Infertilité: 7 signes que les couples devraient connaître
Vous avez de la difficulté à être enceinte? Savez-vous que certains symptômes comme les crampes ou un visage couvert de boutons… pourraient être des signes d’infertilité?
Essayer de concevoir depuis 6 mois
C’est à peu près le temps que doit se donner une femme de 35 à 40 ans avant de parler de problèmes d’infertilité à un médecin. Avant cet âge, les experts recommandent d’essayer environ un an – en planifiant les rapports sexuels au moment opportun – avant de penser à des tests ou à un traitement de fertilité. Consultez cet état des lieux de l’infertilité au Canada. Une femme de plus de 40 ans voudra probablement consulter un obstétricien ou un gynécologue sans attendre.
Si vous avez eu plusieurs fausses couches, souffert d’atteinte inflammatoire pelvienne (qui est une complication grave de certaines MTS) ou présentez un autre symptôme d’infertilité, consultez le médecin plus tôt que tard.
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Un cycle menstruel très irrégulier
Les menstruations reviennent habituellement aux 28 jours, mais un cycle de 21 à 35 jours est dit normal. Un petit écart d’un mois à l’autre n’a pas d’importance, mais si votre cycle est tellement irrégulier que vous ne savez jamais combien de temps il va durer, ce pourrait être le signe de problèmes d’ovulation. Les troubles de l’ovulation (aucune production d’ovules ou presque) expliquent l’infertilité d’environ 25% des couples, selon la clinique Mayo.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une des causes les plus fréquentes d’infertilité chez la femme. Il se caractérise par la longueur anormale des cycles menstruels ou même l’absence de règles pendant des mois. L’irrégularité des cycles menstruels peut aussi s’expliquer par une maigreur ou un embonpoint excessif, un stress physique ou émotif intense qui perturbe les hormones responsables de stimuler l’ovulation mensuelle. Une perte ou un gain de poids rapide peut avoir le même effet. Parlez-en au médecin; il vous prescrira peut-être des médicaments pour provoquer ou stimuler l’ovulation.
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Des menstruations très abondantes…
Elles sont si abondantes qu’un tampon et une serviette hygiénique ne suffisent pas toujours à absorber le flux. Certaines pathologies – problèmes thyroïdiens ou maladies rénales – peuvent susciter des saignements menstruels excessifs, tout comme certains médicaments, comme les anti-inflammatoires et les anticoagulants. L’infertilité peut aussi en être la cause. Pendant un cycle menstruel normal, deux hormones (l’estrogène et la progestérone) contribuent à l’épaississement de la paroi utérine, paroi qui est éliminée dans la menstruation.
Par contre, si vos ovaires ne libèrent pas d’ovule, le mécanisme dérape: votre organisme produit moins de progestérone, un déséquilibre hormonal s’installe, la paroi de votre utérus épaissit beaucoup trop et la perte de sang au moment de vos règles est très abondante.
La présence de fibromes dans l’utérus peut aussi augmenter le flux menstruel ou le prolonger. Certains types de fibromes, qui sont des tumeurs bénignes, peuvent bloquer les trompes de Fallope ou nuire à l’implantation de l’ovule fertilisé dans la paroi. Jusqu’à 10% des femmes infertiles ont des fibromes, selon l’American Society for Reproductive Medicine. Si vous avez besoin d’au moins un tampon ou une serviette à l’heure pendant plus de quelques heures, consultez le médecin.
…ou très douloureuses
Nous ne parlons pas ici du malaise diffus que la plupart des femmes ressentent pendant leurs menstruations: ces crampes typiques d’un utérus qui se contracte pour expulser les fragments de paroi utérine. Certaines femmes sont plus affectées que d’autres, mais cela ne se compare en rien à la douleur et aux crampes intenses associées à l’endométriose. Ce genre de douleur peut commencer avant les menstruations et se poursuivre plusieurs jours. Vous pouvez avoir mal dans le bas du dos ou ressentir des douleurs abdominales qui s’intensifient au fil du temps.
Chez une femme qui souffre d’endométriose, le tissu qui tapisse normalement l’intérieur de l’utérus se répand ailleurs, sur les ovaires, l’intestin ou le bassin. L’excroissance tissulaire (ou son ablation chirurgicale) peut provoquer une cicatrisation, qui nuira à la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Elle peut aussi affecter la paroi de l’utérus et perturber l’implantation de l’oeuf. Entre 30% et 50% des femmes atteintes d’endométriose ont de la difficulté à concevoir un bébé. Des douleurs pendant les relations sexuelles, à la miction ou lors de l’évacuation intestinale sont également des symptômes d’endométriose.
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Un visage couvert de boutons
Une flambée subite d’acné hors contrôle peut dépendre de fluctuations hormonales (liées à votre cycle menstruel ou à la ménopause), d’un stress intense ou encore être un effet indésirable d’un médicament. Ce peut aussi être un signe de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), puisque ce syndrome s’accompagne d’une production d’androgènes (hormone masculine) supérieure à la normale. Un taux élevé d’androgènes peut provoquer chez la femme une flambée d’acné, une pilosité accrue sur le visage ou sur le corps et même une calvitie typiquement masculine.
Le scrotum de votre partenaire est enflé
Ce n’est pas toujours la femme qui est cause d’infertilité: environ le tiers des cas d’infertilité traités en Amérique du Nord relève d’un problème chez l’homme. La varicocèle – une dilatation des veines irriguant le testicule qui ressemble un peu à une varice – peut être en cause. Le scrotum affecté peut enfler ou une étrange masse torsadée va se former en surface. La qualité et la quantité du sperme diminuent en conséquence, ce qui nuit à la fertilité.
La varicocèle peut heureusement être retirée par intervention chirurgicale. La qualité et la quantité de sperme s’améliorent ensuite, ce qui peut mettre fin à l’infertilité.
Des orgasmes sans éjaculation
De toute évidence, le sperme est essentiel à la conception. Lorsqu’au moment de l’orgasme, il y a peu ou pas de sperme éjaculé, la fécondation se complique. Ce problème est appelé éjaculation rétrograde – le sperme refoule dans la vessie au lieu de sortir par le pénis. Un diabète, une atteinte nerveuse résultant d’une lésion de la moelle épinière, un médicament ou une intervention chirurgicale à la vessie, la prostate ou l’urètre peuvent être à l’origine du problème. Le traitement dépend de la cause.
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