1.On nous enseigne que tous les débiteurs sont des menteurs compulsifs
Quoiqu’ils nous disent, nous sommes censés les presser de payer. On leur demande donc s’ils ne pourraient pas emprunter la somme due à des amis ou des membres de la famille, sortir l’argent de leur plan d’épargne-retraite, payer au moyen d’une autre carte de crédit, toutes solutions qui répugneraient à un bon planificateur financier.
Photo: iStockphoto/Oleksii Khandozhko
2. Qu’on nous aime ou pas, notre contribution au cash flow du pays est importante.
En 2010, aux États-Unis, quelque 10 000 agences de recouvrement ont récupéré plus de huit milliards de dollars. Pouvez-vous imaginer l’effet sur l’économie – et sur toutes les entreprises à qui on les devait – si on n’avait pas recouvré ces huit milliards?
Photo: iStockphoto
3. Nous connaissons tous les malheurs qui frappent les gens.
Nous vous écouterons et vous manifesterons de la sympathie mais, dans nos notes, tous vos prétextes sont qualifiés de «manque de veine». Vous nous faites perdre notre temps et le temps, c’est de l’argent.
Photo: iStockphoto
4. Plus je recouvre d’argent, plus ma prime est élevée.
Chaque mois, nous voyons les meilleurs d’entre nous empocher des primes de 10 000$ ou plus.
Photo: iStockphoto/Thinkstock
5. Nous avons également le pouvoir étonnant d’effacer des milliers de dollars sur votre dette.
Dans la plupart des cas, il y a un tarif de règlement de base pré-approuvé (habituellement de 15 à 35% pour les dettes de carte de crédit)
Photo: Hemera/Thinkstock
6. Paiement de dette
Comme de nombreuses agences rachètent les dettes pour presque rien, commencez par une offre de règlement peu élevée, par exemple 0,25$ au dollar. Dites quelque chose du genre: «Je peux appliquer 200$ au paiement de cette dette. L’acceptez-vous comme règlement final?» Si je refuse, demandez-moi ce que je suis prêt à accepter comme montant et négociez à partir de là.
Crédit photo: iStockphoto
7. J’ai plus d’un tour dans mon sac!
Parfois, quand je négocie, je dis que je dois demander conseil à un gérant et je fais intervenir un autre agent de recouvrement qui joue le rôle du «méchant flic». Il semblerait que le simple fait de faire intervenir quelqu’un d’autre amène les gens à délier les cordons de leur bourse.
Photo: Duncan Smith/Photodisc/Thinkstock
8. Vérifiez toujours si le délai de prescription de votre dette est dépassé
Si c’est le cas, nous ne pouvons vous poursuivre ni l’inscrire dans votre rapport de solvabilité. Cependant, si vous faites le moindre paiement ou, même, reconnaissez être débiteur, le processus est généralement relancé.
Photo: iStockphoto/Thinkstock
9. Si vous décidez de régler, je vous dirai que je vais remplir votre demande.
Sur un ton d’indifférence, je vous demanderai votre numéro de cellulaire, le numéro de téléphone de votre conjoint au travail, etc., comme si je remplissais un formulaire. En fait, c’est simplement un moyen d’obtenir l’information qui nous permettra de vous retrouver au cas où le règlement échoue.
Photo: Kim Steele/Photodisc/Thinkstock
10. Nous aimons beaucoup téléphoner aux débiteurs quand ils sont au travail, histoire de faire monter la pression.
Si vous nous demandez spécifiquement de ne pas le faire, nous sommes tenus par la loi d’arrêter, mais c’est une chose que nous ne vous dirons certainement pas.
Photo: Keith Brofsky/Photodisc/Thinkstock
11. Ne demandez pas à parler à un supérieur hiérarchique.
Il ou elle ne vous aidera pas. Il vaut mieux appeler de nouveau et parler à un autre agent de recouvrement.
Photo: Creatas/Thinkstock
12. Il m’arrive d’utiliser un nom fictif
Souvent, quand nous laissons un message dans votre boîte vocale, il s’agit d’un enregistrement d’une personne au nom fictif. Chez-nous, il porte le nom de Jim Taylor. Si vous appelez et demandez à lui parler, nous vous dirons qu’il est sorti manger et offrirons de vous aider.
Photo: iStockphoto
13. Vous pouvez nous rapportez à l’Office de la protection du consommateur.
13. Si je menace de vous faire arrêter, vous insulte ou vous appelle avant 8 heures ou après 20 heures, rapportez-moi à l’Office de la protection du consommateur. Il s’agit là de violations à la Loi sur le recouvrement de certaines créances.
Photo: Stockbyte/Thinkstock
Sources: Fred Williams, qui a œuvré trois mois comme agent de recouvrement dans le but d’écrire son Fight Back Against Unfair Debt Collection Practices (FT Press, 21,99$); Michelle Dunn, ancienne propriétaire d’une agence de recouvrement et auteure de The Guide to Getting Paid (Wiley, 24,95$) ; des agents de la Floride, du New Jersey et de la Pennsylvanie.