Main Personne Agee Arthrite

Environ 374 000 Canadiens âgés de 16 ans et plus sont atteints de polyarthrite rhumatoïde. Vous, un membre de votre famille ou un ami pourriez être l’un d’eux.

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune. Chez les personnes qui en sont atteintes, le système immunitaire s’attaque à la membrane qui recouvre les articulations (et d’autres tissus), ce qui cause de l’enflure, de la douleur et des raideurs. Des symptômes plus discrets, comme de la fatigue, une légère fièvre et une perte de poids, peuvent aussi se produire, surtout au début de la maladie. La maladie est évolutive et irréversible, mais la rémission peut et doit être un objectif de traitement dont vous discutez avec votre rhumatologue. Pour ce faire, vous devez d’abord établir une relation ouverte et honnête avec votre rhumatologue.

Consulter Un Medecin

Contrairement à la définition habituelle de la rémission en oncologie, la rémission, chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, est une période assez longue sans symptômes ou presque. C’est un objectif qui vaut la peine d’être établi. Vous ne devriez pas vous contenter d’aller «pas si mal». Comme l’indique le Dr Hugues Allard-Chamard, rhumatologiste, «le rhumatologue et le patient doivent absolument parler de rémission ensemble, afin de s’aligner sur les mêmes objectifs. Parce que s’ils ne se parlent pas, le rhumatologue et le patient n’auront peut-être pas la même vision de ce que doit être la rémission et des objectifs à poursuivre. Donc il faut en parler.»

Les trois étapes ci-dessous vous aideront à obtenir une rémission ou à permettre à un être cher d’obtenir une rémission:

1. Prendre conscience de l’impact de la polyarthrite rhumatoïde sur sa vie
Si, lorsqu’on vous demande comment vous vous sentez, vous répondez «pas bien», «correct» ou «pas si mal», il est temps de réévaluer vos symptômes et leur impact sur votre vie.

Mal Douleur Au Genou Arthrite

Répondez d’abord à quelques questions:

    • À quelle fréquence avez-vous des poussées de la maladie? (C’est-à-dire des épisodes pendant lesquels les articulations sont enflées et douloureuses, et qui surviennent de temps en temps.)
    • Quels sont vos symptômes?
    • Quelle est leur gravité? (Par exemple, sur une échelle de 1 à 10, où «1» signifie «pas graves du tout» et «10» signifie «très graves».)
    • À quelles activités nuisent-ils?
    • Que ressentez-vous, émotionnellement, après chaque poussée de la maladie? (Par exemple, inquiétude, frustration, colère, embarras.)

Vous devrez probablement noter vos symptômes dans un journal ou sur un calendrier pendant quelques semaines pour avoir une vue d’ensemble. Indiquez le plus de détails possible.

Il est possible de se sentir seul à travers ce processus. Adam Kegley, chef, partenariats mondiaux chez Global Healthy Living Foundation, rappelle qu’«il est essentiel que les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde sachent qu’ils ne sont pas seuls dans leur parcours et que leur qualité de vie est très importante. Il existe tout un réseau de familles, de rhumatologues, d’infirmières praticiennes spécialisées, d’organisations locales, nationales et internationales ainsi que de patients qui sont là pour éduquer, pour leur offrir un soutien et pour plaider leur cause.»

Vous pouvez aussi répondre à ce sondage pour mieux comprendre l’impact de la polyarthrite rhumatoïde sur votre vie quotidienne.

Dormir Sommeil Couple

2. Planifier ses objectifs pour un avenir non contraint par la polyarthrite rhumatoïde
En quoi la maîtrise de vos symptômes de polyarthrite rhumatoïde améliorerait-elle votre vie? Que pourriez-vous faire autrement?

Réfléchissez aux petites façons dont vos activités quotidiennes changeraient:

  • Je pourrais assister à toute la partie de hockey de mon enfant.
  • Je ne me réveillerais pas pendant la nuit.
  • Je transporterais moi-même mes sacs d’épicerie jusque dans la maison.
  • Je pourrais passer une longue soirée avec mes amis.

Club De Course Senior

En collaboration avec votre rhumatologue, vous pourriez même fixer des objectifs plus ambitieux.

3. Avoir une conversation honnête avec son médecin
Il est temps de vous exprimer! Une fois que vous avez recueilli de l’information sur vos symptômes, leur impact sur votre vie quotidienne et les objectifs que vous avez pour l’avenir, faites-en part à votre rhumatologue. Celui-ci pourra alors établir un plan de traitement qui vous est propre, selon votre expérience de la polyarthrite rhumatoïde. Vous établirez aussi un objectif à atteindre en matière de rémission.

Medecin Qui Sourit

Vous pouvez remplir ce guide de discussion avant votre rendez-vous pour ne rien oublier d’important.

Vous souhaitez obtenir la maîtrise de votre polyarthrite rhumatoïde? Visitez le talkoverra.com pour en savoir plus et découvrez d’autres personnes qui vivent des expériences comme la vôtre avec le mot-clic #ParlezPlusFortQueLaPR

Journal des fêtes PC.

C’est plus d’une centaine de nouveaux produits PC qui arrivent partout au pays et une douzaine de produits classiques, les préférés des clients, qui sont de retour spécifiquement pour la saison des fêtes. Ce journal des fêtes est l’occasion de découvrir un beau choix de produits, de recettes et d’idées pour recevoir facilement.

Cette année, la collection rend hommage aux quatre dernières décennies du Journal Trouvailles PC en offrant le plus vaste assortiment de produits PC pour les fêtes à ce jour. Qu’il s’agisse de décoration intérieure, d’articles ménagers, de nouveaux amuse-gueules, de solutions pour les repas ou de délicieuses gâteries.

Également, pour la première fois les membres de PC Optimum peuvent accéder au rapport directement à partir de leur application. Ils peuvent ainsi consulter en ligne les nouveautés en magasin afin de trouver rapidement l’inspiration pour leur menu des fêtes.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Idées reçues alimentation: une assiette entourée de fruits et de légumes.

Idée reçue 1: Les fruits et les légumes frais sont toujours plus sains que l’équivalent en boîte, congelé ou séché.

Parmi ces idées reçues sur l’alimentation, celle-ci n’est pas complètement fausse. La «fraîcheur est idéale», répète-t-on. Certes, mais les fruits et légumes en boîte, congelés ou séchés peuvent être aussi nutritifs que les frais, confirme la recherche. «La conservation est un moyen facile et économique de s’assurer qu’il y a toujours des fruits et des légumes à la maison», soutient Sara Bleich, professeur de politique en santé publique à l’université Harvard.

Mise en garde: certains fruits et légumes en boîte, congelés ou séchés contiennent du sucre ajouté, des gras saturés et du sodium. Lisez l’étiquette nutritionnelle. Choisissez ceux qui contiennent le moins d’ingrédients.

Saviez-vous que l’on peut prolonger sa vie de dix ans en changeant son alimentation?

Idées reçues alimentation: un avocat.

Idée reçue 2: Toutes les matières grasses sont mauvaises.

