Énergies de substitution 101

Voici où nous en sommes et quelle direction nous prenons en matière d’énergies de substitution (autrefois appelées «énergies douces»). 

Énergies de substitution 101

Énergie solaire

L’énergie solaire qui atteint la croûte terrestre est suffisante pour répondre à tous nos besoins énergétiques. Le tout est de la harnacher et de la transformer pour qu’elle soit utilisable. C’est ici que les cellules solaires interviennent : faites de silicone, elles convertissent l’énergie solaire en électricité, qui est ensuite redistribuée vers le réseau électrique. Pendant des années, ces cellules ont fait fonctionner les calculatrices, les satellites et les appareils domestiques. Les chercheurs expérimentent présentement d’autres matériaux qui permettraient de capter une plus grande quantité d’énergie solaire tout en réduisant les coûts de fabrication. Les collecteurs solaires à concentration utilisent des réflecteurs, miroirs, lentilles, tubes remplis de liquide pour transformer la chaleur intense du soleil en vapeur, qui peut alors faire fonctionner une turbine électrique. Les avancées scientifiques pourraient un jour nous permettre de remplacer le charbon ou l’énergie nucléaire par l’énergie solaire, qui deviendrait alors notre principale source d’énergie électrique. Pour en savoir plus à ce sujet, visiter le  site de Ressources naturelles Canada.

Énergie éolienne

Cette énergie ne compte que pour 1% de la production énergétique des États-Unis, mais c’est l’énergie de substitution qui croît le plus rapidement; en 2007, le tiers de toute l’énergie produite par ces sources en provenait. La technologie de base – un rotor qui capte l’énergie du vent et un arbre qui la convertit – n’a guère changé depuis l’époque où les Hollandais utilisaient les moulins à vent pour moudre le grain. Sur les modèles récents, les pales aérodynamiques du rotor captent l’énergie éolienne et une génératrice la convertit en électricité. Les états américains situés dans le Midwest et les Prairies possèdent le plus grand potentiel éolien, le Texas étant déjà le chef de file. Le maire de New York, Michael Bloomberg, envisage la construction d’un parc éolien en mer qui pourrait, en dix ans à peine, combler 10% des besoins en électricité de la ville. Pour de plus amples renseignements sur cette source d’énergie, visiter le site de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA).

Biocarburant

L’éthanol, un alcool produit par la fermentation du maïs ou de diverses autres plantes, est présenté depuis des décennies comme une bonne solution de rechange au pétrole, particulièrement dans le Midwest américain, ou cette céréale règne en seigneur et maître.  Cependant, l’augmentation spectaculaire du prix du pétrole a entraîné une croissance considérable de la demande en biocarburant, au point qu’on parle maintenant de surplus d’éthanol, le nombre de fermiers désireux de participer à cette ruée vers l’or étant de plus en plus élevé. Il existe toutefois d’autres possibilités, par exemple le biodiesel, que l’on peut fabriquer avec de l’huile végétale (voire les vieilles huiles et graisses de restaurant).  

Pour en savoir plus sur les énergies de substitution, vous pouvez consulter le site de la firme de langue anglaise Energy Alternatives.