Prédiabète et diabète: les principaux symptômes et facteurs de risque
Le prédiabète est une condition caractérisée par une glycémie supérieure à ce qu’elle devrait être, mais qui n’est pas suffisamment élevée pour parler de diabète. «Le prédiabète est une zone tampon qui précède le diabète, illustre le Dr Stewart Harris, professeur de médecine familiale à la Schulich School of Medicine de l’Université Western Ontario. Votre corps commence à perdre la capacité métabolique de réguler la glycémie après les repas et celle-ci augmente», ajoute l’expert qui se spécialise dans le diabète. Une alimentation qui fait augmenter puis chuter le taux de glycémie peut entraîner la cardiopathie, le cancer et même des pertes de mémoire.
Bien qu’aucune donnée précise ne permette de confirmer le chiffre exact, on estime que près de 11 millions de Canadiens âgés de plus de 20 ans pourraient souffrir de prédiabète, aussi connu sous le nom de diminution à la tolérance au glucose ou anomalie de la glycémie à jeun. Si ces personnes ne prennent pas de mesures pour contrôler leur glycémie maintenant, un diagnostic de diabète dans les prochaines années pourrait être posé.
Malheureusement, le prédiabète ne présente souvent aucun symptôme, de sorte qu’il est parfois très difficile à identifier. Selon les experts et organismes oeuvrant en matière de santé, notamment l’organisme l’Agence de la santé publique du Canada et Diabète Québec, vous pourriez en effet être atteint de prédiabète sans présenter aucun signe ou symptôme manifeste. Toutefois, les facteurs de risque suivants peuvent indiquer si vous êtes davantage à risque de souffrir du prédiabète.
L’hyperglycémie, modérée ou non, est associée à la démence vasculaire – causée par l’irrigation déficiente du cerveau. C’est vrai pour le diabète, mais aussi pour les hyperglycémies modérées qui caractérisent le prédiabète. Selon une étude récente, le risque de démence vasculaire augmentait de 54% chez ceux qui souffraient de prédiabète.
Pour plus d’informations sur le prédiabète, rendez-vous sur le site de la Clinique Mayo.
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Vous risquez davantage de souffrir du prédiabète si vous êtes dans un groupe à haut risque pour le diabète de type 2
Les chercheurs ont identifié certaines personnes plus susceptibles de développer le diabète de type 2. Selon la Clinique Mayo, ces gens sont aussi plus à risque de souffrir de prédiabète. Parmi ces facteurs, on compte notamment l’hérédité et les antécédents familiaux. Si le diabète de type 2 a été diagnostiqué dans votre famille immédiate, votre mère ou votre père, votre frère ou votre sœur, ou votre enfant, alors les risques pour vous sont plus élevés.
Par ailleurs, lorsqu’il s’agit d’antécédent familial, ce que beaucoup de gens ignorent, c’est que votre origine ethnique compte également. Vous êtes plus susceptible de développer le prédiabète ou diabète de type 2 si vous êtes d’origine autochtone, sud-asiatique, asiatique, africaine ou hispanique.Vous ne pouvez pas changer vos gènes, mais vous pouvez modifier le niveau de risque. Puisque le diabète est héréditaire, il est logique d’améliorer la santé de tous les membres de votre famille. Si toute la famille opte pour de meilleurs choix alimentaires et plus d’activité physique, vous serez tous en mesure de mieux prévenir le prédiabète et le diabète.
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Vous avez un mode de vie sédentaire
Si vous êtes sédentaire ou ne faites pas beaucoup d’exercice, votre risque de souffrir du diabète et du prédiabète est alors plus élevé. Rien qu’en ajoutant l’activité physique à votre vie, vous réduisez deux facteurs de risque du diabète. D’une part, l’exercice abaisse la résistance à l’insuline et d’autre part, l’activité physique va également vous aider à perdre du poids, l’embonpoint étant un facteur de risque supplémentaire que nous verrons un peu plus loin.
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Vous êtes plus à risque de souffrir du prédiabète si vous êtes âgé de plus de 40 ans
Bien qu’il soit vrai que diabète de type 2 est diagnostiqué chez des personnes de plus en plus jeunes, la maladie demeure plus fréquente chez les plus de 40 ans. «C’est là où l’on retrouve la masse. C’est pourquoi nous recommandons un dépistage de routine pour tous, à partir de 40 ans.», explique le Dr Harris. Le risque de prédiabète et de diabète augmente à mesure que l’on vieillit. En ce sens, tout le monde devrait passer un test pour le diabète après 40 ans. Mais il peut être judicieux de tester encore plus tôt si vous faites partie de l’un, voire de plusieurs des groupes à risque élevé. Votre meilleure arme? Parlez à votre médecin des tests de diabète qui vous conviennent.
