Au Québec, les produits à base de CBD sont légaux. Il est important de noter que les produits de cannabis à dominance CBD ne peuvent être purs à 100% et sont vendus exclusivement dans les succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC). Vanessa Roland, conseillère en communication pour la SQDC, précise: «L’huile de cannabis est toujours mélangée à une huile comestible neutre. Les produits purs de CBD existent cependant. L’isolat de CBD, par exemple, est considéré comme étant fait de CBD à plus de 99%.» Ces produits, contrairement aux produits de cannabis récréatifs, sont légaux au Québec et au Canada et se trouvent facilement sur internet ou dans les boutiques de produits holistiques.
Vous avez peut-être entendu parler de l’utilisation du CBD pour atténuer la douleur ou les conditions de santé chroniques comme les migraines et l’anxiété. «Le CBD est aussi connu pour ses bienfaits analgésiques, anti-inflammatoires, anti-convulsants, anti-spasmodiques et neuroprotecteurs», dit Emily Kyle, une nutritionniste diététiste qui recommande l’usage holistique du cannabis. Même si le CBD semble être sécuritaire en général, il est toujours mieux d’en parler à votre médecin avant d’en faire l’usage. En effet, le cannabis peut altérer l’efficacité de certains médicaments.
Prenez note que chaque province a ses restrictions précises quant à la vente et à la consommation du CBD. Il est mieux de s’informer avant d’entamer le processus.
Quoi cuisiner avec l’huile de CBD
Cuisiner l’huile de CBD est simple, surtout s’il s’agit de l’ajouter dans vos boissons. Si vous avez acheté une petite quantité d’huile de CBD, ajoutez-en quelques goûtes à vos recettes de smoothies favorites. C’est une bonne façon de remarquer les effets plus rapidement. «Mes recettes préférées faites avec le CBD sont les smoothies infusés au CBD puisqu’ils sont simples, en plus d’être une excellente façon de se nourrir», dit Mme Kyle. Vous pouvez aussi ajouter les goûtes de CBD à votre café ou à votre thé.
L’huile de CBD peut aussi être ajoutée aux pâtisseries et aux viennoiseries. Toutefois, n’excédez pas le 350º pour la cuisson au four puisque la chaleur peut réduire l’efficacité du CBD. Pour en maximiser les effets, ajoutez le CBD à des recettes qui ne nécessitent pas d’être cuites comme des bouchées protéinées ou de la crème fouettée faite maison. Vous pouvez aussi l’ajouter dans une sauce pesto ou une soupe réconfortante.
«Expérimenter dans la cuisine avec différents types de CBD devrait être agréable et excitant; vous découvrirez ainsi l’option que vous préférez», explique Mme Kyle.
Voici les cas les plus courants pour lesquels le cannabis peut être prescrit.
Astuces pour cuisiner avec l’huile de CBD
Après avoir investi dans un produit de CBD de qualité, maximisez son efficacité en suivant ces astuces simples
Ne jamais placer l’huile de CBD sur une source directe de chaleur.La chaleur pourrait changer la composition de l’huile et la rendre efficace. Si vous utilisez le CBD dans un sauté de légumes, ajoutez quelques gouttes une fois les légumes cuits.
Mélanger l’huile de CBD avec une autre huile pour la rendre plus efficace. Pourquoi? Le CBD est liposoluble, c’est-à-dire que le corps l’absorbe mieux s’il est ingéré avec d’autres sources de gras comme l’avocat ou l’huile de noix de coco. «La molécule que vous devez aller chercher se transforme et se dissout dans le gras. Le plus facile, c’est l’huile ou le beurre, mais vous pourriez aller le chercher dans le gras de canard, etc. Le plus difficile, c’est lorsqu’on utilise la crème, puisque c’est une substance qui «réduit». Le beurre et l’huile ont été pour moi les gras les plus efficaces dans mes expériences.»
