conversation. Vous savez déjà que consulter votre téléphone pendant que quelqu’un vous parle est une chose à ne pas faire, mais c’est également une mauvaise habitude de vérifier sans arrêt vos notifications. Laisser votre téléphone l’écran bien en vue ou le garder dans votre main (ou dans votre champ de vision) fait en sorte que vous êtes constamment distrait par tous les tintements, sonneries et bruits de glissement. Ça représente un véritable problème d’étiquette dans le cadre d’un gros groupe ou d’une soirée.
«Nos téléphones sont parfaits pour rester en contact avec ceux qui sont loin, affirme Bonnie Tsai; par contre, ça enlève du temps à ceux qui sont avec nous à ce moment-là.» Le fait de «juste vérifier» vos notifications sur votre téléphone ou votre Apple Watch en est un exemple éloquent.
Que faire plutôt: Si vous devez rester à l’affût de quelque chose – peut-être un appel d’un parent ou un message texte de votre enfant –, expliquez la situation à l’autre personne avant de commencer. Faites ensuite de brèves vérifications et ne laissez pas d’autres choses retenir votre attention sur votre téléphone. S’il n’y a rien d’urgent, le fait de déposer votre téléphone hors de votre vue est un beau geste poli pour signifier à l’autre personne qu’elle est importante à vos yeux et que vous l’écoutez vraiment.
Marquer un point pendant la conversation
Lorsqu’une conversation se transforme en débat, avez-vous le sentiment que vous avez besoin de persuader l’autre de votre point de vue? Quand quelqu’un partage quelque chose avec vous, avez-vous l’impression que vous devez lui dire que vous faites ou avez la même chose? Sentez-vous le besoin d’évoquer votre propre expérience ou de ramener la conversation à vous? Avoir toujours besoin de marquer un point sur l’autre, d’avoir raison ou d’être le meilleur, peu importe le sujet, est impoli. C’est une habitude très courante qui, avertit Diane Gottsman, est un grand signe d’insécurité. Plutôt que de vous faire paraître cool ou intelligent, dominer la conversation ou marquer un point sur l’autre personne ne fait que démontrer votre manque d’écoute, ce qui constitue une grosse erreur d’étiquette.
Que faire plutôt: Ne vous préoccupez pas tant d’avoir raison. «L’important n’est pas d’avoir raison ou tort, mais de comprendre d’où chacun vient et d’être capable d’empathie envers l’autre sans juger», affirme Bonnie Tsai. Quelqu’un qui vous raconte son expérience n’a pas besoin que vous renchérissiez avec la vôtre. Rester positif et donner la chance aux gens de parler sont deux bonnes habitudes de conversation sur lesquelles vous pouvez travailler.
Trop partager ou pas assez
Quand quelqu’un vous demande comment vous allez, lui donnez-vous tous les détails de votre procédure de divorce et lui faites-vous une description complète de votre récente grippe intestinale? Ou encore vous refermez-vous comme une huître et esquivez toutes les questions personnelles?
Trop partager (épancher ses états d’âme sur tout) et pas assez (refuser de dévoiler la moindre chose personnelle) peut être impoli parce que le fardeau repose uniquement sur l’autre personne, selon Diane Gottsman. «Soit elle doit vous écouter comme un thérapeute le ferait, soit elle doit faire la conversation seule, dit-elle. Dans les bonnes conversations, c’est naturellement donnant-donnant, et un interlocuteur poli saura trouver cet équilibre.»
Que faire plutôt: Décider jusqu’où vous dévoiler et à qui dépend beaucoup de la relation que vous entretenez avec l’autre personne, affirme Diane Gottsman. C’est votre patron? Allez-y mollo sur les détails. C’est votre meilleur ami? Épanchez-vous. Le truc est d’observer l’autre personne à la recherche de signes indiquant qu’elle est mal à l’aise ou qu’elle s’ennuie. Si vous êtes nerveux et incertain de ce que vous devriez dire, utilisez des déclencheurs de conversation pour bien démarrer l’échange.
Taquiner
La ligne est mince entre une taquinerie amusante et une blague douteuse qui se retrouve sur internet. Souvent, taquiner vise simplement à faire rire le groupe aux dépens d’une personne, mais cela peut mal finir. Comment trouver l’équilibre? Le tout est de bien saisir le moment, l’endroit et la personne, selon Bonnie Tsai. Par exemple, taquiner sa conjointe sur ses flatulences peut être drôle quand vous êtes seuls, mais lui donner un surnom en lien avec ça devant un groupe d’amis sera humiliant.
Ça devient même plus risqué lorsque vous ne connaissez pas très bien l’autre personne. Ce que vous considérez comme une taquinerie peut donner l’impression d’être raciste, sectaire ou méchant. C’est important de respecter les limites et les sensibilités des autres, et ce, quel que soit leur genre ou leur culture, de dire Bonnie Tsai.
Que faire plutôt: Si vous n’êtes pas certain que quelqu’un appréciera d’être taquiné, ne le faites tout simplement pas, conseille Mme Tsai. Particulièrement si vous voulez bâtir une amitié ou un esprit de fraternité avec les personnes que vous fréquentez. Et si vous taquinez quelqu’un et que ce n’est pas bien reçu, assumez-le immédiatement et excusez-vous. Et peu importe ce que vous faites, laissez tomber les taquineries après une mauvaise blague.