À la fin des années 1940, on a démontré un lien entre régime riche en matières grasses et taux élevé de cholestérol. Les spécialistes en ont conclu qu’en diminuant les matières grasses, le risque de maladie cardiaque diminuerait aussi. Une alimentation pauvre en matières grasses profiterait du reste à tout le monde, même s’il n’existait alors aucune preuve tangible que cette pratique préviendrait les maladies cardiaques, l’obésité et d’autres problèmes de santé.

C’est ainsi que, explique la Dre Vijaya Surampudi, chargée d’enseignement à l’université de Californie à Los Angeles, les consommateurs – et les producteurs alimentaires – ont été nombreux à remplacer les calories des matières grasses par celles des féculents raffinés comme la farine blanche auxquels on a ajouté du sucre. «Au lieu de nous aider à rester mince, cela a fait augmenter de manière significative le nombre de sujets en surpoids ou obèses.»

En réalité, les gras ne sont pas tous mauvais. Si certains, notamment les trans, accroissent le risque de maladie cardiaque ou d’AVC, les bons gras contribuent à faire diminuer ce risque. Songeons aux gras monoinsaturés (huile d’olive, avocat, fruits en coque, graines) et aux gras polyinsaturés (huile de tournesol, poisson, lin). Les bons gras procurent de l’énergie, produisent des hormones importantes, soutiennent la fonction cellulaire et contribuent à l’absorption de certains nutriments.

N’allez pas croire qu’un produit étiqueté «sans gras» est nécessairement sain, prévient Mme Surampudi. Privilégiez les produits contenant des ingrédients simples auxquels on n’a pas ajouté de sucre.

Jetez un coup d’œil à ces 14 questions sur l’alimentation (souvent posées aux nutritionnistes).

Idée reçue 3: «Ingérer et brûler des calories» est un facteur essentiel dans le maintien du poids.

Vous prendrez sans doute du poids si vous consommez plus de calories que vous n’en brûlez. Il est également vrai que si vous brûlez plus de calories que vous n’en consommez, vous perdrez sans doute du poids – du moins à court terme.

Cependant, la science ne dit pas que manger plus conduit invariablement au surpoids ou à l’obésité. «C’est plutôt le type d’aliments que nous consommons qui induit à long terme un excédent de graisse», explique Dariush Mozaffarian, professeur de médecine et de nutrition à l’université du Massachusetts. Les produits ultratransformés – notamment les en-cas riches en féculents raffinés, les céréales, les craquelins, les barres énergétiques, les produits de boulangerie, les sodas et les sucreries – favorisent la prise de poids. Pourquoi? Parce qu’ils sont digérés rapidement et qu’ils inondent le système sanguin de glucose, de fructose et d’acides aminés que le foie transforme en graisse.

Pour maintenir un poids normal, au lieu de compter les calories, privilégiez une bonne alimentation. Préférez la qualité à la quantité.

De toute façon, faut-il vraiment compter les calories?

Idées reçues alimentation: des bleuets.

Idée reçue 4: Il vaut mieux ne pas manger de fruits si on souffre de diabète de type 2.

Il est temps de combattre cette idée reçue, dit Linda Shiue, directrice de médecine culinaire et de médecine du mode de vie au centre médical Kaiser Permanente San Francisco. Parce qu’ils contiennent beaucoup de sucre et peu de fibres, les jus de fruits peuvent faire monter la glycémie, mais ce n’est pas le cas des fruits entiers. Selon certaines études, la consommation d’une portion de fruit par jour (particulièrement myrtilles, raisins et pommes) diminue le risque de développer un diabète de type 2. Pour ceux qui en souffrent déjà, manger des fruits permet même de mieux maîtriser la glycémie. Et tout le monde, y compris ceux qui souffrent de diabète de type 2, tireront profit des vitamines, des minéraux, des antioxydants et des fibres, tous essentiels à la santé, présents dans les fruits.

Voici 8 autres mythes sur le diabète qui pourraient vous ruiner la santé…

Idée reçue 5: Les boissons végétales sont plus saines que le lait de vache.

Kathleen Merrigan, professeur de systèmes alimentaires durables à l’université de l’Arizona, n’est pas de cet avis. En effet, le contenu nutritionnel des boissons végétales varie. Souvent, ils contiennent plus d’ingrédients ajoutés que le lait de vache – notamment du sodium et des sucres.

Pensez à la protéine. Le lait de vache contient habituellement 8 grammes de protéines par 250 ml; une boisson aux amandes n’en contient généralement pas plus de 1 ou 2 grammes pour la même quantité. La boisson à l’avoine en contient pour sa part 2 ou 3 grammes.

Idées reçues alimentation: des pommes de terre.

Idée reçue 6: La pomme de terre est mauvaise pour la santé.

Un indice glycémique élevé a valu à la pomme de terre d’être diabolisée. En effet, elle contient des glucides qui sont rapidement assimilés, ce qui peut entraîner une hausse soudaine de la glycémie. Sauf que la pomme de terre est bonne pour la santé, rappelle Daphene Altema-Johnson, administratrice de programme à l’université Johns Hopkins. Elle contient de la vitamine C, du potassium, des fibres et d’autres nutriments, surtout lorsqu’elle est consommée avec la peau. Aussi, son coût reste modeste et on en trouve toute l’année. Pour en tirer le maximum de bienfaits, il est préférable de la cuire au four ou de la faire bouillir.

Idée reçue 7: Ne jamais donner de produits à base d’arachides aux petits enfants.

Pendant des années, les spécialistes ont asséné aux jeunes parents que pour protéger leur enfant de futures allergies alimentaires, il fallait éviter de lui proposer des aliments allergènes comme les arachides et les œufs durant son jeune âge. Sauf que les allergologues disent aujourd’hui qu’il vaut mieux introduire ces aliments plus tôt dans la vie de l’enfant.

Si votre petit ne souffre pas d’eczéma grave ou d’allergies alimentaires connues, quand il sera prêt à ingérer des aliments solides, soit vers l’âge de 4 à 6 mois, proposez-lui des produits à base de cette légumineuse, comme de la poudre d’arachides ou de la pâte d’arachides diluée.

Du beurre d'arachide.

Débutez avec 10 ml de beurre de cacahuète mélangé à de l’eau, du lait maternel ou du lait maternisé deux ou trois fois par semaine, suggère Ruchi Gupta, directrice du Center for Food Allergy & Asthma Research à l’université Northwestern dans l’Illinois. «Pour prévenir les allergies, il est important de proposer au bébé une alimentation variée, la première année», insiste Mme Gupta.

Une médecin a mangé du beurre d’arachide chaque jour pendant une semaine: voici ce qui s’est passé!

Idée reçue 8: Les protéines végétales sont incomplètes.

«Où trouvez-vous vos protéines? est une question qu’on pose souvent aux végétariens, note Christopher Gardner, professeur de médecine à l’université Stanford en Californie. On croit en effet qu’il manque aux végétaux certains acides aminés», ces composants nécessaires à la constitution des protéines. En réalité, les aliments à base de végétaux contiennent tous les 20 acides aminés, y compris les 9 que l’on considère comme essentiels. La seule différence, c’est qu’ils ne se trouvent pas dans des proportions idéales comme dans les aliments carnés.

