Confidences de nettoyeurs
Tous les nettoyages ne se font pas à sec.
«Une pièce sur quatre passe à l’eau, explique Alain Leblanc, 20 ans de métier, exploitant d’une franchise de Nettoyeurs Daoust à Montréal. Les fibres synthétiques sont incompatibles avec le nettoyage à sec, et le lavage est la seule façon de faire partir les taches de sueur.»
- Les vêtements pour dames demandent souvent plus de travail à cause du tissu, des garnitures, des boutons ou de la coupe. D’où le prix plus élevé du nettoyage.
- Le perchloro-éthylène (perc) est probablement cancérigène, mais c’est ce qui marche le mieux. «Si l’odeur est perceptible, c’est que le vêtement a été mal nettoyé», dit Alain Leblanc, qui précise qu’il n’y a plus aujourd’hui aucune intervention manuelle sur le produit.
- Les nettoyants verts ne sont pas efficaces. «Green Earth, à base de silicone, est moins dur, admet Steve Boorstein, de clothingdoctor.com, mais moins polyvalent que les solvants hydrocarbonés et le perc.»
- Au lieu de courir au tribunal, laissez-nous régler l’affaire avec le Bureau d’éthique commerciale. «La décoloration, le rétrécissage, etc., peut être dû au tissu et vous valoir un remboursement par le magasin où vous avez acheté le vêtement», souligne Alain Leblanc.
- S’il faut «remplacer» l’article, nous appliquons les normes en usage. Pour une chemise de soirée d’un an, nous payons 50 pour 100 du prix d’une neuve.
- Beaucoup de nettoyeurs réutilisent les cintres en bon état qu’on leur rapporte. (Merci!)
- Le vêtement perdu se trouve probablement dans la penderie d’un autre client.
- On n’est pas des profiteurs. Les machines coûtent cher.
Contenu original: 18 janvier 2011