Faire attention au mélange d’alcool et de CBD. Si vous prévoyez boire un verre de vin ou un cocktail avec votre repas infusé au CBD, ne conduisez pas ensuite. Aussi, si vous prenez des médicaments quotidiennement, assurez-vous que le CBD n’ait pas d’impact négatif sur ces derniers.
La bonne quantité de CBD à utiliser
Tout comme lorsque vous utilisez des épices puissantes, commencez avec une petite quantité. Vous pouvez toujours en ajouter plus, mais lorsque c’est ingéré, vous ne pouvez revenir en arrière. «Commencez avec une petite dose de 5 à 10 milligrammes par portion puis évaluez comment vous vous sentez», explique Emily Kyle.
Le chef de renom Jean Soulard, auteur du livre Cannabis en cuisine: ce n’est pas comme du basilic!, précise «Faites attention. C’est une drogue qu’on le veuille ou non. Le dosage: allez-y doucement au début. Aucune personne ne réagit de la même façon, peu importe votre gabarit ou votre sexe, explique M. Soulard. Vous allez réagir différemment que votre voisin, et c’est quelque chose qu’on ne sait pas nécessairement avant de commencer.»
Si vous ne remarquez pas les effets désirés comme un soulagement de la douleur ou de l’anxiété, augmentez graduellement la dose de 5 à 10 milligrammes jusqu’à ce que vous atteigniez le résultat souhaité. Vous pouvez aussi poser toutes vos questions au médecin quant au produit même ou à ses effets.
Apprenez-en plus sur le terpène, ce composé naturel qui se trouve dans le cannabis.
Comment conserver l’huile de CBD
L’huile de CBD est généralement vendue dans une bouteille bleue ou ambrée afin d’éviter l’exposition à la lumière et à la perte de cannabinoïdes. En d’autres mots, le produit ne sera pas aussi efficace s’il est exposé à la lumière. Gardez votre bouteille de CBD dans un endroit sombre, frais et sec comme le garde-manger.
La chaleur peut aussi changer la composition du CBD, donc éviter de conserver la bouteille dans une pièce particulièrement chaude. L’exposition à l’air a aussi un impact sur le contenu; assurez-vous que la bouteille de CBD soit hermétique. Lorsque conservée de façon adéquate, l’huile de CBD peut durer de 1 à 2 ans.
Saviez-vous que le chocolat représente le taux d’achat le plus courant chez les consommateurs canadiens? Selon les statistiques de 2020, près de 30% des Canadiens ont déclaré avoir acheté du chocolat plusieurs fois en un mois. Les amateurs de chocolat aiment expérimenter et découvrir de nouvelles saveurs et il est possible de rendre l’expérience encore plus savoureuse. Par exemple, la combinaison éprouvée du café au lait et des biscuits au pépites de chocolat en est un bon exemple. C’est un mélange parfait pour les amateurs qui proposer une expérience gustative réconfortante.
Selon les experts en café de Melitta, la saveur audacieuse et forte du café renforce la saveur indulgente du chocolat, ce qui fait d’une bonne tasse de café un complément fantastique lorsque vous voulez rehausser le goût du chocolat.
Si ce genre de combinaison vous intéresse, l’association du chocolat et du café vous aidera à créer votre propre aventure culinaire. Le 7 juillet, célébrons la Journée mondiale du chocolat et portons l’amour du café et du chocolat à un niveau supérieur. Dan Pabst, un connaisseur de café et expert en café chez Melitta, propose les délicieuses associations de chocolat et de café suivantes.
Chocolat au lait
Associez le chocolat au lait avec un café de type européen. Le café de torréfaction européenne de Melitta est un bon choix. Les notes riches et audacieuses de la torréfaction européenne complètent la saveur plus crémeuse du chocolat au lait.
Chocolat noir
Associez le chocolat noir avec un café de torréfaction traditionnelle. Un café doux et moyen permettra au chocolat noir de briller !