Il faut donc varier les aliments végétaux pour obtenir la combinaison adéquate. Au cours d’une journée, mangez par exemple des légumineuses, des céréales complètes et des noix pour avoir suffisamment de protéines. «C’est plus facile qu’on ne le pense», rassure M. Gardner.

Des haricots verts.

Idée reçue 9: Manger du soya accroît le risque de cancer.

Des études sur les animaux ont prouvé que la présence de doses élevées d’œstrogènes dans le soya – les isoflavones – stimulait la croissance de cellules tumorales dans les seins.

«La relation n’est toutefois pas étayée par les résultats d’études sur l’humain», rassure Frank B. Hu, directeur du département de nutrition à la Harvard T.H. Chan School of Public Health. La science n’a pas établi de lien entre le soya et le risque de cancer du sein. On pense plutôt que la consommation d’aliments et de boissons à base de soya – notamment le tofu, le tempeh, les fèves de soya (edamame), le miso et le lait de soya – a un effet protecteur contre le cancer du sein, voire améliore la survie.

«Par ailleurs, chargés de protéines de qualité supérieure, de fibres, de vitamines et de minéraux, les aliments à base de soya sont une véritable centrale de nutriments bénéfiques associés à la réduction du risque cardiovasculaire», dit M. Hu.

Voici 29 façons toutes simples de mieux prévenir le cancer.

Idée reçue 10: Les meilleurs conseils en matière de nutrition changent sans arrêt.

Faux, dit Marion Nestle, professeur émérite de l’université de New York. Dès les années 1950, explique-t-elle, les premières recommandations sur la prévention de l’obésité, du diabète de type 2, des cardiopathies et d’autres maladies conseillaient d’équilibrer les calories et de réduire la consommation de produits riches en graisses saturées, en sel et en sucre. C’est encore vrai aujourd’hui.

Oui, la science évolue, mais le principe de base reste le même. Suivant le conseil du journaliste américain Michael Pollan: «Mangez. Pas trop. Surtout des végétaux.» Ce qui laisse toute la place aux aliments que vous aimez.

© 2023, The New York Times Company. Tiré de The New York Times (19 janvier 2023).

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Réparer soi-même: portrait de Flora Collingwood-Norris.
Flora Collingwood-Norris.

Quand elle a commencé à jouer avec Stitch, le chiot qu’elle venait d’adopter, Flora Collingwood-Norris portait sa trouvaille préférée, un tricot de cachemire corail déniché dans une friperie. Excité, le caniche croisé noir a sauté et mordu la manche, ses dents pointues laissant de nombreux trous.

Pas question pour Collingwood-Norris, aujourd’hui âgée de 37 ans, de se débarrasser du chandail. «Je ne vais quand même pas jeter un vêtement à cause d’un trou.» La conceptrice de tricots de Galashields, en Écosse, avait l’habitude de fabriquer ses propres chandails; cette fois, elle allait passer au raccommodage. Avant de se lancer, elle s’est plongée dans l’ouvrage Make Do and Mend, consacré à l’esprit économe novateur qu’on a cultivé lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Plutôt qu’une réparation discrète, elle privilégie le «raccommodage visible», qui consiste à laisser intentionnellement des reprises qui se voient sur les vêtements. Les couturières ajoutent des fleurs, des carrés de tissus aux couleurs vives ou d’autres motifs sur des vêtements déchirés. «Chaque fois que je raccommode un vêtement, j’ai l’impression que ma garde-robe s’enrichit d’une nouvelle pièce», plaisante Collingwood-Norris. Elle s’est attaquée à toutes sortes de réparations – notamment celle d’un trou dans le tissu du grand fauteuil rouge dans lequel elle était assise durant notre entretien vidéo.

Nous avons malheureusement pris l’habitude de remplacer plutôt que de réparer – et les déchets s’accumulent dans le monde. Nous jetons chaque année 92 millions de tonnes de textile. Les déchets électroniques – dont on estime que 50 millions de tonnes sont produites chaque année dans le monde – constituent un autre problème croissant. Au Canada, leur poids a plus que triplé au cours des 20 dernières années pour atteindre près d’un million de tonnes en 2020.

Réparer soi-même peut contribuer à résoudre le problème des déchets. Cela s’inscrit dans une plus large évolution vers l’économie circulaire – l’idée que, au lieu de nous débarrasser des objets cassés ou périmés, nous les réutilisions, les réparions ou les rénovions, pour les éloigner le plus longtemps possible du site d’enfouissement.

Les biens manufacturés et les articles de consommation sont responsables d’environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Suivant un rapport produit en 2023 par Circle Economy – une ONG des Pays-Bas – une conversion planétaire à l’économie circulaire ferait diminuer du tiers la quantité de produits à extraire de la nature.

Il existe heureusement des solutions au problème des déchets. En voici quelques-unes.

Faut-il s’inquiéter des substances chimiques dans nos vêtements?

La législation sur le droit à la réparation

Il est possible d’apprendre à raccommoder ses vêtements, mais réparer un téléphone ou un électroménager n’est pas aussi simple. D’ailleurs, certains produits sont fabriqués de manière que le consommateur en soit empêché. Les sociétés Apple et Samsung ont été poursuivies pour «obsolescence programmée» – lorsqu’un produit s’abîme facilement ou devient rapidement désuet, cela force le consommateur à s’en procurer un nouveau ou à acheter une mise à niveau.

Un mouvement mondial de «droit à la réparation» lutte contre la culture du jetable. Le consommateur veut pouvoir réparer ce qu’il a acheté – afin de réduire son empreinte écologique, faire des économies ou simplement pour le principe.

Un vêtement.
Des manches raccommodées en jolies couleurs.

Dans l’évolution du modèle économique «utiliser-et-remplacer» vers un modèle plus «facile-à-réparer», les gouvernements jouent un rôle déterminant auprès des fabricants. En mars, la Commission européenne a adopté une directive sur le droit à la réparation, exigeant notamment des manufacturiers qu’ils mettent les pièces et accessoires de rechange d’un produit à la disposition des consommateurs pendant une durée de 5 à 10 ans après son achat.

La législation sur le droit à la réparation est en vigueur dans plus de la moitié des États-Unis. L’Australie a adopté une loi sur le droit à la réparation des véhicules moteur. L’Inde a proposé un cadre pour les appareils de téléphonie mobile, les tablettes électroniques, les voitures et le matériel agricole. De son côté, le Canada a un projet d’amendement de la Loi sur le droit d’auteur afin de faciliter l’accès à l’information pour les réparations nécessaires.

De telles mesures législatives suivent et alimentent le désir du public de réparer, dit Ricardo Cepeda Marquez, directeur technique de Waste and Water pour C40, un réseau mondial qui soutient les villes dans leur lutte contre le changement climatique. «La réparation est une formidable occasion de prendre conscience de notre consommation collective et de l’urgence de réduire notre production de déchets.»

