2017 : Conditions météorologiques extrêmes au Canada
Selon le site du Gouvernement du Canada, on rapporte que les dommages matériels que les conditions météorologiques extrêmes ont coûté des millions de dollars aux assureurs et aux gouvernements. Marquée par des inondations, de nombreux feux de forêt et des périodes sans précédent de temps sec, l’année 2017 fut celle des excès — trop sèche, trop chaude, trop brûlante, trop humide, trop fraiche, mais pas trop froide. Qui sait si 2018 sera l’année des grands froids? Mais en attendant, voici les 10 événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2017.
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1. La saison des feux de forêt la plus longue et la plus destructrice de la Colombie-Britannique
En 2017, dans tout le sud de l’intérieur de la Colombie-Britannique (C. B.), il s’est produit un changement météorologique extraordinaire – le printemps le plus humide de la région a été suivi par l’été le plus sec de l’histoire, ce qui s’est soldé par la saison des feux de forêt la plus longue et la plus désastreuse de l’histoire de la province.
Les feux de forêt violents ont forcé 50 000 habitants de la Colombie-Britannique à quitter leur maison. L’état d’urgence à l’échelle de la province, le premier en 15 ans et le plus long de l’histoire de la province, a été déclaré du 7 juillet au 15 septembre.
Au total, le BC Wildfire Service a fait état de 1 265 incendies qui ont brûlé 1,2 million d’hectares de bois, de buissons et de prairie (l’équivalent de deux fois la taille de l’Île-du-Prince-Édouard), pulvérisant le précédent record de terres brûlées de 30 %.
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2. Temps sec et chaud dans l’Ouest
Un dôme de chaleur massif a pavé la voie à des températures estivales record dans tout l’Ouest canadien.
Par conséquent, les régions méridionales situées entre l’intérieur de la Colombie-Britannique et le sud-est des Prairies ont subi l’été le plus sec depuis 70 ans, de nombreuses zones ont enregistré des précipitations inférieures à la moitié de la normale au cours de la période de croissance.
À Calgary, la température moyenne a été de 16,4 °C de mai à août, ce qui en a fait la période de mai à août la plus chaude depuis 1881. Parmi les autres points chauds, Medicine Hat a connu 34 jours sans pluie en juillet et un mois d’août au cours duquel les températures ont dépassé 30 °C et Kamloops n’a pas reçu de pluie pendant 42 jours.
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3. Inondations printanières au Québec et en Ontario
Selon le Bureau d’assurance du Canada, les inondations printanières d’avril et de mai se sont soldées par 15 750 demandes d’indemnisation et 223 millions de dollars de dommages matériels.
Au total, plus de 5 000 résidences ont été inondées, 550 routes ont été emportées par des inondations ou des glissements de terrain et, tragiquement, le 6 mai, deux personnes ont été entraînées par les flots gonflés de la rivière Sainte-Anne dans la région de Gaspé.
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4. L’hiver froid et neigeux de la Colombie-Britannique
L’hiver a été doux dans tout le Canada – le septième hiver le plus chaud depuis 70 ans –, seule la Colombie-Britannique (C. B.) a enregistré des températures moins élevées que la normale. Entre-temps, les habitants vivant à l’ouest des Rocheuses se démenaient pour composer avec leur deuxième hiver le plus froid en 25 ans.
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5. Encore une inondation à Windsor : deux tempêtes du siècle en une seule année
Moins d’un an après qu’une inondation record ayant causé des dommages de 153 millions de dollars eut frappé Windsor et le comté d’Essex, un autre déluge a déversé des pluies aussi intenses et causé autant de dégâts en inondant la même région.
Une pluie légère a commencé à tomber avant midi le 28 août. Elle a continué et s’est intensifiée en début de soirée. Des orages ont éclaté pendant la nuit. Le lendemain, des orages violents se sont produits de nouveau et sont restés stationnaires.
