Quelques entraîneurs vedettes ont transformé les programmes d’entraînement canin en activité commerciale lucrative. Leurs brèves apparitions de 30 minutes à la télévision donnent parfois l’impression que tout se fait par magie. Mais la célébrité est-elle un aspect primordial lorsque vient le temps de choisir le bon entraîneur? Comment réagissez-vous aux méthodes qu’ils utilisent?
Pour commencer, prenez le temps de visiter quelques écoles d’entraînement pour tirer vos propres conclusions. Demandez conseils à votre vétérinaire, au personnel de l’animalerie, au toiletteur, à vos voisins ou aux membres de votre famille. Appelez les écoles et demandez à assister à un cours.
1.Recherchez un environnement positif
Cherchez un entraîneur-chef et du personnel qui encouragent et motivent constamment les duos maître-chien au cours des exercices. Attendez-vous à un certain désordre, mais assurez-vous que l’instructeur est capable d’encadrer sa classe et d’en garder le contrôle.
L’entraîneur doit démontrer une bonne compréhension du comportement canin et il doit prendre en considération que tous les chiens et les humains n’apprennent pas de la même façon ou à la même vitesse.
L’entraîneur doit enseigner au maître qui à son tour enseigne à son chien. Lorsque l’un des duos chien-humain éprouve des difficultés, un membre du personnel devrait le prendre à part pour l’aider individuellement.
2.Privilégiez le renforcement positif
Observez-vous des mines réjouies, autant chez les maîtres que chez les chiens? C’est généralement un signe positif. La méthode positive d’entraînement est fondée sur le mantra suivant: récompenser le comportement souhaité et ignorer le comportement indésirable.
Lorsque le chien fait quelque chose de bien, on le récompense avec une friandise, une remarque, une caresse ou un petit jeu. Lorsque le comportement est mauvais, on ignore la faute et il n’y a aucune récompense. Le chien apprend que les conséquences agréables se produisent lorsqu’il se comporte bien.
3. Évitez les dresseurs négatifs
Évitez les dresseurs qui utilisent des techniques négatives comme faire peur au chien en criant, intimider l’animal, tirer agressivement sur son collier ou sa laisse ou le rudoyer. Si vous observez des attitudes qui vous semblent négatives, faites-vous confiance et quittez les lieux.
4.Posez des questions
Voici quelques questions à poser à votre dresseur potentiel :
- Comment se tient-il à jour à propos du comportement des chiens et des méthodes d’entraînement?
- Est-il membre d’une association professionnelle d’entraîneurs canins?
- Après le premier niveau d’apprentissage, y a-t-il moyen de poursuivre l’apprentissage?
- L’entraîneur est-il disponible pour donner des conseils en privé, entre les cours? L’école exige-t-elle un certificat de vaccination ou de bonne santé avant d’accepter l’animal?
5.Vérifiez si votre dresseur est membre d’une association professionnelle
Il n’y a pas de licence obligatoire pour les entraîneurs de chiens. Au Canada, il n’y a aucun organisme de certification pour les entraîneurs canins et n’importe qui peut s’afficher et proposer des cours. Les entraîneurs proactifs se tiendront au fait des nouvelles tendances et de l’évolution des techniques. Vérifiez si votre entraîneur est membre de l‘Association canadienne des entraîneurs professionnels de chiens qui diffuse de l’information et offre des cours de formation à ses membres.
6.Respectez le rythme de votre chien
Rappelez-vous que chaque humain et chaque chien a son propre rythme d’apprentissage. Si vous réalisez que vous n’arrivez pas à enseigner à votre chien dans le contexte d’une classe, n’abandonnez pas. Plusieurs écoles canines offrent aussi des cours à la maison.