Chocolat blanc
Associez votre chocolat blanc préféré avec un café crème de noisette . Les saveurs se marient parfaitement et rehausseront votre tasse habituelle.
Fraises enrobées de chocolat
Associez cette délicieuse friandise au café de torréfaction européenne. Les saveurs riches du rôti équilibrent et complètent les saveurs sucrées et juteuses des fraises.
Bretzels recouverts de chocolat
Le sucré et le salé sont nos préférés ! Associez un bretzel enrobé de chocolat avec un bon café 100% colombien. Le goût salé du bretzel rehaussera la douceur prononcée de la quintessence du café colombien.
Un serrement dans la gorge. Une bouffée de chaleur aux joues. Qui n’a pas déjà éprouvé ces émotions en écoutant «Ô Canada»? C’était peut-être au moment où notre drapeau était hissé au sommet d’un mât aux Jeux olympiques, ou encore en entendant des gens du monde entier le chanter tant bien que mal pour célébrer la citoyenneté canadienne qu’ils venaient d’acquérir quelques minutes plus tôt.
L’hymne nous émeut quand fierté, appartenance et identité se fondent en une réaction patriotique qui éclate sans avertissement et sans motif particulier – ou pour toutes sortes de raisons.
Nous ne savons pas exactement quoi faire de notre patriotisme dans ce monde moderne hyper connecté. Trop ardent, il peut même faire peur. L’expérience nous a enseigné que le nationalisme qui suit la fierté patriotique peut faire jaillir du cœur humain certaines de ses forces les plus destructrices. Le nationalisme est souvent l’ennemi juré de la civilité, de la paix, de la raison.
Or, c’est justement cela que l’hymne nous procure: fierté, amour et joie collective.
Partez à la découverte du pays en optant pour l’un de ces voyages en train qui traversent le Canada.
Le «Ô Canada», qui est depuis longtemps le chant de notre pays, s’est graduellement insinué dans les cœurs du peuple, bien avant qu’il ne devienne notre hymne officiel en 1980.
Ce n’est pas aussi incongru qu’il n’y paraît. «The Star-Spangled Banner» n’a pas eu de statut officiel avant 1931. «God Save the Queen» n’a jamais été proclamé hymne national de la Grande-Bretagne. En raison de leur mélange d’émotion, de passion politique, d’histoire et de symbolisme, ces chants ont longtemps été controversés. Le nôtre ne fait pas exception. Près d’un siècle et demi après sa première apparition en 1880, le Canada anglais en a encore récemment modifié les paroles.
D’où vient donc cette mélodie qui nous émeut tant? Et qui a mis l’essence de notre pays en musique?
Eh bien, c’est l’œuvre du plus illustre des Canadiens… dont vous ignorez peut-être l’existence: Calixa Lavallée – les paroles françaises étant de Basile Routhier. Fanfaron et irrévérencieux, Calixa Lavallée était à la fois compositeur, interprète, entrepreneur et éducateur. Ayant quitté le toit paternel en 1855, à 12 ans, il s’est produit partout aux États-Unis dans une troupe de ménestrels blackface, s’est battu pendant la guerre civile américaine, a monté des opéras, est devenu un musicien réputé aux États-Unis, a étudié à Paris et tenté en vain de fonder un conservatoire national au Québec avant de mourir en exil aux États-Unis.
Et dans tout ça, il a aussi composé la musique de notre hymne national.
Le saviez-vous: le Canada a son lot de grands mystères non résolus!
La naissance de cet hymne nous semble mystérieuse parce qu’elle témoigne d’une blessure que nous essayons sans cesse de guérir ou de cacher: le Canada est issu d’une rencontre de la civilisation française et de la civilisation anglaise, sans parler des peuples indigènes qui ont été colonisés. Si personne n’est sûr des paroles anglaises de «Ô Canada», c’est parce qu’elles n’existent pas, ou plutôt n’existaient pas quand la chanson a été créée. «Ô Canada» n’a pas été écrit en anglais pour les Canadiens anglais, mais en français pour les Canadiens français.
