6 trucs pour mettre votre tout-petit au lit plus tôt (et profiter de votre soirée)

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Couchez-les plus tôt

Certains parents pensent qu’en permettant à leurs enfants de rester éveillés jusque tard, ils finiront par s’épuiser et que cela les aidera à les endormir, rendant ainsi le moment du coucher plus facile. Elizabeth Pantley, auteure de No-Cry Sleep Solution (La solution pour un dodo sans pleurs) n’est pas certaine que ce soit la bonne stratégie. «Un enfant débordant d’énergie peut courir dans tous les sens jusque tard dans la soirée, dit-elle. Mais un bambin qui reste éveillé jusqu’à 21 ou 22 heures est souvent prêt à se coucher quelques heures avant. Il ne tient souvent que parce qu’il est en surrégime, ce qui se traduit par de l’irritabilité et de l’hyperactivité.» Mettre les enfants au lit tôt facilitera le coucher ce qui, selon quelques études, est mieux pour l’enfant. «Des études ont établi que le fait de se coucher tôt est bénéfique pour la pression artérielle de l’enfant, son pouls et la libération de cortisol (l’hormone du stress) dans son organisme », explique Elizabeth Pantley.

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Pas trop de lumière

Beaucoup de petits enfants ont besoin de ralentir le soir avant d’aller au lit. «Essayez de réduire son exposition à la lumière 60 minutes avant le coucher puisque l’abondance de lumière peut perturber son rythme circadien (son horloge interne), note Kevin Smith, psychologue au Children’s Mercy Kansas City. C’est particulièrement vrai pour les appareils électroniques disposant d’un écran (tablettes, télévisions, ordinateurs). La recherche montre que l’usage d’appareils électroniques avant de se coucher ou au lit peut vraiment compliquer l’endormissement de votre enfant à long terme. N’allez pas pour autant penser que votre enfant a besoin d’être dans le noir complet. Le Dr Smith suggère une veilleuse pour les enfants qui ont peur de l’obscurité. Lisez nos 5 conseils pour améliorer votre sommeil.

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Établissez une routine du soir

Les enfants ont besoin de régularité et d’encadrement pour se sentir en sécurité, note Elizabeth Pantley. Sans routine du dodo, l’heure du coucher peut devenir une expérience difficile pour l’enfant comme pour les parents, qui pourrait très bien se conclure par le refus de l’enfant de se coucher. «Ne jamais savoir quand vous allez préparer votre tout-petit à aller au lit, ni le temps que ce processus va prendre ou que va mettre votre enfant pour s’endormir peut vous donner le sentiment de ne pas être en contrôle. En plus, votre enfant pourrait faire une grosse crise avant même que vous commenciez à le coucher», avertit Elizabeth Pantley. Le confort et la stabilité que procure la régularité d’une routine du coucher sont fondamentaux au bon déroulement de la journée.

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Laissez-les faire une sieste

Il peut sembler logique de faire sauter la sieste d’un bambin qui ne s’endort pas bien le soir, pourtant, bon nombre d’entre eux ont vraiment besoin de faire une sieste pour bien fonctionner, raconte Elizabeth Pantley. «Les enfants connaissent une baisse naturelle d’énergie et de vivacité vers le milieu de la journée, même après une bonne nuit de sommeil, dit-elle. La sieste répond au besoin de repos naturel de l’enfant. Elle permet au corps de libérer des hormones qui combattent la tension et le stress quotidiens, des bienfaits qui vont se faire ressentir jusqu’au coucher ! »

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Apaisez-le avec une histoire

La plupart des parents sont conscients de l’importance de la lecture quotidienne pour le bon développement intellectuel, mais attention à bien choisir le type de livres à lire à votre enfant avant d’aller dormir, constate Rebecca Bevans, professeure de psychologie à l’université Southern New Hampshire. «Les livres d’action et d’aventure peuvent stimuler l’imagination de l’enfant ou le rendre anxieux, ce qui va forcément entraîner une transition difficile vers le sommeil. Lisez-lui des histoires calmes et relaxantes avant le dodo», suggère-t-elle.

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Aidez-les à se détendre

Beaucoup d’enfants s’endorment facilement, surtout après une grosse journée. Mais, le Dr Jack Maypole, de la Goddard School, sait d’expérience que ce n’est pas le cas de tous les enfants et qu’un entraînement en douceur peut s’avérer nécessaire. «Les petits enfants ont tendance à avoir une imagination fertile tout à fait normale à leur âge, mais qui peut rendre les choses difficiles au moment de les coucher et de les faire rester au lit», dit-il. Il suggère donc aux parents d’aider leur enfant à se détendre en intégrant à la routine du soir une mini séance de relaxation. «On leur fait faire un exercice de relaxation en comptant doucement leurs respirations puis en leur faisant dire bonne nuit aux différentes parties de leur corps, explique-t-il. Ils souhaitent de beaux rêves à leurs pieds, une bonne nuit à leurs jambes, le ventre, leur bras, et leur cou. À la fin, nous les guidons doucement vers les yeux ce qui, peut-être, prépare le terrain pour le rêve relaxant qui va suivre. La plupart du temps, ils s’endorment avant la fin de la séance de relaxation.»

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