Un petit feu peut prendre aussi peu que 30 secondes pour devenir très gros.
Mythe: Lors d’un incendie, ce sont les flammes qui causent le plus de décès ou de blessures.
Réalité: C’est habituellement la fumée qui blesse ou qui tue. En moins de trois à cinq minutes, elle peut envahir la maison et entraîner l’obscurité complète, même en plein jour. La fumée épaisse, chargée de sous-produits toxiques (monoxyde de carbone et vapeurs provenant des matériaux utilisés pour la fabrication du mobilier), peut rapidement vous faire suffoquer, vous désorienter et vous rendre inconscient.
Mythe: On dispose d’environ cinq minutes pour sortir d’une maison en flammes
Réalité: Sortez dès que l’incendie se déclare car une faible flamme peut se transformer en incendie majeur en moins de 30 secondes. Le feu peut doubler de volume toutes les 30 secondes. En trois minutes, il peut être tellement chaud qu’il embrasera tout instantanément (embrasement généralisé).
Mythe: En cas d’incendie, l’odeur de la fumée vous préviendra à temps.
Réalité: La majorité des incendies mortels se produisent durant la nuit alors que les gens dorment si profondément qu’ils ne sont pas réveillés par la fumée. Même lorsqu’ils le sont, les flammes et la fumée se sont habituellement répandues au point de rendre la fuite difficile, voire impossible. Un détecteur de fumée installé à chacun des étages et, idéalement, près de chacune des chambres à coucher, constitue la meilleure garantie que vous serez alerté à temps.
Mythe: Si les pompiers ne sont pas encore sur place et que quelqu’un est resté à l’intérieur, on peut y retourner pour le sauver.
Réalité: Si une personne est en danger à l’intérieur d’une maison ou d’un édifice en flammes, vous le serez également si vous y allez, en plus de rendre la tâche des pompiers beaucoup plus difficile. Une fois dehors, restez-y.
Mythe: La plupart des incendies se produisent dans des résidences privées.
Réalité: Au Canada, 40% seulement des incendies se produisent dans des résidences privées. Ils sont toutefois cause d’un nombre disproportionné des décès (plus de 80%) et blessures (plus de 70%) attribuables au feu.