« La fille du train » de Paula Hawkins, Sonatine
Autant vous habituer à ce titre puisque vous en entendrez beaucoup parler. Ce thriller de l’Anglaise Paula Hawkins a été traduit en 42 langues et DreamWorks en a acheté les droits d’adaptation au cinéma. Il s’agit de l’histoire de Rachel, une femme simple en apparence, qui prend le train chaque matin. Lors des arrêts du transporteur, à travers une fenêtre, son oeil s’attarde toujours sur les occupants d’une maison en bordure du chemin de fer : Jesse et Jason. C’est ainsi qu’elle les a surnommés. Elle ne les connaît pas, mais ils sont à l’image du couple idyllique qu’elle formait avec son propre mari. C’était avant qu’il parte avec une autre. Avant qu’elle ne se mette à sombrer dans l’alcool… Puis, un jour, elle apprend que la Jesse en question est disparue mystérieusement au lendemain d’une fois où Rachel l’aperçoit avec un autre homme. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle mène sa petite enquête, de celles qui savent tenir le lecteur en haleine. Du bonbon.
« Profession du père » de Sorj Chalandon, Grasset
Sorj Chalandon, qui nous a donné Retour à Killybegs et Le quatrième mur, respectivement lauréats du Grand Prix du roman de l’Académie française et du prix Goncourt des lycéens, nous revient avec cette histoire qui s’amorce sur la mort du père d’Émile, personnage auquel on s’attache d’emblée. Puis, l’écrivain revient sur sa relation avec cet homme étrange qui prétend être mille et une choses, tel conseiller de Charles de Gaulle – qu’il veut ensuite éliminer -, puis défenseur de la présence française en Algérie. Il insiste pour impliquer son fils dans ses machinations. Aveuglé de peur et d’admiration, perdu dans ce tourbillon d’émotions contradictoires, Émile entre dans le jeu… et nous aussi.