Les édulcorants intenses (aspartame, cyclamates, acésulfame K, saccharine)
Ils ont l’intérêt de pouvoir sucrer les préparations pratiquement sans apporter de calories, et ils sont très utiles en cas de surpoids. Si aucun d’entre eux ne présente de toxicité aux doses habituelles, c’est toutefois l’aspartame, composé de deux molécules d’acides aminés, qui apparaît le plus «naturel».
Les polyols (sorbitol, xylitol, mannitol)
Ces sucres sont métabolisés sans insuline, ce qui est intéressant pour les diabétiques. Ils n’apportent que 2 kcal/g (au lieu de 4 pour le saccharose), mais leur effet laxatif en limite la consommation à environ 30 g par jour.
Le fructose
Il apporte 4 kcal/g, sucre plus fortement que le sucre : on en utilise 15 à 20% de moins pour le même pouvoir sucrant. Il est métabolisé sans insuline, mais ne doit pas être consommé à volonté car, à long terme, il peut augmenter le risque cardiovasculaire et être responsable d’une insulinorésistance.