Tim Cestnick, comptable agréé et auteur de Winning the Education Savings Game (Gagner au jeu de l’épargne-études), donne cinq pistes pour payer votre formation : mendier, emprunter, suer, voler ou épargner. Les deux derniers recouvrent des stratégies que vos parents pourraient adopter : économiser en souscrivant à un régime enregistré d’épargne-études ou autres, et « voler » dans leurs propres ressources (par exemple, en encaissant des investissements qui n’étaient pas destinés à leur retraite, ou en réhypothéquant leur maison). À vous, il ne reste que la mendicité, les emprunts et la sueur de votre front.
1.Consultez la liste de bourses d’études
Il y a plus de 20 000 possibilités de bourses d’études au Canada, offertes par des écoles, bien sûr, mais aussi par les gouvernements, des entreprises, des associations, des coopératives et autres. Deux sources incontournables : boursetudes.com et cibletudes.ca. Vous pourrez y faire des recherches parmi les bourses et y trouver des conseils pour déposer vos demandes. Bon nombre de qualifications aux bourses vont au-delà de vos résultats scolaires – par exemple, la participation à des activités extrascolaires, à l’organisation d’événements scolaires, à des conseils d’étudiants, à des activités sportives ainsi qu’à des activités communautaires et des œuvres de charité. Vous y trouverez également des renseignements sur des bourses qui, à la différence des bourses au mérite, sont consenties selon les besoins (et n’ont pas à être remboursées). Le gouvernement fédéral offre aussi des aides financières destinées à favoriser les études de membres de groupes sous-représentés dans l’éducation postsecondaire, comme les étudiants issus de familles à faibles revenus et les étudiants souffrant d’une déficience.
2. Faites un prêt étudiant
Renseignez-vous au sujet des prêts étudiants sur cibletudes.ca, un site qui fournit aussi des liens vers les programmes de prêts provinciaux et territoriaux. Les bureaux d’aide aux étudiants examineront votre demande et évalueront vos besoins financiers ainsi que les contributions potentielles dont vous pourriez bénéficier (soutien des parents, bourses, etc.) afin de déterminer le montant du prêt auquel vous pouvez prétendre. Pendant que vous étudierez, le gouvernement en paiera les intérêts en votre nom, et vos remboursements ne débuteront que six mois après la fin de vos études. Comme les prêts gouvernementaux sont accordés selon vos besoins, vous n’en obtiendrez pas forcément un. Mais si vous êtes admissible, il est probable que ce prêt ne suffise pas. Les banques, les compagnies fiduciaires et les coopératives de crédit consentent également des prêts étudiants et offrent des taux d’intérêt préférentiels.
3.Travaillez pendant vos études
Deux possibilités s’offrent à vous. La stratégie la plus courante, c’est de financer vos études par un travail à temps partiel pendant vos études, et à temps plein pendant les vacances, et l’autre, c’est à l’inverse de travailler à temps plein en suivant des études à temps partiel. Travailler pendant ses études présente quelques avantages, en plus de celui de gagner de l’argent. Ça concrétise les enjeux de votre formation et fournit une expérience de travail qui vous donnera une longueur d’avance sur les candidats qui n’en ont pas au moment de postuler un emploi dans votre branche, diplôme en poche.