Découvrez ce dépotoir du futur, soit une société exemplaire qui récupère les déchets de la pêche, de l’agriculture et de la sylviculture et les transforme en produits courants.

Manuels de réparation en ligne

Il fut un temps où les gens s’occupaient eux-mêmes de réparer un appareil en panne ou appelaient l’atelier de réparation du quartier qui s’en chargeait. De plus en plus de pièces étant fabriquées à l’étranger, les prix ont chuté et même pour un gros électroménager coûteux, il est devenu plus simple de le remplacer plutôt que de le faire réparer.

Tout cela est en train de changer, notamment parce que l’information est désormais disponible en ligne. La très populaire plateforme en ligne iFixit.com a facilité plus de 100 millions de réparations.

iFixit a été fondé au début des années 2000 quand, après avoir fait tomber son portable Apple qui s’est cassé, Kyle Wiens, cofondateur avec Luke Soules de l’entreprise californienne et son PDG, a découvert qu’il n’existait aucun manuel de réparation. À force de tâtonnements et avec l’aide de Luke, Wiens a réussi à réparer son ordinateur. Il est vrai qu’il avait passé son enfance à démonter radios et appareils électroménagers avec son grand-père. Stimulés par l’expérience, Luke et Kyle ont rédigé un manuel qu’ils ont aussitôt posté sur iFixit.com.

Vingt ans plus tard, iFixit est une banque de données de près de 100 000 manuels de réparation pour à peu près tout, de l’appareil électronique à l’électroménager, en passant par les vêtements. Sa mission s’est généralisée. «Certains manufacturiers se montrent intéressés à fournir l’information pour les consommateurs qui souhaitent réparer leurs produits», confirme Elizabeth Chamberlain, directrice de la durabilité chez iFixit. Google, Microsoft, Samsung, Motorola, HP, Patagonia et The North Face vendent leurs pièces de rechange et partagent les manuels de réparation par l’intermédiaire de la plateforme.

«Nous espérons voir un monde où la réparation sera possible pour tout ce qui est fabriqué», confie Mme Chamberlain.

Les Repair Café

Le premier Repair Café a été inauguré à Amsterdam en 2009. Il proposait de l’aide pour la réparation de tout genre d’objets. Le réseau dirigé par des bénévoles est aujourd’hui présent dans plus de 2700 villes – en Belgique, en Allemagne, en France, en Inde, au Japon, au Royaume-Uni, au Canada et aux États-Unis, entre autres. Les animateurs organisent des évènements et invitent des volontaires compétents à se présenter avec leur boîte à outils, des imprimantes 3D, des machines à coudre et des instruments de reliure dans des bibliothèques ou des centres sociaux. Ils essaient de réparer ce qu’on leur présente et de transmettre leur compétence aux visiteurs. Le tout gratuitement.

«C’est un évènement très social, avec des discussions autour de ce qui doit être réparé et de l’idée même de réparation», explique Paul Magder, cofondateur d’un Repair Café à Toronto. C’est le sens de la collectivité qui attire, croit-il, et la demande pour des réparations et le nombre de volontaires sont en constante augmentation.

Réparer soi-même: portrait de Paul Madger.
Paul Madger, cofondateur du Repair Café à Toronto, réparant un humidificateur.

Si l’intérêt progresse dans tous les groupes d’âge, il manque de «réparateurs» chez les personnes de 20 et de 30 ans. «Réparer un objet exige des compétences que les plus jeunes n’ont pas, faute d’expérience», fait remarquer Christophe Gatt, président de Repair Café à Paris. «C’est pour ça que nous voulons partager notre savoir.» Le groupe a lancé fin 2022 le premier Repair Café pour enfants (à partir de 5 ans), avec des ateliers à thèmes sur les outils, la soudure et la couture, par exemple.

En plus de revenir à la maison avec une cafetière ou un grille-pain qui marche, le visiteur quitte le Repair Café en comprenant un peu mieux son fonctionnement, dit Christophe Gatt. «Quand on sait comment fonctionne un objet, on est porté à mieux l’utiliser. Nous le consommons de manière plus responsable.»

Jetez un coup d’œil à cette histoire à propos d’Anna Sacks qui pratique le déchétarisme, soit l’art de trouver des trésors dans les poubelles de New York.

Téléphones portables réparables

Le téléphone portable est l’un des objets électroniques que l’on jette le plus. D’où le projet de Fairphone, lancé en 2013, de transformer l’industrie. L’entreprise sociale néerlandaise a voulu montrer qu’il était possible de produire un téléphone éthique réparable.

Leurs appareils sont vendus un peu partout en Europe pour 579 euros (environ 870 dollars canadiens). Le client peut réparer son appareil avec les pièces détachées — appareil photo, pile et haut-parleurs — qu’il se procure sur le site de Fairphone. Les guides d’installation sont disponibles et il suffit d’un petit tournevis pour effectuer les réparations.

Certains grands noms de l’industrie ont décidé de leur emboîter le pas. En mars, Nokia, l’entreprise de télécommunication finlandaise, lançait le G22, un smartphone conçu pour être réparable chez soi. Il est vendu à moins de 240$, et le prix des pièces détachées démarre à 32$ (pour le moment, seulement disponible en Europe et en Australie). Les appareils étant démontables, le recyclage est plus aisé; les pièces comme les piles, qui ne sont pas recyclables, peuvent être séparées du reste.

L’an dernier, le géant de la technologie Apple a lancé son programme Self Service Repair (réparation en libre-service). Les clients qui souhaitent réparer leur appareil peuvent commander en ligne une trousse de réparation, consulter le manuel et acheter la pièce dont ils ont besoin, qu’il s’agisse d’un nouvel écran, d’une pile ou d’un objectif photographique. Les modèles plus récents, comme l’iPhone 14, s’ouvrent d’ailleurs plus facilement.

Les téléphones pourraient bientôt bénéficier d’une plus grande longévité: en effet, la directive de l’UE sur le droit à la réparation comprendra une obligation de manufacturer des piles plus faciles à retirer et à remplacer.

Ces 50 photos du dérèglement climatique prouvent que la planète a besoin d’aide!

Mode responsable

Il y a quelques décennies, en proposant des vêtements bon marché, la fast fashion, ou mode éphémère, a séduit les consommateurs désireux de suivre l’évolution rapide des tendances. C’est une catastrophe pour l’environnement. Avant un an, trois cinquièmes de ces vêtements – un chiffre effarant – finissent à la décharge ou à l’incinérateur. De plus, cette production exige beaucoup d’eau: par exemple, la fabrication d’un jean peut en nécessiter 7500 litres. La slow fashion, ou mode lente, est le concept opposé qui célèbre la grande qualité des vêtements cousus main et créés localement. Aussi, de nombreux consommateurs préfèrent acheter des vêtements d’occasion via des regroupements de médias sociaux, des sites de consommateurs ou des boutiques vintage.

