Le gagnant: Hashtag
Mon schnauzer, Hashtag, m’a sauvé la vie – non pas une fois, mais deux.
Lorsqu’il est arrivé à la maison, à l’été 2017, mon mari et moi l’attendions depuis des mois. À cette époque, je souffrais de dépression. Et voilà que je me retrouvais avec une boule d’énergie qui demandait mon attention: il devait être dressé, et il avait besoin de promenades et d’affection. Moi qui étais submergée par des pensées négatives, j’avais maintenant une responsabilité, le sentiment d’avoir un but. Je ne pouvais pas abandonner. Et déjà j’ai commencé à me sentir mieux. Je suis sortie de ma dépression 18 mois plus tard. Hashtag a joué un rôle essentiel dans mon rétablissement.
Puis, en décembre dernier, j’étais profondément endormie au premier étage de notre maison lorsqu’un incendie s’est déclaré dans notre salon au rez-de-chaussée et de la fumée a commencé à envahir la maison. Hashtag s’est réveillé, calme mais alerte, ce qui m’a éveillée à mon tour. Quelques minutes plus tard, nous étions dehors et j’appelais les pompiers.
Le système d’alarme ne s’est déclenché que 10 minutes plus tard. J’ignore ce qui se serait passé si Hashtag ne nous avait pas donné un peu d’avance. Je n’ai pas de mots pour décrire à quel point je tiens à lui.
— Véronique Sauvé, Terrebonne (Québec)
Finaliste: Mavis
À huit mois, Mavis a été découverte dans un cabanon, couverte d’huile à moteur. Ses sauveteurs ont eu du mal à la faire sortir de là – elle refusait d’abandonner ses trois chatons morts. Comment avait-on pu leur verser de l’huile dessus et les abandonner? On aurait pensé qu’elle serait désormais effrayée par les humains, mais au refuge elle s’est lovée contre mon cou et a commencé à ronronner à plein volume. Quatre ans plus tôt, mon fils Jaden et moi avions fui un foyer violent et cherchions notre propre voie. Tout comme Mavis. Depuis, nous nous réconfortons mutuellement et nous portons un amour inconditionnel.
— Dana Fitzgerald, Kingston (Ontario)
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Finaliste: Moops
Né partiellement sourd en 2016, Moops n’entend que les sons aigus. Avoir un chien sourd exige de la vigilance – il ne peut aller dehors sans surveillance, aussi il est presque toujours en laisse, ce qui ne l’arrête pas. Il vient faire du camping avec nous, adore creuser des tranchées dans la neige et voler de la bière, et c’est un spectateur régulier des matchs de softball de mon mari.
— Skahentiioah Laborgne-Jacobs, Kahnawake (Québec)
Finaliste: Bouboule
Cela faisait deux jours que j’entendais des pleurs dans la forêt derrière la maison. J’ai alors décidé de voir d’où ça venait. C’était une petite boule de poils blancs hurlante tapie derrière un framboisier. Le vétérinaire m’a dit qu’elle avait peu de chances de survivre, mais j’ai essayé. Toutes les quatre heures pendant trois semaines, je lui ai donné du lait maternisé dans un biberon. C’était il y a 10 ans. Je l’ai baptisée Bouboule, le chat qui me suit partout comme un chien.
— Odette Tremblay, Ville de Québec (Québec)
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Finaliste: Quincy
Quincy et moi nous sommes trouvées il y a près de 14 ans à la SPCA de Kamloops, en Colombie-Britannique. Quand j’ai découvert que nous avions la même date de naissance, j’ai su que nous étions faites l’une pour l’autre. Je suis célibataire, ambulancière, et Quincy est mon roc. Si je me sens stressée, il me suffit de toucher sa douce fourrure pour retrouver mon calme. Nous avons participé à des compétitions, mais désormais nous enseignons ensemble les premiers soins canins.
— Laurie McPhee, Chilliwack (Colombie-Britannique)
Finaliste: Pinot
Pour les 80 ans de ma mère, nous lui avons offert un yorkshire – elle avait toujours voulu un chien. Même si maman vit avec mon mari et moi, Pinot lui tient compagnie et lui offre un sentiment de sécurité. Il est affectueux, gentil, patient et obéissant. Que pourrait demander de plus une personne âgée? Pinot est un chien idéal. Ils font des promenades ensemble, ce qui permet à ma mère de discuter avec les passants qu’ils croisent. Et la conversation ne s’arrête pas une fois à la maison – Pinot suit ma mère partout et elle lui parle sans arrêt. Au cours des 10 dernières années, il nous a apporté énormément. Nous l’aimons très fort – et sommes très impatients de fêter bientôt et tous ensemble les 90 ans de ma mère.
— Lise Languedoc, Sainte-Julie (Québec)
Finaliste: Jackson
Jackson nous a rejoints – ses deux papas, sa maison pour toujours – en janvier 2016. Il avait un mois. Depuis, il a fait naître des sourires sur le visage de nos amis et de notre famille avec ses câlins canins. Visiteur régulier sur mon lieu de travail et celui de mon partenaire, Jackson possède un talent particulier pour distribuer de la joie (surtout les lundis). En retour, il adore les caresses sur le ventre, les jouets en tissu qu’il peut détruire et les siestes tranquilles du midi.
— Timothy Chan, Toronto (Ontario)
Finaliste: Psyren
En 2015, je pleurais la mort de mon chat Phoenix, j’avais perdu ma mère des suites d’un cancer du cerveau et j’étais dépressive. Mon chat siamois ragdoll, Psyren – une créature timide qui n’avait jamais bondi sur mon lit en cinq ans passés chez moi – a commencé à dormir près de moi. Et c’est ainsi toutes les nuits depuis ce jour. Les animaux nous font garder les pieds sur terre. Ils savent quand nous souffrons, et leur instinct est de nous « réparer » du mieux qu’ils le peuvent (avec de nombreux coups de tête et des câlins).
— Gillian Whitten, Beaumont (Alberta)
Finaliste: Oliver Paul
Le manque d’obéissance d’Oliver Paul est compensé par ses capacités de motivation. Tous les matins, nous dansons sur sa chanson préférée – « Get Up Offa That Thing » de James Brown. Après quoi, il y
a des promenades à faire et des voisins à saluer; des travaux extérieurs à accomplir et des glands à trouver; il y a mon portefeuille à mâchonner et à cacher. Il fera tout le nécessaire pour m’empêcher de rester sur le canapé ou de paresser devant mon téléphone!
— Megan McDowell, Nictaux (Nouvelle-Écosse)
Finaliste: Tyson
Tyson a été enlevé à Calgary en 2010. J’étais alors enceinte de huit mois. Il était mon meilleur ami – il se trouvait à mes côtés pour traverser une grave dépression et il était là à la mort subite de mon premier enfant. Faute de le retrouver, j’ai déménagé à Thunder Bay pour refaire ma vie avec ma fille. Cinq ans plus tard, j’ai appris qu’on avait retrouvé Tyson. Il avait vécu dans une usine à chiots tout ce temps. Il a maintenant 12 ans et j’ai du mal à croire qu’il passera le reste de sa vie avec moi.
— Justine Holmlund, Thunder Bay (Ontario)