En conséquence du diabète, mon arrière-grand-mère a dû se faire amputer les deux jambes sous le genou. Pour la même raison, mon père a fait une crise cardiaque à l’âge de 42 ans. Quand j’étais enceinte de mon deuxième enfant, j’ai appris que j’étais diabétique. Inutile de dire que je m’inquiète pour mes enfants. Nous aimons les desserts mais la consommation de sucre en excès pourrait contribuer à déclencher le diabète ou à en aggraver les symptômes. J’ai donc demandé à Brendan Brazier, auteur de Whole Foods to Thrive, des conseils pour se sucrer le bec sans mettre en péril sa santé.
1.Parmi les nombreux succédanés du sucre, lesquels devrions-nous prendre?
B.B.: Le stevia et le xylitol sont des édulcorants naturels qui ne se comportent pas comme des glucides et, par conséquent, n’exercent pas d’effet sur la glycémie. Autre possibilité: le sirop d’agave. C’est un glucide, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose puisque les enfants en ont besoin comme carburant, mais la modération s’impose. Si vous êtes diabétique, consultez votre médecin avant de prendre quelque succédané que ce soit.
2.Comment mettre un frein aux fringales de sucre de mes enfants?
B.B.: Donnez-leur des aliments nutritifs et consistants, comme des fruits, du quinoa et du riz sauvage. Chose intéressante, les enfants ont des fringales de sucre quand ils ne dorment pas assez car il s’agit d’un stimulant. Ils pensent qu’ils ont faim alors que, en fait, ils sont fatigués.
3.Quelle gâterie santé recommandez-vous aux enfants?
B.B.: La barre aux noix et canneberges dont il est question dans mon dernier livre. Elle comprend des dattes, qui sont riches en glucose, mais qui, associées aux aliments énergétiques que sont les graines de chanvre et de lin, le sarrasin et la noix, n’entraînent ni pic du taux de sucre sanguin ni chute consécutive.