Il a été entonné pour la première fois le jour de la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale du Canada français, parce qu’il avait été commandé en 1880 par la Société Saint-Jean-Baptiste, qui voulait en faire un «chant national» – un hymne propre aux Canadiens français. Toutes les versions anglaises sont soit des traductions de l’original, soit des textes originaux adaptés à la musique. L’histoire de Calixa Lavallée et de son hymne est essentiellement un récit du Canada français.
Pour comprendre cet hymne, il faut se replacer dans la seconde moitié du XIXe siècle, au moment où deux cultures, deux religions, deux économies s’affrontent dans un pays en gestation au carrefour de vieilles haines et de nouvelles avenues politiques. À l’époque, les forces du changement se télescopent sur le continent nord-américain: un colonialisme britannique déclinant; une Amérique affaiblie par la guerre civile; un Canada à la fois effrayé et exalté par son avenir; un Québec déchiré par son passé, son présent et son futur. Telle est la toile de fond de la vie de Calixa Lavallée.
Ajoutez à cela un artiste de très grand talent, fou d’aventure, un esprit clair et concis, et vous obtenez une belle histoire – celle d’un homme qui, au printemps de 1880, s’assoit devant son piano à Québec et se relève bientôt en tenant au creux de la main l’âme d’une nation sur une feuille de papier.
Vivez-vous avec une migraine chronique?
La migraine est un trouble du cerveau, donc beaucoup plus qu’un simple mal de tête. Parmi d’autres symptômes figurent la nausée, le vomissement et l’hypersensibilité à la lumière, aux bruits et aux odeurs. Une crise migraineuse peut être invalidante et compromettre grandement la journée. Trois millions de Canadiens – dont 80 % de femmes – souffrent de migraine. Parmi ceux-ci, 760 000 peuvent être atteints de migraine chronique, c’est-à-dire qu’ils sont aux prises avec des maux de tête au moins 15 jours par mois, ce qui les empêche de travailler, d’étudier, de prendre soin des enfants, d’assumer leurs responsabilités et de fréquenter des gens. Ces personnes ont souvent l’impression qu’il n’y a aucun espoir d’obtenir un soulagement.
Si vous souffrez de migraine chronique, sachez que vous n’êtes pas seul.
Il n’y a pas de remède pour guérir cette maladie neurologique invisible et, pire encore, il y a peu de soutien. Parmi les patients atteints de migraine chronique qui souhaitent recevoir un traitement, seulement 20% obtiennent un diagnostic. Beaucoup de personnes se sentent ainsi ignorées, délaissées et désespérées. Toutefois, de nouvelles recherches et avancées laissent entrevoir de bonnes raisons de garder espoir. Les gens atteints de migraine chronique peuvent se prendre en main, trouver du soutien et maîtriser leurs symptômes afin d’améliorer leur qualité de vie. Il leur suffit d’agir.
Agissez et parlez à votre médecin.
La première étape consiste à obtenir un diagnostic. Aidez votre médecin à bien comprendre la situation en lui décrivant le type de douleur que vous éprouvez (sa fréquence, de quelle manière et à quel moment elle survient), les éléments déclencheurs (les facteurs qui provoquent une migraine et ceux qui l’aggravent), vos symptômes (par ex.: sensibilité à la lumière, raideur de la nuque) ainsi que les traitements et les thérapies non conventionnelles que vous avez essayés (leurs effets bénéfiques et néfastes). Préparez-vous à aborder d’autres sujets: problèmes de santé, troubles de l’humeur et habitudes de vie, notamment la consommation d’alcool, de caféine et de tabac. Même si la migraine chronique peut être difficile à diagnostiquer, le site mamigrainechronique.ca donne accès à de nombreux outils pratiques comme le questionnaire de dépistage d’ID-CM en ligne. Vos réponses aideront votre médecin à déterminer s’il s’agit bien de migraine chronique.