À l’instar de Flora Collingwood-Norris, on est de plus en plus nombreux à raccommoder ses vêtements pour les faire durer plus longtemps. Le tricot corail déchiré par Stitch a été rapiécé avec des tissus à pois de couleurs vives, et pour repriser les coudes, sa maîtresse a choisi des couchers de soleil ronds et des silhouettes d’oiseaux en plein vol. Le pull a été intégré à une exposition montée dans le Devon, au Royaume-Uni, sur la réparation de vêtements au fil de l’histoire jusqu’à aujourd’hui.

Flora donne sur Zoom des cours de raccommodage accessibles dans le monde entier. Elle prodigue par ailleurs des conseils à plus de 100 000 abonnés sur Instagram et a publié un livre en 2021 sur les mêmes questions. Elle se réjouit de constater que le raccommodage de vêtements est de nouveau populaire. «La pratique s’est perdue pendant quelques générations, mais elle revient, et c’est formidable. Je suis optimiste pour l’avenir; il y a un désir de transformer et de réévaluer nos habitudes.»

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Beurre d'arachide: un sandwich.

Le beurre d’arachide n’est pas seulement populaire auprès des Québécois, il fait fureur partout aux États-Unis. Selon un sondage récent mené par le USDA (le département de l’Agriculture des États-Unis) et le U.S. Census Data (le Bureau du recensement des États-Unis), la popularité de cet aliment crémeux a bondi de 3% en 2021 chez les Américains, qui en consomment en moyenne presque 3,6 kg annuellement. Curieusement, la pandémie de COVID-19 a joué un rôle dans cette hausse, tandis que plusieurs personnes ont trouvé du réconfort dans la consommation du beurre d’arachide.

Personnellement, mon histoire d’amour avec le beurre d’arachide dure depuis belle lurette. Les souvenirs des sandwichs au beurre d’arachide et à la confiture et des soirées où j’en ai discrètement mangé à même le pot ont rendu cette tartinade inoubliable dans ma vie. Occasionnellement, j’en mélangeais à de la crème glacée à la vanille, une tradition délicieuse que m’a apprise ma grand-mère. Même si j’en suis venu à reconnaître la richesse des autres beurres de noix au cours des années, dont celui d’amande et de noix de cajou, l’attrait nostalgique du beurre d’arachide est imbattable.

Ainsi, le défi d’en intégrer quotidiennement dans mes plats et de documenter le tout en utilisant mon expérience en médecine de famille et en nutrition m’a paru tout à fait alléchant.

Une semaine plus tard, je peux vous assurer que je n’ai pas l’intention de le substituer dans ma cuisine. Toutefois, j’ai aussi compris l’intérêt de varier les noix que je consomme, ce qui permet non seulement d’introduire une nouvelle palette de saveurs dans ma vie, mais aussi d’en tirer des bienfaits nutritionnels.

Voici ce qu’il faut savoir sur les valeurs nutritives du beurre d’arachide.

Pourquoi tout le monde aime-t-il le beurre d’arachide?

Pour plusieurs d’entre nous, sa mention est suffisante pour nous remplir de joie. Cet aliment de base est toutefois bien plus qu’une collation. De nombreuses études scientifiques défendent les bienfaits nutritionnels des noix – dont les arachides – et de leurs tartinades. La consommation de noix permet de prévenir certaines formes de cancer, dont celui du côlon et du pancréas. Les polyphénols, fibres, vitamines et minéraux qu’on retrouve dans les noix en sont responsables. De plus, une étude de 2017 a lié la consommation régulière de beurre d’arachide à un risque réduit de contracter un cancer gastrique chez les adultes américains.

Les nutritionnistes sont aussi enthousiastes à propos des bienfaits sur la santé du beurre d’arachide, particulièrement les tartinades faites exclusivement à base d’arachides et d’une pincée de sel. Nutritionniste au Cleveland Clinic’s Digestive Disease Institute, Julia Zumpano résume la valeur nutritionnelle de cette collation: deux cuillères à table de beurre d’arachide contiennent 190 calories, 8 gr de protéines, 16 gr de gras, 7 gr de carbohydrates et 3 gr de fibre. Il a aussi des propriétés antioxydantes qui permettent de réduire le stress oxydant, qui joue un rôle significatif dans le vieillissement.

Est-ce que les arachides sont des noix? On répond à la question ici.

La meilleure façon de consommer du beurre d’arachide

Choisir le bon beurre d’arachide parmi une impressionnante sélection à l’épicerie peut être une tâche difficile. Je suggère d’opter pour une variété naturelle et sans sucre ajouté. Mme Zumpano est du même avis, déconseillant de choisir une marque commerciale qui offre un produit rempli de sucres additionnels, d’huiles néfastes pour la santé et ayant un haut niveau de gras saturés. En raison de sa densité calorique et de la recommandation de manger environ 30 gr de noix par jour, il est judicieux de ne pas consommer plus de deux cuillères à table de beurre d’arachide par jour.

J’ai suivi ce conseil à la lettre et je me suis engagé à ne consommer que du beurre d’arachide pur, tout en adhérant aux quantités recommandées quotidiennement.

Le beurre d’arachide est l’un de ces 12 aliments santé riches en gras, que vous devez manger.

Manger du beurre d’arachide chaque jour

Au début de la semaine, j’ai concocté une de mes recettes favorites, un frappé à la banane, au beurre d’arachide, aux graines de chia, au yogourt grec et au lait d’amande. Ce breuvage crémeux est très nourrissant le matin.

Les jours suivants, j’ai tartiné du beurre d’arachide sur des rôties de pain à grains entiers, qui est plus nutritif que du pain blanc puisqu’il offre plus de fibres, de vitamines et de minéraux. Le processus de germination de ces pains rend ces nutriments plus facilement accessibles. Ces rôties vous fourniront suffisamment d’énergie pour commencer votre journée.

À la fin de la semaine, j’ai introduit le beurre d’arachide dans mon gruau d’avoine et comme garniture dans mes collations, accompagnant des bananes, des pommes et des céleris. Je l’avoue: j’en ai aussi mangé à même le pot pendant la semaine.

Beurre d'arachide.

Quand je mangeais du beurre d’arachide tous les jours, je me sentais rassasié

Après l’avoir incorporé dans ma routine quotidienne pendant une semaine, ses bienfaits sont devenus évidents. Entre autres, cette tartinade me permettait de rester rassasié plus longtemps sans pour autant me sentir ballonné ou inconfortable, sans doute grâce au mélange de protéines et de lipides sains qu’il contient. Substituer le beurre laitier pour le beurre d’arachide sur mes rôties était aussi un choix judicieux. Ses gras non saturés sont une meilleure alternative que les gras saturés dans le beurre laitier. Par ailleurs, la American Heart Association recommande de favoriser les gras mono-insaturés pour réduire son niveau de mauvais cholestérol et les risques de contracter une maladie du cœur ou de subir un AVC.

Toutefois, même les bons gras sont à consommer avec modération. Rappelez-vous de surveiller la quantité de noix que vous mangez quotidiennement. Si vous consommez plusieurs types de noix différentes, il peut être judicieux de délaisser le beurre d’arachide, selon Mme Zumpano.

