Premiers-nés : plus d’allergies et de rhume des foins
Présentée lors d’une rencontre de l’Académie américaine de l’allergie, de l’asthme et de l’immunologie en 2011, une étude japonaise portant sur plus de 13 000 enfants âgés de 7 à 15 ans a montré que les frères et sœurs aînés étaient plus susceptibles de souffrir d’allergies et de rhume des foins que leurs cadets. Explication possible : on protège bien plus les premiers enfants des microbes que les cadets, qui subissent les assauts de tous les germes que leurs aînés ramènent de l’école. Il se peut aussi que les parents se montrent moins soucieux de désinfecter la moindre sucette tombée au sol avec leurs plus jeunes enfants, ce qui pourrait contribuer à renforcer leur système immunitaire et leur santé, et à prévenir les allergies.
Premiers-nés : plus de diabète et d’hypertension
Récemment présentée en Nouvelle-Zélande, une petite étude fondée sur les tests sanguins, le poids et la composition corporelle de 85 enfants, en bonne santé et âgés de 4 à 11 ans, a montré que les aînés d’une fratrie étaient moins sensibles à l’insuline (un précurseur du diabète). L’étude a aussi montré qu’ils affichaient une tension artérielle légèrement plus élevée que leurs cadets. Les chercheurs croient que des changements survenus dans l’utérus de la mère après la première naissance pourraient affecter l’apport en nutriments et les différences métaboliques lors des grossesses suivantes. D’autres études seront cependant nécessaires pour déterminer si cette découverte peut avoir un impact sur les maladies chroniques touchant l’adulte. Une autre théorie veut que l’enfant aîné soit plus déterminé, note la psychiatre Sue Varma, sur DoctorOz.com. Cela peut accroître leur stress, leur tension artérielle et, peut-être, après un certain temps, déclencher une maladie cardiovasculaire.
Premiers-nés : plus intelligents
Une étude norvégienne datant de 2007 a établi que les premiers-nés possédaient un QI d’environ trois points plus élevé que l’enfant qui le suivait. Dans un article du Time, Jeffrey Kluger explique que cette différence serait due à la stimulation intellectuelle que procure à l’enfant plus âgé son rôle de mentor auprès de ses plus jeunes frères et sœurs. Trois points peuvent sembler anodins, mais cela peut se traduire par une différence de 15 points dans des tests uniformisés – la différence entre une université prestigieuse et un établissement de moindre renommée.
Cadets: de meilleures gencives
Le magazine Prevention soutient que les cadets ont 5% moins de risques de souffrir d’une maladie des gencives. Leur système immunitaire – plus résistant parce qu’il a été en contact avec les germes de l’aîné – serait mieux équipé pour combattre les infections buccales.
Cadets : des mariages plus heureux
Les cadets sont plus heureux et satisfaits dans leur relation de couple, si l’on en croit quelques études israéliennes sur le bonheur. Katrin Schumann, co-auteure du Pouvoir secret des cadets, observe que même si les cadets sont davantage ouverts et aventuriers sur le plan sexuel, ils sont moins susceptibles d’être infidèles que leurs aînés une fois en couple.
Derniers-nés : davantage de dépendances
Véritable amateur de sensations fortes, le «bébé» de la famille est le plus vulnérable aux dépendances, allant du sexe à l’alcool, selon la psychiatre Sue Varma. Prevention.com nous apprend que les plus jeunes enfants arrivent à la puberté en moyenne trois mois avant leurs aînés, ce qui augmente les comportements à risques. Les recherches montrent que ces enfants précoces ont des relations sexuelles plus tôt que leurs aînés et qu’ils sont plus susceptibles de fumer la cigarette. Une étude portant sur des Suédois adultes a même montré que les derniers-nés mouraient plus fréquemment de cancers du système respiratoire que leurs aînés. Les chercheurs en attribuent la cause probable au fait que les derniers-nés commencent à fumer plus tôt, ce qui peut ancrer une mauvaise habitude à long terme.
Derniers-nés : pas forts sur les vaccins
Un problème d’amnésie parentale? Les recherches indiquent que les derniers-nés sont moins susceptibles d’être vaccinés que leurs frères et sœurs plus âgés, et parfois même 50% moins, si l’on en croit le Time.