4 choses que je croyais aberrantes dans le gym
Par Samuel Gauthier – miseenforme.ca J’étais à Québec en fin de semaine avec mon père, et il m’a fait remarquer
Par Samuel Gauthier – miseenforme.ca
J’étais à Québec en fin de semaine avec mon père, et il m’a fait remarquer que ça fait maintenant près de 10 ans que j’ai terminé l’université. Ça m’a vraiment fait réaliser que le temps passe très vite et qu’au moins 1 millions de choses me sont arrivées depuis ce temps.
À une époque, je devais avoir 4 emplois, travailler 45-50 heures semaine, me rendre jusqu’à Rosemère et partir de la maison de 8 à 22h chaque jour. Fort heureusement, ce temps est derrière moi, car j’ai finalement été capable de payer une certaine partie de mes dettes d’études, qui me »pourrissaient » l’existence.
Mais surtout, depuis ce temps, j’en ai eu de différentes idées, manières de penser, voir l’entraînement et comprendre comment ça fonctionne. Comment organiser les choses pour que ça donne le meilleur résultat possible pour tout le monde… Évidemment le dernier point est impossible, mais le fait de toujours travailler pour y arriver est la meilleure des choses à faire pour toujours garder l’esprit ouvert et prêt prendre une autre optique.
1. LIRE EN FAISANT DU CARDIO.
Depuis la première fois où j’ai mis les pieds dans un gym, jai trouvé cette pratique vraiment spéciale. Parce que pour moi, lire pendant que l’on fait du vélo ça sonnaitavec peu d’énergiedéployée, une motivation pas trop élevée et surtout, la mauvaise compréhension par rapport au fait de sans cesse s’améliorer. Le but de constamment s’améliorer est essentiel pour atteindre des résultats et des objectifs préçis. Tout ça est bon (je le crois toujours) dans un contexte où les gens sont au gym ou dehors en train de bouger puisqu’ils aiment ça. Mais le problème est pour ceux pour qui ce n’est pas le cas. Ceux qui ont très peu de motivation, qui n’aiment pas ça et qui sont soit obligés ou qui se sentent ainsi. Pour ces gens, le simple fait de s’être rendu dans le gym relève de l’effort. Avec le temps j’ai compris qu’il ne faut pas juger les gens qui font différent, car pour eux, c’est une manière de venir constamment au gym, marier 2 activités qui en font une louable, pour ainsi profiter eux aussi des bienfaits de l’activité physique. Je leur lève donc mon chapeau.
2. PRENDRE DE PETITS POIDS.
J’ai toujour trouvé ça bizarre que les gens fassent ainsi, car c’est en gagnant de la force que vous arriverez à gagner de la masse musculaire, augmenter votre niveau d’activité phusique, que vous allez vouloir en faire plus et surtout, améliorer votre bilan hormonal entre la testostérone et l’oestrogène. Mais encore une fois, je me suis ravisé, et je vois maintenant l’envers de la médaille. Les gens qui prennent de petits poids ont souvent peur de se blesser, ont déjà de graves blessures ou bien, elles reviennent d’une maladie. C’est donc très normal pour eux de ne pas avoir envie de prendre de gros poids. Ils ne voient pas ça normal, puisque c’est en quelque sorte une atteinte plausible à leur possibilité de pouvoir s’entraîner. Je vois maintenant ces gens comme étant sages et visionnaires à long terme, car ils font attention pour pouvoir continuer à s’entraîner le plus longtemps possible dans leur vie. Même si je suis du genre à faire progresser mes clients tous les jours, ce n’est pas nécessairement la bonne chose pour eux, car déjà d’être là, ils sont heureux.
3. FAIRE DE LA COURSE EN ENDURANCE AU LIEU DU SPRINT.
Je ne me suis pas assez exprimé sur la sujet, mais s’entraîner à la course en sprint a de meilleurs avantage santé que la course en endurance. Ça fait monter à de plus grandes intensités, ça fait augmenter davantage la masse musculaire, ça améliore la flexibilitédes jambes,ça augmente la capacité de brûler du gras,ça demande plus d’énergie et ça active davantage le système nerveux qui est très important pour gagner de la force. Bref, c’est un exercice qui est très complet.
Mais dernièrement, je parlais avec des clientes à savoir que représentait pour elles la course, car plusieurs d’entre elles me disaient en faire à la maison. Quelques unes m’ont répondu: »un challenge mental » ou »une façon de relaxer ». J’ai alors compris que ce n’était pas pour elles une façon de modeler le corps, mais de pallier aux effets néfastes du stress sur le moral.
Le discours se ressemblait, elles disaient qu’elles n’aimaient pas particulièrement le faire, mais que les effets sont si plaisants, que ça les encourage toujours à recommencer. Pour celles qui voyaient ça comme un challenge, c’était une méthode de se motiver et de gagner de l’estime de soir, car elles se sentaient capable de continuer une épreuve difficile et éprouvante pour le cerveau. Que même si elles en avaient pas envie, elles devaient parfois lutter à chaque seconde pour dire à leurs jambes de continuer au lieu d’arrêter. C’est de ça qu’elles sont fières. J’ai trouvé ça très intéressant!!
4. S’ENTRAÎNER DURANT 1H30-2H.
Évidemment, je pense toujours au côté physique de l’entraînement, car la motivation mentale est pour moi facile: j’adore m’entraîner! Pour moi, dépasser 1 heure à l’entraînement est une aberration, car après ce temps, les bonnes hormones qui vous permettent de perdre du gras se désagrègent et celles qui vous font gagner du gras augmentent.
C’est donc vraiment contre-productif pour moi de se prêter à cet exercice. Mais encore une fois, le revers de la médaille est possible. Je crois que pour ces gens, c’est vraiment une activité qui leur tient à coeur et donc ils aiment la pratiquer. C’est comme lorsque je joue au basketball, même si j’en fais durant 2h30 et que je sais que si ma nutrition n’est pas adéquate je serais en train de perdre du muscle, ça ne me dérange pas.
Même si à l’habitude j’aime faire les choses pour qu’elles soient efficaces, rapides et justes, j’aime jouer à ce sport et rien ne va m’empêcher de le faire. Je peux alors les comprendre, même si ce n’est pas la meilleure des idées.