Quand je mangeais du beurre d’arachide tous les jours, ma digestion s’est améliorée

Sans m’en rendre compte immédiatement, j’ai réduit ma consommation de protéines animales et remarqué à quel point ce fut bénéfique. J’ai noté que mon système digestif semblait opérer avec plus de légèreté, un contraste clair avec le processus laborieux de la digestion de protéines animales. Celles-ci sont une partie intégrante de plusieurs diètes, mais sont difficiles à digérer et peuvent être néfastes pour votre estomac lorsqu’elles sont consommées en grande quantité. En contrepartie, les protéines végétales du beurre d’arachide semblaient donner un répit à mon système digestif.

Quand je mangeais du beurre d’arachide tous les jours, ma peau était claire

Habituellement, durant cette période du mois, l’acné fait des ravages sur la peau de mon visage. Toutefois, le beurre d’arachide a aidé ma peau à rester claire grâce à la vitamine E qu’il contient. Bien que la recherche à ce sujet ne soit pas définitive, la vitamine E permet non seulement de protéger ses cellules du stress oxydant, mais aussi de réduire les dommages du soleil en absorbant les rayons UVB et en réduisant l’inflammation de la peau, selon la Cleveland Clinic. Malgré le manque de preuves permettant de confirmer cette hypothèse, elle mérite d’être considérée.

Quand je mangeais du beurre d’arachide tous les jours, je m’en suis lassé

Lors du septième et ultime jour de la semaine, j’ai commencé à me lasser de ma routine de consommation de beurre d’arachide. Mon envie de manger d’autres types de noix, comme les amandes, les noix de cajou et les pacanes, est devenue de plus en plus forte. Ce changement a permis de souligner un principe important de nutrition: le besoin d’inclure une variété de noix et de graines dans l’alimentation quotidienne pour éviter des déficiences nutritives et se protéger contre des maladies chroniques. Le beurre d’arachide n’est pas la seule bonne option pour la santé. Consommer différents beurres de noix permet d’ingérer une multitude d’acides gras essentiels, de vitamines et de minéraux importants afin de maintenir une diète équilibrée.

Le verdict est tombé

Ma semaine de consommation de beurre d’arachide était avantageuse pour ma santé. Toutefois, l’équilibre est la clé. Même s’il s’agit d’une collation réconfortante, trop en ingérer n’est pas très judicieux. Que ce soit pour sa texture crémeuse ou pour ses bienfaits pour la santé, il demeure tout de même un mets qui mérite d’être savouré.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Isolement social: un sablier.

Dans un monde dicté par les médias sociaux et l’instantanéité, il est parfois facile d’oublier l’importance de la connexion humaine. En vérité, c’est beaucoup plus crucial qu’on ne le réalise. Une étude publiée en juin 2023 par le journal scientifique reconnu Nature Human Behavior, portant sur la corrélation entre l’isolement social, la solitude et la mortalité en a fait preuve. Cette analyse en profondeur, qui a inclus 90 études distinctes menées auprès de 2,2 millions d’individus, pourrait servir de coup de semonce à propos de l’importance de notre santé sociale.

La publication de cette étude va dans la même lignée qu’un avis publié en mai 2023 par le directeur du Service de santé publique des États-Unis, le Dr Vivek H. Murthy. «L’isolement et la solitude représentent de sérieuses menaces à notre santé et notre bien-être», déclare-t-il dans un communiqué. Il en est venu à cette conclusion après avoir entendu d’innombrables récits d’isolement et d’invisibilité d’Américains de tous âges et milieux. Afin d’illustrer la sévérité de la déconnexion sociale, le Dr Murthy l’a même comparée au risque de fumer 15 cigarettes par jour. Étonnement, l’isolement est encore plus néfaste que l’obésité et un mode de vie sédentaire.

Saviez-vous la solitude peut déclencher une crise de panique? Voici 12 autres habitudes susceptibles de déclencher une crise de panique.

L’isolement social et la solitude

L’isolement social et la solitude sont deux concepts similaires, et non identiques. L’isolement social est l’absence tangible de toute interaction sociale, lorsque vous n’avez personne autour de vous avec qui communiquer.

La solitude, en contrepartie, est davantage liée aux sentiments et aux perceptions. Vous pouvez être entouré de plusieurs personnes sans pour autant être épanoui dans vos relations. La qualité prévaut sur la quantité quand on parle de relations.

Au-delà de la solitude, des risques de santé dissimulés

Selon une étude publiée en juin 2023, les individus ayant vécu de l’isolement social ont 32% plus de chance de mourir prématurément. Les personnes éprouvant de la solitude, quant à elles, sont 14% plus à risque que la moyenne.

Ce n’est pas tout. De plus, les gens isolés et seuls sont plus susceptibles de mourir de certaines maladies du cœur et du cancer. Si vous êtes isolé socialement, vous aurez 34% plus de chance de mourir d’une maladie cardiaque et 24% d’être une victime du cancer. Même la solitude augmente vos chances de mourir du cancer par 9%.

Voici à quoi ressemble une expérience de mort imminente, selon la science.

Une menace pour les personnes souffrant de maladies chroniques

Les risques de l’isolement social sont d’autant plus alarmants pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Selon une étude, si vous êtes isolé et souffrez d’une maladie cardiaque ou du cancer du sein, vous avez respectivement 28% et 51% plus de chance de mourir, peu importe la cause. Les personnes isolées atteintes du cancer du sein ont 33% plus de chance de décéder en raison de cette maladie.

Cette étude permet ainsi de souligner à quel point le soutien émotionnel est d’une importance capitale lorsqu’on combat une maladie chronique.

Comment peut-on y remédier?

Selon les auteurs de l’étude, l’isolement social et la solitude devraient être perçus comme de réelles menaces à notre bien-être. Ils suggèrent de faire davantage de sensibilisation à propos des risques de santé qui y sont liés auprès des professionnels de la santé et du public. Afin d’y parvenir, ils conseillent d’utiliser des technologies novatrices pour mobiliser les ressources des familles et des communautés, ainsi que d’équiper notre système de santé pour qu’il puisse identifier et adresser ces enjeux de la bonne façon.

Le Dr Murthy a aussi partagé un conseil simple, mais puissant: connectez davantage avec les gens autour de vous. Répondez au téléphone lorsque vos amis vous appellent, organisez des soupers avec vos êtres chers, écoutez les autres sans être distraits par votre téléphone cellulaire, posez des gestes gentils pour les autres et soyez authentiques. «Nos relations individuelles sont une ressource inépuisable, une source de guérison à notre disposition», complète-t-il.

Selon lui, nous devons travailler en tant que société pour reconstruire de plus solides connexions sociales. Cela signifie de repenser aux fondations de nos communautés et de faire la promotion de relations plus saines. «En posant de petits gestes chaque jour pour renforcer nos relations et en soutenant les efforts de notre communauté pour rebâtir les connexions sociales, nous en bénéficierons tous», ajoute-t-il.

Il s’agit d’un appel à l’action pour chacun d’entre nous. Par souci de notre santé et de notre longévité, il est temps de nous reconnecter avec les autres et de réaffirmer les liens qui nous rendent humains.

Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Ménage de la mort: une pièce remplie de sable.

L’idée de se préparer à la mort n’est pas la plus séduisante pour la plupart d’entre nous. Pourtant, Katarina Blom affirme qu’elle a trouvé une nouvelle source de joie et de sérénité grâce au «Swedish death cleaning», ou encore le ménage de la mort suédois.

Mme Blom est une psychologue et co-animatrice de l’émission The Gentle Art of Swedish Death Cleaning, diffusée sur la plateforme de NBC Peacock et produite par Amy Poehler. Selon elle, purger votre maison de tout encombrement vous permettra de vivre une vie plus épanouie.

Mme Blom a récemment collaboré avec la National Funeral Directors Association afin de promouvoir l’idée selon laquelle tout le monde devrait organiser et évaluer l’importance de ses possessions. Si vous ne faites pas un grand ménage de votre vivant, avance-t-elle, quelqu’un d’autre devra le faire pour vous un jour.

Le ménage de la mort est une approche différente sur la mode du désencombrement popularisée dans les dernières années, mais se rapproche du principe scandinave du «hygge». Selon cette philosophie, le minimalisme permet de vivre une vie plus riche et confortable. Selon Mme Blom, le ménage de la mort en diffère légèrement, mais mène à des résultats tout aussi intéressants.

Suivez cette liste de ménage pour garder la maison impeccable!

Reader’s Digest: Premièrement, pourquoi pensez-vous que votre approche par rapport à la mort fait autant jaser?

Katarina Blom: Je crois que cette approche est tout à fait logique. En tant qu’humains, nous haïssons la douleur et l’inconfort. L’évolution nous a équipés d’une aversion pour le risque, ce qui signifie que nous voulons éviter tout ce qui pourrait être un danger pour nous ou nous infliger de la douleur. Nous croyons aussi que la mort est très douloureuse.

Aussi, il existe une myriade de façons de vivre le deuil.

Voici à quoi ressemble une expérience de mort imminente, selon la science.

Reader’s Digest: Vous êtes une psychologue spécialisée sur le bonheur. Pourquoi pensez-vous que l’idée du bonheur s’accorde aussi facilement avec celle de la mort?

Katarina Blom: Sans la mort, il n’y a pas de vie. C’est la chose la plus importante. Sans la maladie, nous ne pourrions pas être heureux d’être en bonne santé. Nous avons besoin d’une variété d’émotions et d’événements pour nous sentir en vie et avoir l’impression d’apprendre et de croître.

Reader’s Digest: En plus de la peur de la mort, peut-être avons-nous aussi peur de ce que nous laissons derrière nous. En quoi consiste le ménage de la mort, pour les gens qui n’en ont jamais entendu parler?

Katarina Blom: Cela consiste à s’assurer que vous êtes entouré d’objets qui ont une signification pour vous dans le moment présent. Par exemple, un objet peut vous ramener à vos années à l’université et vous souvenir de personnes avec qui vous avez été liées. Cet objet doit toutefois être placé à cet endroit pour une raison précise. Vous pouvez posséder une maison maximaliste et conserver beaucoup d’objets, mais si chacun de ces items est gardé selon une intention précise, il s’agit de votre version du ménage de la mort.

Ainsi, cette philosophie ne peut pas être réduite au minimalisme. Elle consiste davantage en une réflexion sur notre identité, la signification de notre vie et à quoi veut-on que notre maison ressemble pour le reste du temps qu’il nous reste.

Reader’s Digest: À quel moment quelqu’un devrait se commettre à sa propre version du ménage de la mort?

Katarina Blom: C’est tellement facile de penser à la mort quand nous sommes plus vieux, mais je pourrais mourir demain. Alors, c’est une démarche continue. À chaque fois qu’il y aura du changement dans votre vie, vous devriez faire un peu de ménage de la mort. À un certain point dans votre vie, vous vivrez certains changements plus importants, que ce soit un déménagement, un divorce, une rencontre significative ou la naissance d’un enfant. Ces moments permettent d’avoir une plus grande emprise sur votre domicile. Peu importe, il n’est jamais trop tôt pour adopter cette philosophie.

Voici comment nettoyer la maison en 30 minutes (ou moins!)

Ménage de la mort: une femme assise sur une chaise.

Reader’s Digest: Comment le ménage de la mort se différencie-t-il du désencombrement traditionnel?

Katarina Blom: C’est beaucoup plus axé sur l’intention des objets, qui doivent être utiles ou significatifs pour vous. Je crois que votre maison devrait être le reflet de vos besoins et un rappel que vous n’êtes pas immortels. Avez-vous vraiment, vraiment besoin de tel ou tel objet? Les Américains que nous avons rencontrés avaient tellement d’objets en double. En Suède, en contrepartie, les gens ont souvent seulement un service de vaisselle blanche et quelques serviettes de table saisonnières. Essayez de vous départir des doublons qui ne sont pas nécessaires.

Reader’s Digest: L’objectif est-il de ne pas imposer à ses êtres chers la tâche pénible de trier une immense pile d’objets lorsque vous mourrez?

Katarina Blom: Le ménage de la mort permet d’effectuer une remise en ordre dans votre vie. Il permet aussi de préserver l’héritage de votre famille en léguant certains objets et en partageant des histoires. Ma grand-mère, par exemple, avait apposé des petites feuilles de papier autoadhésives sur les meubles et items importants qu’elle a légués afin que l’on comprenne d’où venait chaque objet et à qui était-il destiné.

Reader’s Digest: Pouvez-vous partager avec nous certains conseils pratiques?

Katarina Blom: Une bonne stratégie est d’avoir deux boîtes. Dans l’une d’entre elles, vous pouvez conserver tout ce que vous avez dans votre maison qui n’a pas grande signification pour les autres, mais auxquels vous tenez. Lorsque vous rendrez l’âme, vos proches sauront qu’ils pourront se débarrasser de cette boîte puisqu’elle contenait des items qui n’étaient de valeur pour personne d’autre que vous.

L’autre boîte est celle des dilemmes. Vous pouvez déposer dans celle-ci des objets dont vous hésitez à vous départir. Un mois après avoir fait cette boîte, lors d’une date déterminée d’avance, essayez d’identifier chacun des objets que vous avez placés dans celle-ci. Si vous ne vous en souvenez pas, c’est probablement parce que vous n’en avez pas besoin.

Reader’s Digest: Je conserve des sacs qui appartenaient à ma grand-mère et je ne peux pas me faire à l’idée de m’en débarrasser. Peut-être me dirait-elle: «Pourquoi as-tu gardé cet horrible sac à main?», mais je ne sais pas quels objets avaient une réelle valeur pour elle.

Katarina Blom: Ce que vous dites, en ce moment, c’est qu’on garde beaucoup d’objets par culpabilité et nous ne savons pas vraiment pourquoi.

D’ailleurs, ces 11 signes démontrent qu’il est temps de faire le ménage dans vos affaires

Reader’s Digest: J’ai eu deux problèmes de santé en tant que jeune mère et il était vraiment important pour moi de donner des instructions claires à mon mari par rapport à certains objets que je lèguerai à nos enfants. Depuis, je veux souvent parler d’enjeux testamentaires. Mon mari, toutefois, ne veut pas vraiment en parler et me dit: «Tu n’es pas morte. Tu vas bien. Nous n’allons pas mourir».

