Célébrons la dernière décennie
Le premier vendredi du mois de mai est désigné comme le Jour de l’espace et cette année, il y avait beaucoup de choses à célébrer! Cela ne concernait pas seulement les découvertes de l’année passée, mais aussi celles de la dernière décennie. Beaucoup de choses se sont passées depuis que les premiers humains ont été sur la Lune il y a près de 51 ans. Si bien que l’idée d’envoyer des gens sur Mars est maintenant envisagée. Difficile de ne choisir qu’une partie de ces découvertes, mais voici celles qui ont retenu notre attention.
En parlant de célébrations, ces choses auront 100 ans en 2020!
Merveilleuses comètes
Le vaisseau spatial Deep Impact a été envoyé pour visiter la comète Tempel 1, qu’il a fini par atteindre en 2005. Deep Impact ayant encore assez de carburant, la NASA en a profité pour chasser une autre comète à près de 3 milliards de miles – environ 4,8 milliards de kilomètres: la comète glacée Hartley 2.
En 2010, Deep Impact a effectué une distance de 435 miles – environ 700 kilomètres -, en prenant pour la première fois de nombreuses photos. Ces photos ont aidé les scientifiques à faire correspondre les jets de gaz et de poussière qui en émanent «à leurs sources sur le noyau», selon Sky et Telescope.
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Avancées incroyables
La NASA a réussi deux avancées majeures en 2011. D’une part, le vaisseau spatial Messenger est entré dans l’orbite de Mercure, ce qui lui a permis d’entrer également dans l’histoire en tant que premier satellite artificiel à le faire! D’autre part, le vaisseau spatial Dawn est entré dans la ceinture d’astéroïdes située entre Jupiter et Mars.
Messenger a immédiatement commencé à collecter des données «sur la géologie, la composition et l’atmosphère mince de Mercure», rapporte Space.com.
Tandis que Dawn – envoyé pour observer une roche spatiale appelée Vesta – a découvert «une surface battue, des chaînes de montagnes impressionnantes et des cratères profonds.» Permettant ainsi une meilleure compréhension de la composition des astéroïdes.
Le tout prouvant, une fois de plus, qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur l’univers!
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Ondes gravitationnelles
Les scientifiques ont longtemps émis l’hypothèse suivante: lorsque des objets entrent en collision, cela provoque un «froissement de l’espace-temps», appelé ondes gravitationnelles, selon Space.com. En 2016, les physiciens ont trouvé pour la première fois une preuve physique de ce phénomène, en utilisant un instrument appelé: «interféromètre laser d’observation des ondes gravitationnelles» (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory).
Ils ont découvert deux ondes gravitationnelles, «toutes deux déclenchées par les collisions de trous noirs des millions d’années auparavant qui ont fait écho à travers l’univers», comme le rapporte Space.com.
L’intrépide Voyager 1
Voyager 1 a été lancé en 1977 avec la mission d’explorer Jupiter et Saturne. Il a fini par accomplir bien plus avant de devenir le premier vaisseau spatial à atteindre l’espace interstellaire en 2012.
Le plus étonnant et remarquable, c’est qu’à l’heure actuelle, Voyager 1 continue d’envoyer des données de cette région, celle de Jupiter et Saturne, entièrement inconnue de l’univers. Il se situe désormais à 13,2 milliards de miles – environ 21,24 milliards de kilomètres – de la Terre, ce qui «prouve que le rayonnement cosmique est très intense et démontre comment les particules chargées du soleil interagissent avec celles d’autres étoiles», selon Space.com. «Ce qui est le plus palpitant c’est, qu’au cours des cinq prochaines années, il est probable que Voyager 1 trouve des choses encore inconnues jusqu’ici.»
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Grande découverte sur Mars
L’année 2012 a marqué le début d’un nouvel intérêt pour Mars. C’est cette année-là que l’astromobile Curiosity a atterri à la surface de la planète rouge et a commencé à envoyer des données qui ont bouleversé les scientifiques: notamment, la preuve qu’il y a déjà eu de l’eau sur la planète. En d’autres termes: la découverte de molécules organiques qui pourraient «être liées à la vie», selon Smithsonian Magazine.
De plus, l’activité du méthane et de l’oxygène ont suggéré une vie «dynamique» sous la surface de la planète rouge.
La recherche sur Mars a pris un nouvel élan en 2018 lorsque Mars Express a montré qu’il pourrait encore y avoir un réservoir souterrain d’eau liquide près du pôle Sud de la planète.
Mesurer l’univers
Le satellite Gaia a été lancé par l’Agence spatiale européenne en 2013. Gaia avait l’impressionnante mission de prendre «des mesures de distance pour plus d’un milliard d’étoiles dans la Voie lactée, ainsi que des données de vitesse pour plus de 150 millions d’étoiles», rapporte National Geographic.