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Vous avez un problème de santé lié au prédiabète
L’état de votre corps peut parfois indiquer une glycémie élevée. Si vous êtes en surpoids, c’est-à-dire si votre indice de masse corporelle est supérieur à 25, vous pourriez souffrir de prédiabète. En outre, l’obésité abdominale (graisse du ventre) est associée à un risque élevé de diabète. Prendre du poids augmente la résistance à l’insuline, ce qui provoque l’hyperglycémie. Vous pourriez aussi souffrir du prédiabète si votre tension artérielle est élevée, si votre cholestérol élevé ou si vous avez une maladie cardiaque.
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Vous faites partie des femmes plus à risque
Si les hommes sont plus à risque de souffrir du diabète, certaines femmes sont plus susceptibles d’avoir le diabète et le prédiabète que les autres. Ce groupe comprend les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques, un déséquilibre hormonal féminin qui peut causer des menstruations irrégulières. Les mères qui ont donné naissance à des bébés pensant plus de 4,1 kg ou 9 livres sont également à risque. Les femmes enceintes qui souffrent de diabète gestationnel, un diabète propre à la grossesse, sont sept fois plus susceptibles d’avoir le diabète de type 2 que les autres mamans.
Tout comme les personnes des autres groupes à haut risque, vous améliorez vos chances en observant votre régime et en restant actif. Si vous avez le prédiabète, un médicament pour gérer votre glycémie peut être un avantage. Consultez votre médecin à ce sujet.
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Vous avez des symptômes de diabète classique
«La vaste majorité des personnes atteintes de prédiabète ne présentent aucun symptôme», rappelle le Dr Harris. Mais dans certains cas, les personnes ayant une glycémie élevée peuvent remarquer une soif accrue, un besoin plus fréquent d’uriner ou de la fatigue inexpliquée. «Dans l’ensemble, le prédiabète a tendance à être très subtil», explique le Dr Harris. Parmi les autres symptômes à surveiller, on compte une faim accrue, une vision floue et une perte de poids inexpliquée.
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Vous présentez d’étranges nouvelles taches sombres sur la peau
Les personnes atteintes de prédiabète peuvent aussi développer une maladie de peau appelée acanthosis nigricans. Elle se manifeste par des plaques épaisses et sombres sur le corps, là où il y a des replis. L’acanthosis nigricans apparaît souvent dans le cou, sur les aisselles, à l’intérieur des coudes, derrière les genoux et sur les doigts.
Vous manquez de sommeil ou n’avez pas un sommeil réparateur
Les gens qui dorment moins de six heures par nuit sont plus susceptibles d’avoir le prédiabète. Les chercheurs croient que c’est le résultat de liens entre les hormones, le système nerveux et les troubles du sommeil. Par ailleurs, selon le Guide canadien sur le diabète, un sommeil de mauvaise qualité peut donner lieu à un gain de poids, à une plus grande résistance à l’insuline et à un fonctionnement réduit pendant la journée.
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Vous mangez des aliments à haute teneur en gras et très sucrés
Si vous êtes grand amateur d’aliments à haute teneur en gras, d’aliments sucrés et que vous en mangez régulièrement, vous constituez une victime potentielle du prédiabète et diabète. «Les gens ne pensent pas nécessairement que leur alimentation et les aliments de réconfort et leurs aliments ordinaires les mettent à risque», déclare le Dr Stewart Harris. Mais si vous prenez l’habitude de manger des aliments frits, de boire des sodas, de noyer la salade sous la vinaigrette et de prendre un second morceau de gâteau, vous augmentez vos chances de prendre du poids, ce qui augmente l’insulinorésistance et vos risques de diabète.
Vous pouvez aussi développer un taux de cholestérol élevé et de l’hypertension artérielle, des problèmes que présentent les diabétiques et qui sont associés aux maladies cardiaques. Essayez de manger vos aliments préférés en portions plus petites.
Autres facteurs de risque associés au prédiabète
Des glycémies anormalement élevées dans le passé constituent également un facteur de risque additionnel du prédiabète et du diabète. Parmi les autres facteurs de risque du prédiabète et du diabète, on compte enfin un haut niveau de triglycérides dans le sang et un faible niveau de bon cholestérol dans le sang.