Préparer sa réponse avant la fin de l’histoire
Trop de gens n’écoutent pas une conversation intentionnellement car ils attendent plutôt leur tour de parler, selon Jan Goss. «Il est possible de dire quand vous n’écoutez pas vraiment en se fiant à votre langage corporel.» En un mot, si vous êtes complètement dans votre tête à repasser l’histoire que vous voulez raconter, vous couperez le contact visuel et arrêterez de répondre correctement, ou encore vous aurez l’air d’avoir perdu le fil.
Que faire plutôt: Au lieu de penser à ce que vous voulez dire ensuite, Emilie Dulles suggère de prendre une grande respiration et d’accueillir complètement ce que l’autre dit. Entraînez-vous à avoir une bonne écoute. Attendez quelques secondes, et ce sera alors à votre tour de parler.
Bonne nouvelle: avoir une oreille compatissante contient de nombreux bienfaits!
Transformer chaque conversation en potinage
Les potins sur les vedettes représentent une énorme industrie et, grâce aux réseaux sociaux, le potinage ordinaire est en train de devenir tout aussi passionnant. Même si la majorité d’entre nous reconnaît ne pas aimer faire les frais de la conversation, le potinage demeure un sujet très populaire. En fait, partager de l’information sur les autres peut même donner l’impression d’être poli, comme si vous parliez d’eux par égard ou que vous considériez cela comme un moment de complicité. Mais ce n’est qu’une illusion, selon Jan Goss. Le potinage est toujours impoli et vous blesse tous les deux en amenant les comparaisons et l’envie, dit-elle.
Que faire plutôt: Que vous conversiez au téléphone ou en personne, le vieux dicton s’applique: si vous n’avez rien de gentil à dire, ne dites rien. Et si quelqu’un d’autre tente de potiner, changez simplement de sujet. Rester loin du potinage pourrait en fait améliorer votre humeur et vous permettre de vous sentir plus présent dans vos relations.
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Poser des questions trop personnelles
Certaines questions sont juste trop personnelles pour des conversations informelles ou de groupe et peuvent créer une situation terriblement embarrassante. Les questions spécifiques sur les problèmes de santé, le poids, la famille, la sexualité, la religion et la politique seront des sujets tabous pour la majorité des conversations. L’essentiel, toutefois, est de bien saisir le moment, l’endroit et la personne, explique Diane Gottsman. Demander à votre sœur le résultat de sa mammographie lorsque vous êtes toutes les deux seules est approprié; le demander devant toute la famille réunie pour le souper de Noël ne l’est pas.
Que faire plutôt: Abordez des sujets de conversation neutres. «Parlez de culture, nourriture, voyages, vins, passe-temps, actualités locales et famille en général, de dire Julia Esteve Boyd. Si quelqu’un commence à vous poser des questions intrusives, vous pouvez trouver une façon de lui répondre sans causer de malaise. Par exemple, si quelqu’un demande combien vous gagnez, répondez: «Pas assez!» Ou si votre cousine n’arrête pas de vous demander quand vous allez avoir des enfants, dites: «Je ne sais pas, mais j’aurai peut-être besoin d’une gardienne un jour. Est-ce que je peux compter sur toi?»
Mal comprendre la situation – ou pas du tout
S’il y a une chose que vous devez retenir de cette liste de mauvaises habitudes de conversation, c’est l’importance de comprendre la situation. Cela répond au besoin d’être conscient de soi et des autres, note Emilie Dulles. Cet exercice peut être difficile, particulièrement lorsque vous êtes dans une situation qui ne vous est pas familière. Mais ce n’est pas qu’une question d’instinct, c’est quelque chose qui peut s’apprendre, selon Jan Goss. Il faut d’abord savoir comment décoder le langage corporel et comment faire de l’écoute active.
Que faire plutôt: «Les sujets, le ton et le volume de vos conversations doivent être appropriés pour le cadre et les gens qui vous entourent», précise Emilie Dulles. Si vous n’êtes pas sûr, vous pouvez demander discrètement à un ami de confiance. Si vous ne connaissez personne intimement dans un groupe, évitez tout sujet de conversation controversé.
Ne pas améliorer ses compétences
Même si vous ne croyez pas vous rendre coupable de ces mauvaises habitudes de conversation, il y a toujours place à l’amélioration. «L’étiquette de la conversation vient ultimement du respect et de la considération que vous avez envers les autres», explique Bonnie Tsai. Si vous n’êtes pas certain si vos habitudes de conversation donnent l’impression que vous êtes impoli, demandez à vos amis proches et à des membres de votre famille de vous aider à y voir plus clair. «Ils peuvent vous aider à prendre conscience de toute excentricité ou habitude que vous avez lorsque vous passez du temps avec d’autres personnes et qui pourrait être perçue comme inappropriée», de dire Bonnie Tsai. Plus important encore, une fois que vous savez ces choses, vous pouvez travailler là-dessus et même devenir un meilleur interlocuteur.
Que faire plutôt: Plus vous vous exercerez dans différents types of conversations, meilleur vous deviendrez et plus vous vous sentirez à l’aise. Vous pouvez vous exercer avec des amis, vos proches, ou vous joindre à un groupe comme les Toastmasters.
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