1. Fèves et autres sources d’acide folique
Les fèves ne sont pas seulement bonnes pour le cœur; elles protègent aussi votre cerveau. C’est parce qu’elles sont riches en acide folique, ou vitamine B. Selon une étude sur 20 ans portant sur près de 10 000 adultes, un régime riche en acide folique abaisse de 20 % le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Mieux encore, des chercheurs qui étudiaient le nombre d’AVC avant et après l’introduction de vitamine B dans les produits alimentaires pour prévenir les malformations natales ont constaté qu’il y avait eu 10 % à 15 % moins de décès par AVC dans les trois années après cette introduction que dans les trois années avant.
2. Avoine, amande et soja
Avez-vous déjà goûté au lait de soja et à l’edamame – de la fève de soja immature, vraiment bien à sa place dans des soupes, des salades, ou même écossée et toute crue? Avoine, amande et soja sont trois des aliments d’un régime anticholestérol mis au point par des chercheurs à Toronto, le régime Portfolio. Quand ils sont intégrés à un régime complet faible en gras saturés, il forme une combinaison alimentaire qui peut faire baisser le niveau de cholestérol LDL (le « mauvais ») de 28 %, soit presque autant que les médicaments avec des statines.
3. Antioxydants
Si les fruits et légumes sont efficaces contre le risque cardiovasculaire, c’est que ce sont de bonnes sources d’antioxydants, qui combattent l’inflammation et préviennent les accumulations indésirables sur les parois artérielles. Ils améliorent également la circulation du sang en dilatant les vaisseaux.
4. Aliments riches en potassium
Voilà une bonne raison de mettre une banane dans votre boîte à lunch : les bananes sont très riches en potassium, et les experts pensent que si le régime DASH fonctionne si bien, c’est qu’il en fournit en quantité. Les chercheurs ont montré qu’un régime pauvre en potassium (moins de 1,5 gramme par jour) augmente le risque d’AVC de 28 %. Une étude de suivi des professionnels de la santé a montré que les participants qui mangeaient quotidiennement neuf portions de fruits et légumes riches en potassium comme des pommes de terre, des prunes et du raisin présentaient 38 % moins de risque cardiovasculaire que ceux qui n’en prenaient que quatre.
5. Lait écrémé
Si vous ne buvez plus de lait, il est peut-être temps de vous y remettre. Les produits laitiers écrémés ou sans gras sont des piliers du régime DASH parce qu’ils regorgent de potassium, de magnésium et de calcium, des éléments qui font baisser la tension. En effet, une étude menée à Puerto Rico sur des hommes a montré que l’hypertension avait moitié moins d’incidence chez les buveurs de lait que chez les non-buveurs. Donc, si le lait (et les produits laitiers) fait baisser la tension, il contribue à réduire le risque cardiovasculaire. Dans une étude d’une durée de 22 ans sur 3100 hommes japonais, la Honolulu Heart Study, on a montré que ceux qui buvaient 4,5 dl (16 onces) de lait par jour couraient moitié moins de risque cardiovasculaire que ceux qui n’en buvaient pas.
6. Du magnésium, comme dans l’orge et la farine de maïs
La même étude qui a trouvé que les aliments riches en potassium réduisaient le risque d’AVC a aussi montré que les aliments riches en magnésium réduisaient ce risque de 30 %, même chez ceux qui ne font pas d’hypertension.
7. Saumon et autres poissons gras
Vous savez que c’est bon pour le cœur, donc vous devez en manger. Si vous le faites, vous vous protégez déjà contre les AVC. Pour ceux qui s’y mettent enfin, en mangeant plus de poisson, ils font baisser leur consommation de viande rouge et de viande transformée (saucisses, hot-dogs, bacon, viandes froides), et mangent donc moins des ces gras qui bouchent les artères.
On peut également penser que les oméga-3 des poissons tels que le thon, le maquereau et le saumon améliorent la circulation sanguine en combattant l’inflammation des artères et la formation de caillots. Une étude sur 12 ans menée à l’Harvard Medical School sur environ 5000 adultes âgés de 65 ans et plus a montré que la consommation de poisson une à quatre fois par semaine abaissait le risque cardiovasculaire de 27 %.