Gardez toujours à l’esprit que vous pourriez souffrir de prédiabète, même sans aucun de ces signes ou facteurs de risque. La meilleure façon d’en être sûr est de demander à votre médecin à passer un simple test de glycémie à jeun. Si votre niveau de glucose se situe entre 6,1 à 6,9 mol/L, la zone du prédiabète, votre médecin peut suggérer de poursuivre l’investigation avec un test de tolérance au glucose par voie orale.
L’Association canadienne du diabète recommande que toutes les personnes de plus de 40 ans passent le test ou, encore plus tôt, si vous faites partie d’un groupe à risque élevé. Si votre médecin n’en parle pas, abordez le sujet avec lui. «Vous devez être proactif. C’est la meilleure façon pour diagnostiquer le prédiabète», conclut le Dr Harris.
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Prédiabète: comment mieux le prévenir et le combattre?
Si vous souffrez du prédiabète, vous pouvez prendre ces mesures pour mieux l’empêcher de se transformer en diabète.
Perdez du poids et maintenez un poids santé
Êtes-vous en surpoids? En perdant seulement de 5 à 10% de votre poids corporel, vous pouvez prévenir ou retarder le diabète. Mais une fois que vous atteignez le poids désiré, vous devrez y rester. Poursuivez vos efforts, consommez moins de calories et brûlez-en plus, accordez-vous des récompenses et rappelez-vous des raisons pour lesquelles vous souhaitez conserver votre poids santé.
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Faites plus d’exercice
Essayez de faire de l’exercice quelques fois par semaine. Cela ne signifie pas nécessairement que vous devez transpirer au gym tous les jours, et de courtes séances peuvent faire une grande différence. Quelques minutes de vélo stationnaire, de marche rapide ou monter les escaliers chaque jour sauront faire la différence. Pratiquez les activités physiques que vous aimez: vous pourriez redécouvrir les sports que vous avez mis de côté avec les années!
Changez vos mauvaises habitudes en famille
Il y a deux raisons pour lesquelles impliquer toute la famille dans un changement de mode de vie est bénéfique: d’abord, il est plus facile de s’en tenir à des aliments plus sains et à l’exercice physique avec un menu commun et si vous vous adonnez à des activités similaires. Deuxièmement, le diabète de type 2 est génétique. «Si vous changez votre mode de vie en famille, le mieux ce sera qui ajoute du même souffle que le diabète se manifeste à un âge de plus en plus jeune et les bonnes habitudes se prennent tôt.»
Dormez suffisamment et optimisez votre sommeil
De nouvelles recherches démontrent que les personnes qui dorment généralement moins de six heures par nuit augmentent leur insulinorésistance. Cela signifie que le taux de glucose dans leur corps fatigué n’est pas bien contrôlé. Essayez de dormir au moins 7 à 8 heures. Certaines habitudes, notamment le fait de regarder un écran d’ordinateur et de consommer de l’alcool peuvent aussi nuire à un sommeil de qualité.
Surveillez votre tension artérielle et votre taux de cholestérol
Avec le prédiabète, il est plus important que jamais de maintenir une tension artérielle et un taux de cholestérol à des niveaux acceptables. L’hypercholestérolémie et l’hypertension peuvent vous précipiter vers les maladies cardiovasculaires. Votre médecin voudra probablement surveiller votre cholestérol et votre tension et prescrire des médicaments pour les contrôler. Mais des choix de vie comme une alimentation saine et l’exercice vont aider à maintenir ces taux dans une plage normale.
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Prenez des médicaments pour l’hypoglycémie
Certains médicaments utilisés pour traiter le diabète par l’abaissement de la glycémie peuvent également aider en cas de prédiabète. «Ils sont très efficaces pour prévenir ou retarder le développement du diabète», explique le Dr Harris. Votre médecin peut vous suggérer un médicament si votre mode de vie n’est pas le seul facteur en cause dans votre glycémie.
Faites des lectures de glycémie régulièrement
Maintenant que vous savez que votre taux de glycémie est supérieur à la normale, soyez vigilant. De cette façon, vous pouvez tout de suite vous rendre compte si vos changements sont efficaces. En mettant en pratique l’ensemble de ces mesures, vous allez réduire considérablement votre risque de diabète de type 2. «Une fois qu’on a le diabète, c’est pour la vie. Mais si vous souffrez du prédiabète, il est encore temps de changer la donne», conclut le Dr Harris.