En moins de 48 heures, 222 mm de pluie sont tombés dans le sud ouest de Windsor et de 140 à 200 mm à Riverside-Tecumseh.
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6. L’été absent du centre du Canada
Les résidents de l’Ontario et du Québec savaient qu’il serait difficile de faire mieux que les journées torrides de l’été dernier, les températures sans précédent de l’eau des lacs et une période de vacances formidable qui a persisté pendant toute la saison. Cependant, personne n’aurait pu prédire à quel point l’été de 2017 finirait par être décevant.
Les chutes de pluie totales qui se sont abattues d’avril à juin étaient bien supérieures à la normale pour la plupart des endroits, notamment dans le bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, qui a connu le temps le plus pluvieux en 70 années d’observations. Le temps frais et couvert et les fréquentes averses printanières ont persisté pendant tout l’été.
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7. Une nouvelle « tempête du siècle »
La pire tempête de l’hiver s’est étendue sur tout l’est du Canada en frappant certaines parties de l’Ontario le 13 mars, avant de poursuivre sa route vers l’est et traverser le Québec et le Canada atlantique au cours des deux jours suivants. La tempête s’est soldée par un carambolage impliquant 15 camions et de nombreuses voitures dans des conditions de tempête hivernale sur l’autoroute 401, à Brockville. Les autorités ont fermé l’autoroute dans les deux directions, puisque des pièces de métal tordues jonchaient la chaussée et un déversement d’acide fortement toxique polluait l’air.
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8. L’été en septembre
L’automne a commencé officiellement le 22 septembre à 16 h 2 HAE. Le lendemain était le début d’une des périodes les plus chaudes de 2017 dans tout l’est du Canada. Du 22 au 27 septembre, plus de mille records de chaleur ont été battus lorsque l’indice humidex a grimpé jusqu’à près de 40, voire au dessus. Des avertissements de chaleur ont été émis pendant une semaine. Au cours de la période précédente, les cinq jours caniculaires, deux semaines de temps délicieusement ensoleillé, chaud et sans pluie ont été enregistrés. Il s’agissait du plus bel épisode de temps estival de toute l’année.
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9. La bourrasque du Brier à Terre-Neuve
Les traditionnels mois d’hiver, qui vont de novembre à février, n’ont pas été trop éprouvants à Terre-Neuve et Labrador. Toutefois, lorsque plusieurs tempêtes hivernales puissantes et avec de lourdes conséquences ont frappé la province en mars et au début d’avril, l’hiver « doux » est devenu rude. Des blizzards se déplaçant lentement ont infligé des conditions météorologiques parmi les plus violentes depuis des années, notamment des coups de vent hurlants, des chutes de neige énormes et de la pluie verglaçante.
Des vents d’ouragan ont ravagé Terre-Neuve les 1er et 2 mars, mais c’est la « bourrasque du Brier » du 11 mars qui a défini le reste de l’hiver et du printemps. Les rafales qui se sont déchaînées sur la presqu’île d’Avalon ont atteint la force d’un ouragan de 190 km/h à Bay de Verde, plongeant plus de 70 000 résidents et visiteurs dans l’obscurité. Selon ce qu’on raconte, la vitesse du vent et les dégâts causés par la tempête ont dépassé ceux de l’ouragan Igor en 2010.
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10. La tempête de verglas du Nouveau-Brunswick
Une longue période de précipitations composées d’un mélange de pluie, de neige, de pluie verglaçante et de grésil a eu des répercussions désastreuses sur certaines parties du Québec et du Canada atlantique lors de la dernière semaine de janvier. Ces conditions ont causé la mort de deux personnes et des dizaines de blessures, en plus d’empoisonner plus de 30 personnes malades au monoxyde de carbone. Au paroxysme de cet événement, des lignes électriques se sont brisées sous la pression du vent et d’un important manteau de glace, plongeant près de 300 000 personnes dans l’obscurité et le froid.
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Source : Gouvernement du Canada