L’avoine une source économique et savoureuse de bienfaits
L’avoine, céréale des pays froids, a longtemps constitué l’aliment de base des populations d’Écosse, de Scandinavie et du nord de l’Allemagne. Même si elle n’occupe plus aujourd’hui une place centrale dans l’alimentation, elle reste toujours appréciée et consommée sous différentes formes
L’avoine une source de bienfaits
Bien que l’avoine soit surtout utilisée comme céréale du petit déjeuner, cuite dans du lait et éventuellement additionnée de raisins secs, elle peut très bien servir à confectionner les pains de viande et les boulettes de poisson, à épaissir des potages et des sauces, comme à garnir des biscuits. En même temps qu’elle rassasie, elle exerce un effet bénéfiquesur la tension artérielle, le cholestérol, la glycémie et le transit gastro-intestinal.
À poids égal, l’avoine renferme davantage de protéines, de lipides, de minéraux (calcium, fer, manganèse) et de vitamines (thiamine, acide folique, vitamine E) que toute autre céréale. Elle renferme aussi deux puissants antioxydants, les polyphénols et les saponines, aux effets protecteurs.
Les effets bénéfiques de l’avoine pour la santé
Le son d’avoine est riche en bêta-glucane, fibre soluble qui aide à faire baisser le taux de cholestérol et, par conséquent, le risque de crise cardiaque. Pour diminuer de 5 % le taux de cholestéroldans le sang et de 10 % environ le risque de crise cardiaque, il faut 3 g de bêta-glucane par jour – soit une tasse de son d’avoine cuit ou une tasse et demie de gruau d’avoine. Des études ont montré que l’avoine non seulement abaisse le « mauvais » cholestérol (LDL), mais également stimule la production de « bon » cholestérol (HDL).
Il y a d’autres mécanismes par lesquels la consommation régulière d’avoine pourrait réduire le risque de troubles cardio-vasculaires chez les femmes. Les Américains ont réalisé une grande étude auprès d’infirmières : celles qui consommaient de l’avoine cinq fois par semaine ou plus voyaient leur risque cardio-vasculaire baisser de 29 %. Apparemment, les fibres solubles n’en seraient pas l’unique cause. Les antioxydants particuliers que renferme l’avoine empêcheraient le « mauvais » cholestérol d’endommager les artères. Manger un grand bol de flocons d’avoine évite aussi, d’après les chercheurs de l’Université de Yale, le ralentissement de la circulation sanguine consécutif à un repas trop riche en graisses.
L’avoine rassasie parce qu’elle est longue à digérer, sans doute à cause de ses protéines et de ses fibres solubles. Selon une étude comparative portant sur des céréales en flocons sucrées, les personnes qui mangent de l’avoine au petit déjeuner consomment un tiers de caloriesen moins au repas du midi.
Une autre étude américaine a observé les effets de l’avoine sur des patients traités pour hypertension. La moitié d’entre eux ont consommé chaque jour environ 5 g de fibres solubles, soit une tasse et demie de gruau d’avoine et une collation à base d’avoine, tandis que l’autre moitié s’en tenait à un minimum de fibres solubles. Chez les premiers, la baisse de tension a été significative.
L’avoine réduit les taux sanguins de glucose et d’insuline, atout précieux pour les diabétiques. Les études cliniques ont confirmé que la fibre soluble de l’avoine diminue la glycémie et la production d’insuline chez ces malades autant que chez les personnes bien portantes.
Vous aimerez aussi :
23 infos sur la glycémie qui pourraient vous sauver la vie
Yogourt grec: 25 recettes ultra savoureuses et protéinées!
Charcuterie : quels sont les risques pour la santé ?