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Favorisez ces aliments pour mieux prévenir le prédiabète et le diabète
Vous pouvez faire également des choix alimentaires qui vous permettront de mieux vous protéger contre la résistance à l’insuline. Votre principal objectif sera de consommer des aliments qui se digèrent lentement et sont riches en fibres, ce qui régulera votre glycémie et, par conséquent, d’insuline. Le second sera de remplacer les gras saturés et trans par des lipides insaturés que fournissent les aliments comme le poisson, les noix et l’huile d’olive, ce qui pourrait avoir pour effet d’accroître la sensibilité de vos cellules à l’insuline.
Consommez des grains entiers, des légumineuses et autres glucides riches en fibre
Des aliments comme les pâtes de blé entier et l’orge se digèrent lentement, ce qui évite les pics glycémiques. Malheureusement, nous en consommons trop peu. Il en va de même pour les légumineuses, par exemple le pois chiche, le soya et la lentille. Les données recueillies auprès des quelque 3 000 sujets de la Framingham Offspring Study indiquent que les sujets qui consommaient le plus de grains entiers, et donc de fibres, étaient nettement moins susceptibles de faire de l’insulinorésistance que ceux qui en prenaient le moins.
Voici les aliments à privilégier pour aider à stabiliser la glycémie.
Privilégiez les huiles d’olive, de noix et d’avocat
Riches en lipides mono-insaturés (Oméga-9), ces aliments sont bons pour la santé, à condition de les consommer avec modération. Non seulement ces gras n’élèvent-ils par le taux de sucre sanguin, mais ils le stabilisent. Contrairement aux gras saturés, qui augmentent le risque d’insulinorésistance, les lipides insaturés améliorent l’insulinosensibilité.
Dans le cadre d’une étude scientifique, des chercheurs finlandais ont fait suivre un régime riche en gras saturés à 31 sujets qui faisaient de l’hyperglycémie, pour les soumettre ensuite à un régime mettant l’accent sur les gras mono-insaturés ou polyinsaturés. Au terme de l’étude, le taux de glycémie et l’insulino sensibilité des sujets se sont alors nettement améliorés.
Faites le plein d’épinard, de légumineuses, de poisson et autres aliments riches en magnésium
Les études indiquent qu’une carence en magnésium va de pair avec l’insulinorésistance. Le risque de diabète 2 est beaucoup plus faible chez les personnes qui consomment beaucoup d’aliments riches en ce minéral, notamment des légumineuses et des légumes feuilles. Truc utile: comme la cuisson entraîne une déperdition du magnésium, consommez vos légumes crus aussi souvent que possible.
Pensez à ajouter ces aliments contre le diabète à vos menus.
Préférez le chocolat noir, le thé vert et les autres aliments riches en flavonoïdes
Si vous aimez le chocolat noir, vous serez heureux d’apprendre que ce produit est bon pour la santé. Au cours de deux études menées récemment, des chercheurs italiens ont observé que, chez les sujets qui prenaient 100 g de chocolat noir par jour, le taux d’insulinorésistance a baissé sensiblement, en comparaison de ceux qui prenaient du chocolat blanc. Les chercheurs pensent que cet effet protecteur est attribuable aux flavonoïdes que renferme le cacao et qui sont à la fois antioxydants et anti-inflammatoires.
Le chocolat noir est également riche en chrome, minéral qui contribue à accroître l’insulinosensibilité. Le thé vert, le vin, le bleuet, la pomme avec sa peau, l’oignon, le chou, le chou de Bruxelles, l’épinard et l’asperge sont également riches en flavonoïdes.
Évitez ces aliments pour mieux prévenir le prédiabète et le diabète
Lorsque l’on consomme trop souvent et en trop grandes quantités frites, scones, céréales sucrées et autres aliments qui font grimper la glycémie, l’organisme produit de l’insuline dans le but d’extraire le glucose du sang pour en nourrir les cellules. À la longue, l’afflux d’insuline en épuise les récepteurs, qui sont alors moins performants. En conséquence, l’insuline y perd en efficacité: il en faut de plus en plus pour donner les mêmes résultats. C’est ce qu’on appelle l’insulinorésistance.