Je suis curieuse d’entendre votre point de vue en tant que psychologue qui s’est souvent penchée sur la question de la mort. Comment discuter de ces sujets? Même les membres d’un même couple ont une approche différente par rapport à la mort!

Katarina Blom: Définitivement. Je crois qu’il est important de respecter que vos volontés soient aux antipodes dans cette discussion. C’est très compréhensible, parce que vous avez eu des expériences très différentes avec la mort, même si votre mari a aussi craint de vous perdre. Il est naturel de vouloir approcher les choses différemment. Tout n’est pas noir ou blanc. L’important est de tenir une discussion nuancée. Les gens aiment toujours se sentir validés et entendus.

La meilleure chose serait d’établir clairement vos besoins et de valider les sentiments de l’un et de l’autre. Il serait peut-être judicieux de commencer en reconnaissant son point de vue pour qu’il soit plus à l’aise de parler de ce sujet. Vous pouvez lui dire: «Je ne veux pas te forcer à discuter d’un sujet qui t’effraie, mais j’ai besoin de faire un plan pour nos enfants et moi-même. C’est très important pour moi.»

Établir vos besoins et votre volonté, tout en validant ceux de votre partenaire, est la meilleure avenue. Vous pouvez aussi lui demander quelle est la signification de cette conversation pour lui et pourquoi il cherche à l’éviter.

Reader’s Digest: Ces conseils sont superbes.

Katarina Blom: J’aimerais simplement que plus de personnes soulèvent ces enjeux parce que ces questions affectent tout le monde. Il n’y a pas une seule personne sur la planète qui n’est pas touchée par ces questions.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

À quand remonte l’invention des sous-vêtements?

Bien des gens sont encore hantés par le conseil que leur donnait leur mère de toujours porter une culotte propre au cas où ils auraient un accident et que les ambulanciers verraient leurs sous-vêtements. Non seulement c’est un mauvais conseil – si vous vous souillez lors d’un accident grave, les premiers répondants ne se préoccupent pas du tout de ce que vos sous-vêtements ont l’air, au dire d’un ambulancier à qui nous avons parlé –, mais il y a de bien meilleures raisons de porter des sous-vêtements propres.

Les sous-vêtements ont deux objectifs principaux: la mode et la fonction, spécifiquement celle d’aider à garder la région génitale propre et protégée, de dire le Dr David E. Bank, dermatologue et fondateur du Center For Dermatology à Westchester, dans l’État de New York.

Comment vous vous sentez dans le sous-vêtement et comment il se comporte devrait l’emporter sur son apparence, ajoute-t-il. Et que vous deviez ou non porter une culotte pour dormir ou sous vos vêtements d’entraînement peut aussi dépendre de votre expérience personnelle.

Porter des sous-vêtements en journée est bon pour la santé, mais doit-on arrêter de porter des sous-vêtements au lit?

Voici ce qui arrive quand vous arrêtez de porter un soutien-gorge.

Des raisons santé de porter des sous-vêtements

Porter des sous-vêtements n’est pas absolument nécessaire pour une bonne santé génitale. Mais une culotte bien ajustée faite dans un tissu qui respire peut apporter des bienfaits réels, de dire le Dr Bank.

Il faut noter que ces bienfaits ne fonctionnent que pour les sous-vêtements propres et bien ajustés qu’on change tous les jours, ajoute la Dre Sherry A. Ross, gynécologue-obstétricienne à Santa Monica, en Californie et auteure de She-ology: The Definitive Guide to Women’s Intimate health. Period.

Un risque réduit de souffrir de certaines infections

«Les sous-vêtements fournissent une barrière contre certains champignons, bactéries, saletés et autres contaminants environnementaux, explique la Dre Ross. C’est particulièrement utile si vous portez régulièrement des pantalons comme les jeans, qui ne sont lavés qu’occasionnellement et qui peuvent emprisonner des germes près de vos organes génitaux.»

Apprenez-en plus sur ces infections courantes qui augmentent le risque de crise cardiaque.

Une protection contre le «frottement des cuisses»

Le mauvais sous-vêtement peut entraîner de la douleur causée par le frottement et l’irritation de l’intérieur des cuisses. La bonne culotte, cependant peut prévenir beaucoup d’inconfort, déclare la Dre Ross.

Par exemple, porter un «short de cycliste» ou cuissard plus long ou une culotte de style «boxer» sous une jupe peut empêcher vos cuisses de frotter ensemble.

Porter des sous-vêtements en journée est bon pour la santé, mais doit-on arrêter de porter des sous-vêtements au lit?

Moins d’irritation génitale

Les sous-vêtements peuvent aussi protéger vos organes génitaux de l’irritation causée par les vêtements – par exemple les coutures de l’entrejambe d’un pantalon, de dire la Dre Ross.

Des séances d’entraînement plus confortables

Faire de l’exercice dans des leggings ou des shorts collants de sueur peut favoriser la prolifération de bactéries. Mais porter un sous-vêtement de sport favorisant l’évacuation de l’humidité corporelle peut aider à garder cette zone propre, sèche et plus confortable pour que vous puissiez vous entraîner plus longtemps, selon la Dre Marisa Garshick, dermatologue certifiée chez MDCS Dermatology et professeure adjointe clinique de dermatologie à l’hôpital universitaire New York Presbyterian-Cornell.

Prenez-vous en main avec ces 10 exercices pour rester en forme!

Une diminution des boutons

L’acné dans la région génitale et des fesses existe réellement, et porter les bons sous-vêtements peut aider à la réduire, explique la Dre Garshick.

«Lorsque de la sueur ou de l’huile demeure sur la peau trop longtemps, cela peut mener à des pores obstrués et, par conséquent, à des éruptions de boutons», dit-elle.

Les sous-vêtements favorisant l’évacuation de l’humidité corporelle peuvent aider à garder votre peau propre et sèche.

Finis les accrochages avec une fermeture éclair

Coincer la peau ou les poils pubiens dans la fermeture éclair de votre pantalon peut provoquer douleur et embarras.

Porter des sous-vêtements réduit considérablement votre risque de vivre ce genre d’accrochage, particulièrement lorsque vous êtes pressé.

Une protection contre les fuites urinaires

Si vous avez des fuites urinaires ou que vous êtes menstruée, les sous-vêtements sont un outil inestimable pour garder vos vêtements propres, secs et sans taches, indique la Dre Ross.

Vous pouvez acheter des sous-vêtements spécialement conçus pour être très absorbants ou utiliser des sous-vêtements réguliers pour tenir une serviette en place.

Jetez un coup d’œil à ces 8 remèdes naturels contre l’infection urinaire.

Une meilleure confiance en soi

Porter de jolis dessous ou des sous-vêtements de maintien peut vous donner confiance en vous, et ce, même si vous êtes la seule personne à les voir, selon la Dre Ross.

Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!