Grève de « relations »
De mémoire d’homme, l’unique route qui reliait le petit village colombien de Barbacaos au reste du monde avait toujours été très mauvaise. Si bien qu’il fallait une demi-journée pour parcourir les 56 km qui le séparent de la ville voisine.
Les demandes de réparation avaient toutes été ignorées. La mort d’une jeune femme et de son enfant à naître dans l’ambulance restée coincée sur la route qui menait à l’hôpital fut la tragédie de trop. En juin 2013, les femmes entreprirent de manifester dans les rues et lancèrent « le mouvement des jambes croisées ».
Bref, pas de galipettes tant que la route ne serait pas réparée. Même le maire eut à en souffrir quand sa femme décida de dormir dans une autre pièce.
…Et ça a marché !
La grève fut levée en octobre de la même année quand des bulldozers et autres gros engins commencèrent les travaux de réparation. Grâce à la nouvelle route, il faudra six heures de moins pour relier Barbacaos à la ville la plus proche.
Source : pri.org
En jupe sur les rails
À l’été 2013, une vague de chaleur submergea le nord de Stockholm.
Les cheminots décidèrent donc de porter un short au travail. La direction leur fit remarquer que cela contrevenait au code vestimentaire des chemins de fer. Les hommes enfilèrent aussitôt la jupe.
…Et ça a marché !
Les hommes peuvent porter la jupe parce que les femmes la portent, déclara un porte-parole de la société ferroviaire. « Soutenir le contraire serait discriminatoire », expliqua-t-il. Un changement officiel du code vestimentaire autorisant le short suivit rapidement cette action. La compagnie de chemins de fer prétend que l’affaire des hommes en jupe n’y est pour rien.
Retour à l’envoyeur
Les chiens sont des créatures merveilleuses, mais ils ont un gros défaut. Ils refusent de ramasser ce qu’ils sèment derrière eux. C’est particulièrement délicat à Brunete, en Espagne, où les propriétaires de chien ne ramassent pas les crottes non plus.
Or, l’agence de publicité McCann concocta un coup de génie : renvoyer le caca à son propriétaire. À l’initiative de l’agence, le projet fonctionne de cette façon : en discutant avec un propriétaire négligent, un volontaire découvre le nom de son chien.
Après leur départ, il s’emploie à retrouver l’identité et l’adresse du propriétaire en soumettant le nom et la race du chien à une base de données via son téléphone portable. Il ramasse la crotte, la dépose dans un petit paquet estampillé « Objet perdu » qu’il fait ensuite livrer par coursier à son propriétaire.
…Et ça a marché !
Il y eut pas moins de 147 livraisons au cours de la campagne, et la quantité d’excréments laissés dans les rues chuta de 70 %.
De l’herbe aux cochons
Aux États-Unis, avec la légalisation de la marijuana dans l’État de Washington, les cultivateurs d’herbe se demandaient comment rentabiliser les racines et les tiges inutilisées. Entre-temps, les éleveurs de porcs des environs ne supportaient plus le coût élevé de la nourriture qui entamaient leurs profits. Un éleveur proposa une solution : intégrer les restes de marijuana (moins coûteux) à l’alimentation des cochons.
…Et ça a marché !
Ce surplus d’herbe fit baisser les coûts de la nourriture pour l’éleveuse Susannah Gross, avec un bénéfice supplémentaire : l’appétit de ses bêtes. En effet, les porcs qui avaient dévoré la marijuana pesaient de 10 à 15 kilos de plus que ceux qui n’en avaient pas profité.
Aboyer contre les vilains
À New Haven, au Connecticut, deux présumés voleurs de voitures refusaient de sortir de la maison où ils étaient planqués. La police menaça d’envoyer la brigade canine. Le seul souci ? Un manque cruel de chiens sur place. Quelques agents décidèrent alors de s’approcher de la porte et se mirent à aboyer.
…Et ça a marché !
Terrifiés, les intrus sortirent aussitôt pour se livrer à la police.
Chasser les ennuis
Une grave sécheresse combinée au mauvais entretien du réseau a eu raison des égouts de Bulawayo, au Zimbabwe. À cause de la pression insuffisante de l’eau, les canalisations étaient sans cesse bouchées, ce qui les faisait parfois éclater.
…Et ça a marché !
Devant l’impossibilité de recourir à un débouchoir à ventouse géant, que pouvait faire la ville ? C’est simple, proposa le conseil municipal. Deux fois par semaine, les citoyens doivent tous en chœur actionner la chasse pour générer suffisamment de pression d’eau dans les conduites et déloger les bouchons. Et ça a marché !
Un résident raconte à l’Associated Press : « Jusqu’ici, l’opération chasse d’eau est un succès. »
Fuite musicale
Portland, en Oregon, ne doit pas être un endroit très dynamique, à moins que sa gare soit particulièrement attrayante, puisque les jeunes hommes ont visiblement décidé de
l’investir. Les nombreuses tentatives pour les en déloger sont restées vaines. Les autorités ont consulté les jeunes eux-mêmes pour trouver une solution. Question : « Qu’est-ce qui vous chasserait de là ? » Réponse : « L’opéra et la musique classique. » Aussitôt dit, aussitôt fait, des haut-parleurs de la gare leur en beuglèrent lors d’un programme pilote.
…Et ça a marché !
La présence des jeunes de 18 à 25 ans a chuté dès que la musique a retenti dans la gare. L’un d’eux a pris ses jambes à son cou alors que la Carmen de Bizet proclamait son amour à celui qui ne l’aimait pas. À l’autre bout du monde, la Royal Navy fit hurler du Britney Spears pour chasser les pirates somaliens. « Ces hommes ne supportent pas la musique occidentale », confie un officier à metro.co.uk. Dès qu’ils se prennent une dose de Britney, ils déguerpissent au quart de tour. C’est tellement efficace que les gardes ont rarement besoin de recourir aux armes à feu. »
Miroirs au sommet
En Norvège, jusqu’à récemment, l’hiver à Rjukan était déprimant. En effet, la ville, nichée au creux d’une vallée, ne reçoit pas de lumière directe du soleil près de six mois par an. Quelques esprits éclairés, c’est le cas de le dire, ont eu l’idée de reprendre un projet proposé régulièrement depuis un siècle : installer sur le versant de l’une des montagnes des
miroirs géants qui réfléchiraient les rayons du soleil sur la place principale du village.
…Et ça a marché !
Grâce à des moteurs contrôlés par ordinateur, trois imposants miroirs suivent le parcours de l’astre solaire. Pour la première fois de l’histoire de Rjukan, le soleil d’automne a brillé sur la place en 2013 ! Pour célébrer l’événement, quelques villageois ont siroté un cocktail en se faisant bronzer sur une chaise longue ; d’autres ont joué au volley sur une plage improvisée. « L’idée était un peu folle, mais la folie est notre plus grande qualité », a précisé un coordonnateur du projet à l’Agence France-Presse. « Après s’être prélassés au soleil, les gens sont rayonnants. » Il y a de quoi. Les miroirs éclaireront la place durant tout l’hiver.
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