Faites le suivi de vos symptômes.
Il peut être difficile de décrire la douleur ressentie après qu’elle ait disparu. Prenez donc l’habitude de tenir un journal de vos maux de tête pour ne pas oublier de détails. Cela vous permettra d’identifier notamment la manière dont la douleur se manifeste, une augmentation de la fréquence de la douleur et une intensification des symptômes. Ces renseignements précis aideront votre médecin à poser un diagnostic et à élaborer un plan de traitement. Une application comme le Calendrier canadien des migraines pourrait vous être utile. Conçue en tenant compte de commentaires formulés par des médecins et des patients, elle est simple à utiliser et facilite la communication avec votre médecin. Puisque la migraine est invisible sur l’IRM mais très visible sur le calendrier, toute personne souffrant de migraine devrait l’utiliser.
Outre les analgésiques, faites l’essai d’autres traitements.
Il arrive souvent que les analgésiques en vente libre, comme l’ibuprofène et l’acétaminophène, ne parviennent pas à atténuer les crises migraineuses. On peut alors envisager la prise de triptans et en discuter avec un médecin. Si l’intensité et la fréquence des migraines augmentent encore, on peut se tourner vers des traitements préventifs. Il n’y a malheureusement pas de remède magique qui convient à tout le monde. En collaborant avec le bon médecin et avec un peu de patience, des traitements préventifs peuvent entraîner une amélioration allant de 50% à 75%. Parmi ceux-ci figurent des antihypertenseurs, des antidépresseurs, des anticonvulsivants, des suppléments vitaminiques, des anticorps inhibiteurs du CGRP et même le Botox! Pour en savoir plus sur ces traitements préventifs et comprendre leur mode d’action, visitez le site MigraineCanada.org. «Les traitements préventifs sont utilisés pour réduire la fréquence et l’intensité de la migraine et pour améliorer la capacité de vaquer à ses occupations», déclare la Dr Elizabeth Leroux, une neurologue spécialisée en médecine des céphalées. «Il n’y a pas de solutions miracles, mais de nombreux traitements efficaces sont accessibles», ajoute-t-elle.
Surveillez les déclencheurs liés au mode de vie.
Il est parfois possible d’apaiser la migraine chronique en apportant des modifications à son mode de vie pour atténuer les déclencheurs de maux de tête. Parmi ces changements, on compte une perte du poids (si vous avez un excès de poids), l’exercice, la gestion du niveau d’énergie, l’utilisation de techniques de relaxation, l’adoption d’un régime alimentaire sain, une bonne hydratation et le traitement des troubles de l’humeur ou du sommeil. Parlez à votre médecin des modifications que vous devriez apporter à votre mode de vie.
Et surtout, défendez vos intérêts.
Si vous souffrez de migraine chronique, il est normal que vous vous sentiez isolé en raison de la douleur que vous ressentez. Sachez que vous n’êtes pas seul à lutter contre la migraine et que vous pouvez obtenir du soutien. Il existe des sites Web et des communautés virtuelles qui permettent de s’informer et de discuter (notamment Migraine Canada, Migraine Québec, Ma migraine chronique et Canadian Migraine Society). Il y a aussi des balados qui pourraient vous aider à vous sentir mieux compris (Heads Up est très populaire et Migraine Canada vient de lancer Migraine Talks). On trouve aussi des cliniques dédiées à la douleur chronique et à la migraine dans tout le pays. «Les soins liés à la migraine s’améliorent, affirme la Dr Leroux. Des groupes de patients se forment, prennent la parole et offrent du soutien. L’accès à un médecin n’est peut-être pas facile, mais il ne faut pas abandonner parce que quand on trouve la bonne combinaison de traitements, ça peut changer la vie.»