Perfidia de James Ellroy, aux Éditions Rivage
À la parution de son plus récent roman, l’auteur américain James Ellroy confiait au Paris Match que, près de 30 ans après Le dahlia noir, adapté au cinéma, sa façon d’écrire avait changé, qu’il s’était amélioré en se concentrant sur son écriture comme un pitbull. Ses propos m’ont fait sourire parce que cet écrivain a tout de cette race canine, y compris le caractère intempestif, ce qui ne l’empêche pas de nous donner à lire des bombes de thrillers. Avec Perfidia, on retrouve un nouveau quatuor de Los Angeles, qui formera un prélude au fameux Dahlia noir. On commence l’aventure avec une enquête sur le meurtre des membres d’une famille originaire du Japon, à la veille de Pearl Harbor… Kay Lake – l’héroïne du Dahlia – se joint au vilain Smith, à Ashida, lui-même d’origine japonaise, et à l’alcoolique Parker, pour mener cette investigation risquée sur fond d’hystérie collective en cette période clé de l’histoire des États-Unis.
La petite fille qui aimait Stephen King de Claudine Dumont, aux Éditions XYZ
Les relations entre soeurs peuvent devenir très intenses… Ce qui a toujours été le cas entre Émilie, la petite soeur autiste, et Julie, l’aînée, la seule à pouvoir comprendre celle qu’elle protège fermement. Or, depuis l’accident, Émilie n’est plus la même, ce qui n’est pas sans obséder celle qui aimerait retrouver la gamine d’avant et qui ne comprend pas la situation. Pour en venir à bout une fois pour toutes, elle va prendre les grands moyens, fera même l’indicible pour vaincre, réparer et reconstruire. Cette histoire poignante et inquiétante – deuxième roman de la Québécoise Claudine Dumont – en est une fort bien ficelée dont on sort échevelé, peut-être même un peu changé.