Trouvez un moment pour être seule et pleurer tout votre saoul
Vous avez lu des livres et des articles, comme celui-ci, mais vous aurez quand même l’estomac noué quand vous entrerez avec votre enfant à l’école en lui tenant la main, avant de retourner seule à votre auto. Vous aurez sans doute le nez qui pique et les yeux rouges dans le stationnement. La psychologue clinicienne Stephanie O’Leary, Ph. D., vous donne pleine permission de pleurer votre peine. (Peut-être pas trop près de l’école pour qu’on ne vous voie pas, mais dans un endroit tranquille.) « Prenez le temps de laisser aller vos émotions. C’est naturel d’être submergée par l’émotion quand vient le moment pour votre enfant d’enfiler son sac à dos et de se diriger vers l’école pour la première fois. C’est important d’accepter vos sentiments », explique-t-elle. N’ayez pas honte d’avoir de la peine.
Transformez votre anxiété en enthousiasme
Vous vous inquiétez que votre enfant ne s’adapte pas, qu’il n’ait pas d’amis, qu’il se fasse intimider. Plein d’images envahissent votre esprit, et savez-vous quoi ? C’est 100 % normal, explique le psychologue pour enfants Adam Pletter, Psy.D. Il vous suggère d’apprendre de vos anxiétés plutôt que de les combattre, en transformant vos angoisses en enthousiasme. « Des recherches nombreuses montrent que l’enthousiasme active la région du cerveau qui aide à résoudre les problèmes, ce qui permet au parent et à l’enfant de faire face à la situation. Le fait d’accepter votre nervosité comme étant normale et de la transformer en un sentiment de joie à l’égard du changement dans votre rôle de parent va aider toutes les personnes en cause. L’objectif est d’accepter le changement et de se sentir en contrôle », explique-t-il. Si rien d’autre ne vous aide, ces phrases vous calmeront instantanément.
Votre enfant doit pouvoir compter sur vous
C’est sain d’exprimer vos émotions, mais Stephanie O’Leary rappelle aux parents qu’ils doivent appuyer leur enfant pendant toute la transition à la maternelle. Pour votre enfant, vous devez être la force rassurante et aimante. S’il vous voit pleurer, cela risque de susciter chez lui des peurs par rapport à l’école. « Vous avez droit à une larme sentimentale avec le sourire le premier jour, mais passez à votre enfant le message qu’il est bon dans tel ou tel domaine. Vous vous sentirez aussi plus confiante et moins stressée », dit-elle. Ayez des conversations positives sur l’école. Ça vous laissera de beaux souvenirs. Mme O’Leary suggère de parler ouvertement avec l’enfant de ses attentes par rapport à cette première année scolaire et de le guider à travers ses dessins, par exemple. « Vous pourriez être agréablement surprise des envies et des aspirations de votre enfant ! Servez-vous-en comme source d’inspiration pour tous les deux », ajoute-t-elle.
Trouvez-vous des occupations
L’oisiveté n’est pas bonne. Si vous avez d’autres enfants, ce sera peut-être plus facile de vous distraire en vous occupant d’eux que si vous avez un enfant unique. Mais vous allez penser à son absence de toute façon. Mme O’Leary dit qu’une des manières les plus efficaces de rester sain d’esprit – et de laisser aller lentement vos tendances à tout vouloir contrôler – est de vous tenir occupée. « Le temps ne passe pas vite, quand on garde les yeux sur l’horloge en attendant la fin de la journée scolaire. Si vous êtes chez vous, commencez un projet ou rendez visite à une amie. Si vous avez un travail, concentrez-vous sur la tâche à faire au bureau et cessez de regarder votre téléphone », conseille-t-elle. Vous ne savez pas quoi faire ? Voici quoi faire pour changer votre humeur.
Ne soyez pas trop dure envers vous-même
Quelle est la première compétence parentale (souvent celle qui prend le plus de temps à apprendre) ? Résistez au réflexe de juger les autres parents, y compris vous-même. Vous ne vous sentez pas super triste du départ de votre petit à la maternelle ? Rien d’anormal. Vous avez l’impression de perdre un peu la tête ? Rien d’anormal. Mme O’Leary explique que plus vous mettez de pression sur vous-même pour jouer un personnage parfait, plus la transition sera stressante. « Tous les parents ont des expériences différentes. Acceptez vos émotions et dites-vous qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être le parent d’un enfant à la maternelle ».
Ayez des attentes réalistes
Au lieu de regarder votre enfant choisir son premier sac à dos, êtes-vous en train de faire des recherches sur Google sur les premières années d’école des diplômés de Harvard ? Répétez après nous : stop ! Une des façons de gérer vos inquiétudes sur les débuts de votre enfant à la maternelle consiste à vous concentrer sur les sentiments du moment et non pas à imaginer le futur. Cela met des attentes irréalistes sur votre enfant et vous-même, et vous empêche de vivre cette expérience précieuse de son enfance. « Personne ne s’est jamais fait offrir une bourse universitaire après la maternelle. Attention à ne pas inventer des histoires sur son avenir, en vous basant sur sa première année d’école, car beaucoup de choses peuvent changer par après, y compris vous », commente le psychologue et auteur Kevin Gilliland, Ph. D.
Concentrez-vous sur votre temps à vous
Depuis le jour où vous avez su que vous étiez enceinte, toute votre attention (ainsi que votre temps, votre énergie, votre amour et vos larmes) a été centrée sur le bébé. Eh bien, votre bébé est devenu un caneton prêt à explorer l’univers hors de la maison pour la première fois. Vous avez maintenant du temps libre entre 8 h et 15 h. Vous pouvez tourner votre attention sur vous pour la première fois depuis longtemps. « Vous avez maintenant plus de temps qu’avant pour prendre soin de vous et pour rattraper le temps perdu et reprendre contact avec les gens, explique la psychologue Yvonne Thomas, Ph. D. Il vous faut comprendre qu’en laissant votre enfant progresser et se développer à la maternelle, vous avez du temps pour être plus qu’une “maman” et que vous serez une meilleure maman parce que vous vivrez une vie mieux équilibrée. »
Encouragez l’indépendance chez votre enfant
Pendant sa première année d’école, votre enfant va changer. Il deviendra plus confiant, vous racontera des histoires qui se sont passées dans sa classe et étendra de plus en plus ses ailes vers l’indépendance. Vous serez émerveillée de le voir grandir, mais vous aurez aussi de la difficulté à accepter qu’il ne soit plus totalement dépendant de vous. « Les parents ont plus de difficulté avec cet ajustement, lorsqu’ils font du déni par rapport au changement de leur propre rôle. L’univers de l’enfant évolue au fur et à mesure de la croissance de celui-ci, l’univers des parents change aussi. Il faut savoir accepter cette réalité », conclut Adam Pletter. N’oubliez pas, chères mamans, que votre fillette têtue et votre délicieux petit garçon continueront d’explorer de nouveaux mondes, qu’ils vivront des aventures, qu’ils élargiront leur esprit. Mais où qu’ils aillent, même plus tard au secondaire et plus loin dans leur vie, ils ne cesseront jamais de vous aimer.
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