Les résultats sont tout aussi spectaculaires, conduisant ainsi à la cartographie de 1,7 milliard d’étoiles dans notre galaxie d’origine et aidant les scientifiques à mieux comprendre: «comment la galaxie de la Voie lactée a évolué pour atteindre sa configuration actuelle; à quelle vitesse l’univers local est en expansion; à quel point les grandes planètes sont-elles communes; s’il existe des preuves de technologies extraterrestres avancées; mais aussi à comprendre ce qu’il se passe avec environ 14 000 astéroïdes dans notre propre système solaire.»
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Un éventail d’exoplanètes
Le télescope Kepler, qui a été actif dans l’espace de 2009 à 2018, a fait de nombreuses découvertes importantes sur les exoplanètes – c’est-à-dire les planètes qui existent en dehors de notre système solaire.
En neuf ans, il a découvert plus de 2 600 exoplanètes, prouvant ainsi qu’il y a plus de planètes que d’étoiles dans notre galaxie. Kepler a trouvé une diversité de planètes et a montré aux scientifiques que la taille la plus courante des planètes se situe quelque part entre la Terre et Neptune et «n’existe même pas dans notre propre système solaire.»
Premier atterrissage sur une comète
En 2014, l’Agence spatiale européenne a réussi, pour la première fois, à poser un vaisseau spatial – l’atterrisseur Philae – , à la surface de la Comète 67P / Churyumov-Gerasimenko (qui, pour compliquer les choses, était très petite et se trouvait très, très loin!). Avant qu’il ne «passe en mode hibernation» (ce qui n’était pas prévu), «Philae a pu détecter une surface glacée sur la comète et des molécules organiques comme le carbone», selon Space.com.
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Pluton froide… en surface
En 2015, la sonde spatiale New Horizons a étudié la planète naine Pluton et a pris les premières images précises encore jamais vues par les scientifiques. Ces images ont montré à quel point ce morceau de roche est remarquable. New Horizons a révélé «un monde étonnamment dynamique et actif, avec des montagnes glacées atteignant près de 20 000 pieds – environ 6,1 kilomètres – et des plaines mouvantes». Pluton est si géologiquement active qu’il est possible que cela suggère «que même des mondes froids et distants pourraient obtenir suffisamment d’énergie pour chauffer leurs intérieurs, peut-être abritant de l’eau liquide souterraine ou même de la vie», rapporte Smithsonian Magazine.
Proxima-b
En 2016, une planète de la taille de la Terre – que les scientifiques ont nommée Proxima-b – a été découverte par le projet Pale Red Dot. En orbite autour d’une étoile naine rouge appelée Proxima Centauri – qui est à 4,25 années-lumière de notre soleil – c’est l’étoile la plus proche du Soleil! «Si les conditions sont réunies, la planète se trouve sur une orbite suffisamment chaude pour qu’il y ait de l’eau liquide à sa surface», rapporte le National Geographic. En d’autres termes, Proxima-b pourrait abriter la vie!
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‘Oumuamua, l’objet venu d’ailleurs
Les êtres humains ont les yeux rivés vers le ciel depuis des millénaires, à la recherche d’objets ou d’autres formes de vie extraterrestres. En 2017, ce que nous cherchons depuis si longtemps aurait-il été trouvé?
En réalité, il ne s’agissait pas d’une créature venue d’une autre galaxie, mais du premier objet à traverser notre système, formé dans un autre système stellaire – du moins à notre connaissance. Découvert par des astronomes à Hawaï et nommé ‘Oumuamua, cet objet a quitté notre système solaire aussi rapidement qu’il y est entré, laissant derrière lui plus de questions que de réponses. Les scientifiques ont toutefois pu déterminer qu’il s’agissait «d’un fragment de son corps parent, déchiré par les forces de marée de son étoile hôte», rapporte Universe Today.
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Le fascinant trou noir
La plus grande actualité spatiale de toute la décennie est certainement arrivée en 2019, lorsque les scientifiques ont publié la toute première image du phénomène le plus mystérieux de l’univers: le trou noir. Il se trouve au cœur de la galaxie elliptique Messier 87, à environ 50 millions d’années-lumière de la Terre. Comme il est indiqué dans National Geographic, «dévorant tout ce qui s’approche trop près de lui [:] étoiles, planètes, gaz et poussière – la lumière elle-même n’échappe pas à l’emprise du monstre une fois franchit le seuil appelé l’horizon des événements.»
Contenant la masse de 6-1/2 millions de soleils (oui, vous avez bien lu!), la capture d’une image a nécessité la collaboration de 200 scientifiques utilisant les observatoires du monde entier, dans un projet appelé Event Horizon Telescope.
Ne reste plus qu’à découvrir ce qu’il s’y passe à l’intérieur…