Un trop-plein d’insuline élève la pression artérielle et le taux de cholestérol, et peut même favoriser l’apparition de certains cancers. Il mène aussi au gain de poids et, à long terme, à l’hyperglycémie, trouble qui, en soi, comporte ses propres risques. Il est possible de déceler une insulinorésistance faible et modérée au moyen d’une analyse de sang. À un stade plus avancé, elle peut laisser des marques foncées sur la peau du cou, des coudes, des genoux ou sur les jointures. Voici les aliments à éviter afin de ne pas faire grimper la glycémie.
Les céréales sucrées font partie des pires aliments santé pour le déjeuner, mais voici les meilleurs.
Bannissez les sucres et grains raffinés
Comme les produits faits de farine blanche, les aliments sucrés, la majorité des céréales de riz de même que les autres aliments «blancs» sont dénués de fibres, ils sont rapidement digérés et, de ce fait, élèvent le taux de sucre sanguin et la production d’insuline. Comme ils sont par ailleurs pauvres en nutriments et qu’ils sont caloriques, ils favorisent le gain de poids ce qui, en retour, augmente le risque d’insulinorésistance.
Remplacez ces aliments par du pain et des céréales de grain entier, et le jus par des fruits frais. À la place des boissons gazeuses, prenez du soda nature garni d’une tranche de citron vert. Et méfiez-vous des casse-croûte emballés.
Retrouvez plus d’informations sur le site du Gouvernement du Canada.
Excluez la viande grasse, les produits laitiers entiers et les aliments qui renferment des gras trans
Les gras trans présents dans de nombreux produits transformés, de même que les lipides saturés de la viande et du fromage accroissent le risque de diabète et de cardiopathie, lequel est déjà élevé chez ceux qui font de l’insulinorésistance. De plus, ils pourraient contribuer directement à cette affection et prévenir la production par l’organisme de quantités adéquates d’insuline. Les lipides saturés sont stockés dans les cellules sous forme de triglycérides, gras nuisibles s’il en est. Quand ils s’accumulent dans les cellules productrices d’insuline, ils peuvent, en fait, les détruire. En outre, des chercheurs suédois ont fait la preuve qu’on pouvait améliorer l’insulinosensibilité en remplaçant les lipides saturés par de l’huile d’olive ou d’autres matières grasses semblables, à la condition toutefois que les calories qu’elles fournissent ne représentent pas plus de 37% de l’apport calorique total quotidien.
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Oubliez la malbouffe
Lors d’une étude d’une durée de 15 ans menée à l’université du Minnesota auprès de 3 000 jeunes adultes, les chercheurs ont découvert que ceux qui consommaient de la malbouffe plus de deux fois par semaine avaient pris en moyenne 4,5 kilos et que leur insulinorésistance avait augmenté de 104%. Les produits de restauration rapide sont habituellement riches en huiles hydrogénées, féculents raffinés ou sucre. En outre, les portions sont démesurées. Par conséquent, mettez la pédale douce sur ces aliments que les experts qualifient, à juste titre, de vides.
Comment savoir si vous souffrez du diabète?
Ces symptômes pourraient vous aider à déterminer si vous êtes diabétique. Cela dit, vous devez consulter votre médecin et passer un examen médical. Dans ses premiers stades, alors qu’on peut le prendre en charge plus facilement, le diabète est souvent sournois et présente peu de symptômes, mais cause tout de même des dommages à l’organisme. Cependant, si vous prêtez attention aux signes subtils, vous pourrez intervenir avant que la maladie ne soit trop grave.
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Reconnaissez les principaux symptômes du diabète
Bien que dans les débuts les symptômes du diabète soient plutôt subtils, on peut tout de même en déceler certains. Ils deviennent plus évidents à mesure que la maladie progresse. Voici certains des symptômes que vous devriez surveiller de plus près:
- Soif excessive
- Augmentation de l’appétit
- Mictions fréquentes
- Fatigue
- Vision trouble
- Infections fréquentes
- Picotements dans les mains et les pieds
- Dysfonctionnement sexuel
Faites une analyse sanguine prescrite par votre médecin pour dépister le diabète
Vous devez toutefois consulter un médecin qui fera une évaluation complète de votre état. Les dépistages sanguins à l’aide d’appareils ne sont pas aussi précis que les tests qui sont commandés par le médecin. Si vos résultats sont négatifs mais que vous avez des antécédents familiaux, discutez-en avec votre médecin. Suivant ses conseils, il pourrait vous suggérer de le consulter plus régulièrement afin de suivre de plus près l’évolution de votre condition et de votre état de santé.
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